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| Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard | |
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Faith Black ~+ POUDLARD +~
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| Sujet: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:20 | |
| Chapitre 1 : Hibou Express Chapitre 2 : En voiture ! Chapitre 3 : Un génie à Poudlard Chapitre 4 : Moi, moi, han ? Moi ? Chapitre 5 : Pikpik Chapitre 6 : Attend moi ! Chapitre 7 : Le Loup et la Pie Chapitre 8 : Critères d'admiration Chapitre 9 : La Salle des Maraudeurs Chapitre 10 : Pourquoi ? Chapitre 11 : Génie incompris Chapitre 12 : Rouages de l'esprit Chapitre 13 : Tristesse de vacances Chapitre 14 : Merry Christmas Chapitre 15 : Découvertes Chapitre 16 : Libérez moi de mes chaînes ! Chapitre 17 : Incendio Chapitre 18 : C'est pas moi, han ! Chapitre 19 : Leçon de vol Chapitre 20 : Nuit sous les étoiles Chapitre 21 : Départ | |
| | | Faith Black ~+ POUDLARD +~
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:31 | |
| Hibou Express Le soleil chauffait sa peau et le vent caressait doucement ses cheveux. Elle adorait l'odeur de l'herbe fraîchement coupée et, justement, son père était en train de tondre le gazon. Ho non, pas comme les gens ordinaires, non, non ! Son père était un Sorcier ... comme elle, han ! Il coupait donc l'herbe en utilisant sa baguette magique. La petite fille alla vers son père et lui fit un grand sourire. - Tu veux que ze t'aide ? Han ? Dit ? dit Amélia - Non, ça va, mon ange ... lui dit Fleamont Potter - Pourquoi ? Han ? Parze que ze n'ai pas de baguette ? Z'est za ? Dit ? Han ? Z'est pour za ? Papa ? Répond, han ! dit Amélia Fleamont Potter soupira. Sa fille pouvait en poser des questions dans une journée ! Merlin, elle tenais ça de Euphémia ! Il regarda sa fille et ne put s'empêcher de sourire. Elle était si mignonne avec son visage d'ange et ses grands yeux expressifs. Il passa la main dans les cheveux de sa fille en lui souriant. - Va te balançer ... tu m'aideras l'an prochain d'accord ? Amélia fit une moue boudeuse et tourna les talons se dirigeant vers la balançoire en marmonnant. Elle était un génie, elle aurait put trouver un moyen d'aider à couper l'herbe ! Tout en ronchonnant, elle s'assied sur la balançoire et commença à se balançer, ses tresses battant dans son dos au rythme des va-et-vient. Elle regarda son père quelques secondes, puis tourna son regard vers la fenêtre de la chambre de son frère. James était son héros depuis toujours. Il était si grand et si merveilleux ! En plus, il était capable de faire tant de choses ... un jour elle allait lui ressembler. Comme elle l'aimait ! Mais, pour lui c'était une autre histoire. Amélia baissa tristement les yeux vers le sol, laissant traîner les pieds dans le sable afin de cesser de se balançer. Lorsque des rires lui parvinrent de la chambre de son frère, elle lança un regard furtif vers son père. Celui-ci avait le dos tourné, occupé à tailler la haie. Amélia sauta donc en bas de la balançoire et courru vers la maison. Elle s'arrêta devant un treillis de fleurs et jeta un nouveau regard à son père, qui ne regardait toujours pas vers elle. Elle souria, puis grimpa au treillis jusqu'au petit toit. Avec précaution, elle marcha jusqu'à la fenêtre de son grand frère et risqua un oeil à l'intérieur. James Potter étais assied sur son lit, en compagnie de son meilleur ami au monde : Sirius Black. Ils regardaient ce qui semblait être, du point de vue de Amélia, des revues de Quidditch. Amélia soupira légèrement et s'assied sur le toit. Avec une petite pointe de tristesse, elle écoutait ce qu'ils disaient, son petit coeur tendre et aimant désirant faire partie du monde de son héros. - Tu as vu ce nouveau balai, vieux ! demande Sirius. Avec ça, zou ! - Montres, han ! répond James en prenant la revue Sirius le laissa s'extasier sur les balais quelques instants, puis sortie quelque chose de son sac. Il était certain qu'il allaient mieux aimer ! Avec un petit sourire charmeur, il lui passa la revue sous le nez. Aussitôt, James fit de grands yeux et voulu prendre la revue. - Où t'a eu ça, où t'a eu ça ? dit James d'un ton énervé Sirius éclata de rire, comme un aboiement, et se leva debout sur le lit, mettant la revue porno au dessus de sa tête. James se leva aussi dans le lit et tenta d'attraper la revue en riant comme un dingue. Amélia tourna la tête et risqua un nouveau regard discret dans la chambre de son frère. Ils avaient l'air de s'amuser ... mais elle, elle était toute seule. Elle détourna le regard de cette joyeuse scène si douloureuse pour elle et remarqua un oiseau qui se dirigeait vers elle. Elle l'observa de longs instants avant de s'apperçevoir qu'il s'agissait d'un hibou. Amélia croisa les doigts avec angoisse, sans détacher le regard du hibou. Cela faissait des semaines qu'elle l'attendait ... sa lettre de Poudlard. Hier, James et les autres avaient eu la leur, mais pas elle. Lorsqu'elle les avaient interrogé sur le sujet, ils lui avaient bêtement répondu qu'elle n'avait pas été acceptée, parce que Poudlard ne prenait pas les bébés pleurnichardes. Amélia savait pourquoi ils lui avait dit ça ! C'était parce que ni James, ni Peter et ni Sirius n'avaient été nommés Préfets, et qu'ils étaient frustrés. Bien, tant pis pour eux ! Ils n'avaient qu'à pas faire de bêtises et c'était tout ! Comme le hibou se rapprochait de plus en plus, la petite fille se leva d'un bond et se dandina sur place. C'était pour elle, c'était pour elle ! Elle en sautillait presque sur place, lorsque le hibou biffurqua vers l'Est, prenant une toute autre direction. Amélia prit un air affreusement déçu et laissa retomber les bras le long de son corps. Ils avaient raison ... Poudlard n'acceptait pas les bébés pleurnichardes. Les larmes aux yeux, Amélia vint pour redescendre lorsque ... - Hou ! fit un hibou sur le toit au dessus d'elle Appeurée, elle fit de grands yeux et tomba en bas du petit toit, en poussant un cri à réveiller un Cerbère qui dort. Elle chuta tout en bas,, directement dans les beaux rosiers de sa mère. Dès qu'ils entendirent le cri affreux de Pupuce, les Maraudeurs cessèrent de sauter sur le lit et se précipitèrent à la fenêtre. Ils regardèrent partout avec de grands yeux, puis ils virent Pupuce, étendue sur le dos dans les rosiers et regardant le ciel d'un air extastique. On aurait dit un ange au Paradis. - Pupuce ! crie James - Elle est morte, elle est morte ! s'énerva Sirius D'un même mouvement, les Maraudeurs tournèrent les talons et courrurent pour sortir de la chambre, se poussant pour être le premier à sortir. Ils arrivèrent en même temps à la porte et, évidemment, ils tentèrent de passer tous à la fois. BANG ! Ils se heurtèrent au cadre de porte, se poussant encore pour passer. Finalement, Sirius laissa passer James et premier et ils dévalèrent tout les deux les escaliers quatre à quatre. - Pupuce est morte, han ! crie James à sa mère en passant devant le salon en courrant - Oui ... crie Sirius en faissant de même - Quoi ? dit Euphémia Potter avec de grands yeux Les Maraudeurs ne répondirent pas et sortirent dehors en coup de vent, filant à toute allure vers Amélia, qui était toujours immobile, son père agenouillé à ses côtés. James plongea comme un joueur de baseball et glissa jusqu'à sa soeur, tachant son chandail neuf d'herbe. - Pupuce, han ! Pupuce soit pas morte, soit pas morte ! la supplie t-il - Regarde, tu as vu ? Dit ? Z'est mon hibou, tu vois ? répond Amélia d'une petite voix sonnée en pointant le hibou qui était maintenant perché sur le treillis. James fit de grands yeux en entendant la voix de sa soeur. Elle n'était pas morte ? Ho ... Il jeta un oeil au hibou et se releva, affichant un air orgueilleux. Il avait courru comme un malade et s'était lançé par terre pour rien. Pupuce était même pas morte. Il essuya la main sur son chandail, tentant de faire disparaître les taches d'herbe, puis regarda son ami du coin de l'oeil. Lui aussi avec l'air presque insulté ! Pupuce leur avait fait peur pour rien. Ils allaient repartir, lorsque Euphémia Potter arriva en courrant. - Pas la peine, elle n'est même pas morte, lui dit James - James ! s'exclame Euphémia en s'agenouillant auprès de sa fille - Bha quoi ... c'est vrai, répond t-il Euphémia jeta un petit regard vers son fils, tout en aidant sa fille à s'asseoir. Aussitôt que Amélia montra un semblant de vie, le hibou vola jusqu'à elle et lâcha la lettre avant de repartir. La fillette poussa un petit cri d'excitation, prit la lettre et se leva hyper vite, comme si elle n'avais jamais tombé d'un toit. Elle sautilla alors sur place, toute énervée et en chantonnant : - Ze vais à Poudlard, han, ze vais à Poudlard, han, ze zuis un zénie, han, vais à Poudlard ! Elle courru vers James et Sirius, qui reculèrent vivement. Non, pas ça ! Trop tard ... Pupuce les serraient fort contre elle en couinant qu'elle allait à Poudlard. Ils se regardèrent tout les deux en roulant les yeux. Les vacances étaient finies ... il ne restait plus qu'à prier Merlin pour qu'elle ne soit pas à Griffondor. Le lendemain matin, Amélia se leva presque à l'aurore et prit son petit déjeuné. Elle avait si hâte ! Ils allaient tous au Chemin de Traverse pour chercher le matériel qu'il lui fallait. Elle avait lu la lettre à plusieurs reprises et n'avait pas l'intention qu'on lui achète ces trucs de bébés ! Elle les avaient tous lus ces livres, hors de question qu'elle doive encore tout refaire. Elle voulait les mêmes volumes que James, ça c'étaient des manuels à la hauteur de son génie ! Ses parents avaient eu beau lui expliquer qu'elle devait commençer par le début, Amélia ne voulait rien entendre. Après avoir mangé, elle nettoya son assiette et alla attendre dehors, tournant en rond comme une Furie sans proie. Ils étaient lambineux ! Comment pouvaient-ils prendre leur temps par une journée pareille ? Han ? Comment ? Elle se pencha, prit une petite roche et la lança contre la fenêtre de la chambre de ses parents. Tic ... pas de réponse. Elle en lança une autre ... Tic ! Cette fois, la tête de Fleamont Potter apparue, tout endormi et les cheveux en broussailles. Il regarda sa fille avec des yeux brumeux, sans vraiment comprendre ce qu'elle faisait là. - Tu zait quel jour on est ? Il faut aller au Zemin de Traverze, han .. tu t'en zouviens ? Dit ? questionne t-elle Monsieur Potter cligna des yeux et rentra la tête à l'intérieur deux secondes, avant de la ressortir. - Il est six heures du matin, Amélia, dit-il - Ze zait ... et après ?
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:32 | |
| - Et après, les boutiques n'ouvrent pas avant neuf heures ... va faire dodo, répond t-il avant de redisparaître
Amélia fit de grands yeux. Quoi ? Neuf heures ? Si longtemps ? Elle devait attendre trois heures ? Elle donna un coup de pied dans le vide, frustrée. Quelle idée d'ouvrir les boutiques à neuf heures ! Amélia s'assied vivement sur les marches du perron et regarda la route, le visage entre les mains. C'est tout ce qu'elle fit pendant trois heures. Lorsqu'elle était frustrée, elle savait rester immobile et aussi muette qu'une carpe. Lorsque, enfin, la porte d'entrée s'ouvrit derrière elle, la petite fille se leva rapidement, retrouvant son entrain.
Ils arrivèrent au Chemin de Traverse vers neuf heures trente. Amélia tentait toujours obstinément de convaincre ses parents de lui acheter les livres de cinquième année. Elle ne remarqua même pas que James partait tout seul de son côté, afin d'effectuer ses achats avec ses amis. Monsieur et Madame Potter furent négativement catégoriques et Amélia se mit à bouder jusqu'à la boutique d'Ollivander. Elle y entra, boudant toujours, et les bras croisés. Non, elle n'allait pas choisir une baguette ! Pas avant qu'ils aient dit oui. Fleamont regarda sa fille en soupirant légèrement, puis salua Monsieur Ollivander de la tête.
- Bonjour ! Tu est probablement Amélia Potter, dit Ollivander
Amélia jeta un petit regard au commerçant et ne répondit rien. Elle boudait ! C'tu clair ? Ollivander souria gentiemment, ayant l'habitude des caprices d'enfants et se dirigea vers une des étagères croulant sous les boites.
- On dit, que c'est la baguette qui choisit son Sorcier et non le contraire ... débute le commerçant, comme à toutes les fois - Pourquoi ? Dites ? Han ? Elles zont intellizentes ? Comment za ze peux ? Le bois, z'est pas vivant, vous zavez ? ne peux s'empêcher de dire Amélia
Elle décroisa les bras et regarda l'homme avec curiosité. Elle n'était plus fâchée, elle apprenait déjà des choses. Monsieur Ollivander, qui avait tendue la main vers une boite, se rétracta au moment où Amélia débuta ses questions. Il prit une toute autre boite et l'ouvrit en se dirigeant vers la fillette.
- On n'en sait rien, mademoiselle Potter, dit-il en lui tendant la baguette - Comment za ? Han ? demande Amélia - Prend la baguette, chérie ... dit Euphémia
Monsieur Ollivander sut d'instinct que cette baguette n'était pas la bonne au moment où Amélia posa d'autres questions. Toutefois, il était trop tard et la petite fille avait prit la baguette avant de l'agiter. KATABABOUM ! Le lustre explosa et tomba au sol. Amélia fit de grands yeux et regarda ses parents d'un air innocent.
- Z'est pas moi ! dit-elle aussitôt - Ce n'est pas grave, ma chérie ... ça arrive tout le temps, répond Fleamont en secouant son manteau
Amélia se mordit la lèvre inférieure posa doucement la baguette sur le comptoir. Elle regarda monsieur Ollivander d'un air déconfit et vit qu'il lui tendait déjà une autre baguette. Avec hésitation, elle la prit et la secoua un peu. Une douce chaleur l'envahit alors et une lumière dorée l'enveloppa. De nouveau, elle regarda ses parents avec de grands yeux, pendant que Ollivander lui prenait la baguette des mains.
- Bois d'Hêtre, 26 centimètres, contenant un crin d'Abraxan. Excellente baguette ... cela signifie que vous avez une grande force et que vous trouverez votre puissance au travers les livres et la connaissance - J'aime les livres, moi, vous savez ? Dites ? - Je n'en doute pas ! répond sérieusement Monsieur Ollivander
Amélia prit la boite qu'il lui tendais et regarda ses parents fièrement. Elle avait sa propre baguette à elle toute seule ! Elle n'allait put devoir voler la baguette de James pour s'entraîner. Puis, la sienne était beaucoup plus jolie ! De meilleure humeur, Amélia put profiter sereinement des dernières boutiques et achats, avant de retourner à la maison.
La petite fille passa le reste de la semaine à passer en revue tout son matériel. Elle sentais ses parchemins, caressait ses plumes et lavait son chaudron et sa baguette à tout les jours. James lui disait qu'à force de frotter, elle allait les faire disparaître, mais elle ne l'avait pas crut. Voir si c'était vrai !
La veille de son départ pour Poudlard, elle était très nerveuse. James et Sirius lui avaient dit que les premières années devaient traverser tout le Lac Noir à la nage. Mais, elle ne savait pas nager elle ! Comment elle ferait ? Elle était donc étendue sur son lit tentant de dormir en fixant le plafond. Mais, elle ne faissait que penser en cherchant un moyen d'apprendre à nager en une nuit. Il devait bien il y avoir un sort pour ça ? Mais, lequel ? James devait le savoir, lui ! Lentement, elle sortie de son lit et avança dans le couloir à pas feutrés. Elle ouvrit délicatement la porte de la chambre de son frère et y entra. Il dormait à poigts fermés, le chanceux.
- Zames ? Zames, tu dort ? Han ? Zames ? murmure t-elle - Oui, répond t-il
Amélia souria et grimpa dans le lit, marchant à quatre pattes jusqu'à l'oreillé. James ronchonna, prit l'oreillé en question et le mit sur sa tête. Amélia se coucha sur le côté et regarda son frère avec attention. Il ne bougeait pas. Il s'était rendormit ?
- Zames ?
Aucune réaction ... Elle se mit alors à tapoter l'épaule de James avec frénésie. Cette fois, elle eu une réaction. Il soupira fortement et lui tourna vivement le dos. Encouragée, elle poursuivit son manège.
- Quoi ?! dit-il d'un ton énervé - Z'est quoi le zort pour apprendre à nazer ? - ... Z'est quoi le zort pour apprendre à nazer ? Han ? Z'est lequel ? Dit ? Han ? Han ? Han ? - Aguagougou, répond James en soupirant
Amélia souria, satisfaite. Aguagougou, mais oui c'était évident ! Elle savait que son frère le saurait. Il n'était pas son héros pour rien.
- Merzi, Zames, dit-elle
James ne répondit rien. Il s'était rendormit aussitôt et il ronflait légèrement. Amélia souria et passa le bras par dessus lui, se blotissant contre son dos. Elle ferma les yeux et s'endormie bientôt, sécurisée par la présence de son frère.
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:38 | |
| En voiture ! James rêvait qu'il volait, la brise lui soufflant dans le cou. Lentement, il tendit la main pour attraper le Vif, mais il attrapa plutôt le tissu de sa taie d'oreillé. Il ouvrit les yeux et fronça les sourcils. Il sentais toujours le vent sur son cou. Il tendit à nouveau la main, cette fois pour saisir ses lunettes, qu'il mit sur son nez. Il se retourna ensuite et vit ... Pupuce ! Pupuce était dans son lit, endormie, et lui soufflait sa respiration dans le cou. James la regarda quelques secondes et souria d'un air coquin. Lentement, il pinça le nez de sa soeur et attendit. La réaction de Amélia ne se fit pas attendre. Elle battit un peu des mains en émettant un bruit de Sombral qui se noie, et ouvrit de grands yeux. Satisfait, James lui lâcha le nez. Sa soeur dormait tellement profondément, que c'était la seule manière de la réveiller. Enfin ... c'était la plus marrante. James se leva rapidement de son lit, avant de recevoir une taloche. - C'est le grand jour, Pupuce. J'espère que tu as appris à nager, dit-il Amélia se leva rapidement et contourna le lit en courrant. Tout en se dirigeant vers la porte de la chambre, ele murmurait « Aguagougou » d'un air concentré. Elle sortie de la chambre sous les rires de James. Elle passa sous la douche et revêtie une jolie robe bleue, que sa mère avait acheté pour l'occasion. Après avoir soigneusement refait ses nattes, elle descendit à la cuisine, tout ses bagages à la main. - On y va ? Han ? On y va là ? Dites ? Oui ? Han ? On y va ? questionne t-elle en se dandinant - Prend le temps de manger, ma puce, dit Madame Potter - Z'ai pas faim, moi, han ! On y va ? On y va ? Han ? Quand on part ? Han ? Quand ? James roula les yeux en soupirant. Ce qu'elle pouvait être excitée ! Merlin, et il était certain que ses parents allaient lui dire de prendre soin de sa petite soeur et de s'occuper d'elle et tout ! Il prit un muffin anglais et le lança à sa soeur. Amélia, qui ne put l'attraper parce qu'elle avait les mains pleines, le reçu en plein front. Elle regarda son frère avec de grands yeux. - Pourquoi tu m'as lanzé un muffin ? Han ? Dit ? Maman, tu as vu ? Zames, y m'a lanzé un muffin ! - James ! Excuse toi ! Compris ? dit Euphémia Potter - M'scuse ... marmonne James entre ses dents Amélia posa alors tout ses bagages au sol, y compris la cage contenant son chat Alginate. Le pauvre minet avait passé la nuit enfermé et il n'avait pas trop l'air de bonne humeur. Mais, Amélia n'en était pas du tout dérangée. Elle allait lui donner pleins de calins dans le train et il allait ronronner. Alginate était un bon chat. Elle se pencha, ramassa le muffin volant et alla s'asseoir. Après avoir lançé un léger regard à James pour voir ce qu'il mangeait, elle prit la même chose que lui pour déjeuner. Lorsque vint le temps de partir pour la gare, Amélia devint encore plus fébrile. Elle assomait son frère de questions. Allait-elle pouvoir aller dans le même compartiment que lui ? Allait-elle pouvoir lui emprunter Razmot pour envoyer des lettres ? Allait-elle être à Griffondor ? Allait-elle pouvoir jouer avec lui et ses amis à Poudlard ? Allait-elle savoir suffisament nager pour traverser tout le lac ? À toutes ces questions, James répondit non tout en poussant des soupirs d'exaspération. Elle n'allait pas pouvoir traverser le lac à la nage, parce qu'il allait la noyer dedans ! Ils traversèrent la passerelle 9 et 3/4 et James allait se hâter à s'éloigner lorsque sa mère l'arrêta. - James ... écoute moi bien, dit-elle en le regardant sérieusement. Je veux que tu t'occupes de ta soeur pendant le voyage et à Poudlard - Mais, M'man ! dit James. Elle n'a qu'à monter dans le train et s'asseoir dans un compartiment ! - James ! J'ai dit ! dit Madame Potter - O.k ! dit James en donnant un petit coup de pied dans le vide Euphémia Potter hocha la tête, puis se pencha vers sa fille. Son petit bébé entrait à Poudlard. Merlin que le temps passait vite ! Elle donna pleins de bisoux à sa petite dernière et la serra dans ses bras. - Soit sage ... et écoutes ton frère, d'accord ? - Oui, Maman ... promit ! dit-elle Écouter son frère ? Aucun problème ! Il était son héros, alors ... Amélia serra ensuite son Papa dans ses bras, puis prit la main de James. Elle ne devait pas se perdre ! Ho non, si elle se perdait, elle allait pleurer ! Manquer le train pour aller à Poudlard, ça ce serait la pire des choses au monde. James, obligé de trainer sa soeur, soupira fortement. Il salua ses parents, puis s'éloigna à la recherche de ses amis, Pupuce comme son ombre. Il les trouva facilement. Comme toujours, ils attendaient près de la locomotive, mais cette fois quelque chose avait changé. - Lunard n'est pas là ? Il ne doit pas aller chez sa grand-mère avant une semaine ... dit James « Chez sa grand-mère ... » c'était le mot de code qu'ils avaient trouvé pour parler de la condition de Remus lorsque des oreilles indiscrètes pouvaient entendre. Et, en fait d'oreilles indiscrètes, il y en avait deux particulièrement à l'écoute. - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Han ? demande Amélia - Vieux ! Non, justement ! Tu ne sait pas la nouvelle ? dit Sirius en ignorant Pupuce - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? redemande Amélia - Lunard à été nommé Préfèt ! Oui, oui ! dit Peter en ignorant aussi Amélia - Vraiment ? Hoouuuu ! On aura des passes droits ! dit James avec un grand sourire. Amélia leur lança un regard attristé. Ils faissaient comme si ele n'était pas là. Elle était toujours invisible pour eux. Alors, elle fit ce qu'elle connaissait le mieux pour attirer leur attention. Elle secoua la main de son frère avec vivacité. - Ze zuis là ... vous avez remarqué ? Ze zuis izi ... ze vais à Poudlard avec vous ... Zames ? - Oui, oui ... dit James en roulant les yeux - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Han ? redemande t-elle - Bon ... allons-y ! dit Sirius en prenant ses bagages. Les Maraudeurs prirent leurs bagages et montèrent dans le train. Hors de questions qu'ils disent quoi que ce soit à Amélia sur la grand-mère de Lunard. Des plans pour qu'elle pose trente six mille questions et qu'elle devine tout ! Non, ils n'allaient pas trahir Lunard. Amélia, tenant toujours la main de James, monta dans le train avec eux. S'ils étaient déterminés à ne rien dire, elle l'était tout autant pour savoir ! Elle leur posa donc la question en boucle jusqu'à un compartiment de libre. Tout le long, ils lui dirent de se taire, mais elle continuait de plus belle. Elle allait le savoir ! Une fois dans le compartiment, elle s'assied et ouvrit la cage de Alginate. Elle le prit dans ses bras et lui caressa la tête. - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Dites ? Pourquoi vous ne voulez pas me le dire ? dit-elle pour la quarantième fois - Les gars, j'ai trouvé quelque chose de fabuleux à essayer sur Servilius ! dit Sirius - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? - Dit ! dit James en se penchant en avant - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Qu'est ze qu'elle ... - Rien ! Pupuce arrête de parler ! dit Sirius - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? James et Sirius poussèrent un gros grognement d'énervement, pendant que Peter semblait hésitant. S'ils lui disaient qu'elle était malade, la vieille, Pupuce allait peut-être arrêter ? - Elle est malade ... dit Peter - Queudver ! dit James en le regardant d'un air accusateur - Je pensais que ... tente t-il de se justifier - Bha, pense moins ! dit Sirius - Elle est malade de quoi ? Han ? demande Amélia - Tu vois ? On ne te permet pas d'être notre ami pour penser ! dit Sirius - Elle est malade de quoi ? Encore une fois, les Maraudeurs roulèrent les yeux en marmonnant. Ils allaient lançer Amélia par la fenêtre ! Droit en bas du train, dans les fleurs ! Ils allaient avoir la paix ! Après avoir lançé un regard remplit d'avertissements à Peter, ils se remirent à ignorer Amélia, qui sans se fatiguer reposait ses questions sans fin. Peter avait répondu une fois, il allait peut-être répondre encore ? - Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Elle est malade de quoi ? Peter ? Qu'est ze qu'elle a za grand-mère ? Elle est malade de quoi ? Qu'est ze qu'elle ... - Bonjour ... dit un garçon à la voix rauque Amélia tourna la tête pour regarder qui avait parlé et fit de grands yeux. Hooooo ! C'était le plus beau gars qu'elle avait jamais vu ! Qui c'était ? Qui c'était ? Han ? Qui ? En tout les cas, il était beau ! Il était un peu plus grand que Sirius, mais un peu moins que James. Il avait les cheveux bruns et les yeux les plus doux qu'elle ai vu de sa vie. Et ... il avait des cicatrices au visage. Pourquoi ? Ce qu'il était trop mignon ! La petite fille ne pouvait plus parler, comme stupéfiée par la vision de cet être magnifique. Elle le suivit du regard pendant qu'il venait s'asseoir en face d'elle. Remus la regarda et lui souria. - Bonjour ... tu est sûrement la soeur de James ? Amélia fit à nouveau de grands yeux. Il lui avait sourit ! Et parlé ! Et, en plus, il savait qui elle était ! Le beau gars savait qui elle était ! Elle rougit légèrement, mais resta silencieuse, le fixant avec de grands yeux. Remus fit un petit air intrigué et regarda James. C'était la première fois qu'il voyait sa soeur, mais on lui avait dit qu'elle parlait sans cesse. Elle avait plutôt l'air timide ... James regardait sa soeur avec les mêmes grands yeux qu'elle. Elle avait quoi ? Elle était défectueuse ?
Dernière édition par Amélia Lupin le Lun 10 Juil - 21:08, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:39 | |
| Sa mère allait le disputer, si Pupuce était brisée !
- Pupuce ? dit-il d'un ton inquiet - ..., silence de Amélia - Pupuce ! Pupuce, répond ! dit Sirius en se levant d'un bond - Elle fait une crise de grippe de ché plus quoi ! dit Peter en se levant aussi - Ho non, ho non ! Pas la grippe du Strangulot ! Pas la grippe du Strangulot ! Elle est strangulée ! s'énerve James en se levant aussi
Les Maraudeurs regardaient Pupuce avec de grands yeux, sauf Remus. Lui la regardait plutôt calmement et avec attention. Elle n'avait pas l'air malade ... seulement intimidée. Il lui souria à nouveau un peu, tentant d'avoir l'air le plus aimable possible. Évidemment, cela n'arrangea pas les choses, Amélia se ramolissant un peu sur la banquette.
- Haaaaaaaa ! Va chercher Lily, han ! dit James à Peter
Peter blêmit et sortie en courrant du compartiment. Il avait vu Pupuce se ramollir, il l'avait vu ! Pupuce allait fondre ! Zou, plus de Pupuce ! Il courrait dans le couloir en poussant les personnes sur son chemin, avant d'ouvrir tout les compartiments en criant : « Pupuce se strangule ! » Si Lily ne s'y trouvais pas, il refermait la porte et recommençais à courrir. Pendant ce temps, James et Sirius paniquaient. Ils tentaient de faire reprendre vie à Amélia par tout les moyens. James passa la main devant les yeux de sa soeur, qui ne réagit pas. Énervé, Sirius se mit à la secouer comme un prunier.
- Patmol ... mais arrêtes, tu vas lui faire mal ! dit Remus - Elle va se stranguler et se liquéfier, Lunard ! Comme de la morve ! dit Sirius d'un ton paniqué
Amélia, qui jusque là n'avait pas réagit, trop absorbée par des sentiments nouveaux pour elle, se pencha sur le côté, afin de voir Remus caché derrière Sirius. D'un ton tout timide, elle lui demanda :
- Qu'est ze qu'elle a ta grand-mère ? Dit ? Elle est malade de quoi ?
Remus se figea quelques instants, puis jeta un regard à ses amis, qui semblaient confus. Il compris immédiatement qu'ils n'avaient rien dit et se sentie soulagé. Il reporta son attention sur Amélia et lui souria aimablement.
- Elle a la Ticortole ... c'est moi qui l'aide à faire son traitement chaques mois. Cela la fatigue beaucoup et moi aussi, lui dit-il
Amélia prit un air de totale compréhension. Ha ! La Ticortole ! Bha voilà ... c'était simple à dire, non ? Elle regarda son frère et Sirius d'un air sérieux.
- Il me l'a dit, vous voyez ? Han ? Z'était pas zi compliqué que za à dire. Pourquoi vous ne me rép ...
La porte du compartiment ouvrit à la volée et Peter, affichant un air paniqué, entra en traînant Lily. Elle allait sauver Pupuce ! Elle saurait quoi faire ! Les filles, ça soignaient toujours les gens, alors ...
- Elle est là, toute strangulée ! Vite, c'est la grippe du Strangulot, elle est toute rouge, elle va mourrir ! dit-il rapidement et sans respirer - Qui est strangulée, han ? Dit ? demande Amélia
Peter regarda Amélia avec de grands yeux. Elle ... elle était guérie ?! Aussitôt, il se tourna vers Lily, qui affichait déjà un air torve en tournant les talons. James attrapa Lily par le bras et celle-ci lui lança un regard perçant.
- J'te jure, han, beautée ! Elle faissait plus rien, han ! dit-il - Mais oui, c'est ça Potter ! Inventez que ta soeur est en train de fondre en se strangulant ... c'est la pire de tes inventions, ça ! dit Lily en se dégageant - Lily ! Trésor ! dit James - Z'est ta copine ? Han ? Dit ? Ton amoureuzes ? Pourquoi tu me la pas prézentées ? Han ?
Sirius se retourna et regarda Pupuce d'un air pas content. Encore une fois, elle avait joué la comédie ! Il alla s'asseoir en ronchonnant, imité par Peter. James, lui, alla vers la fenêtre du train et l'ouvrit. Il s'assied ensuite en croisant les bras. La fenêtre était ouverte, restait plus qu'à lancer Pupuce dehors ! Mais, ils n'eurent pas à le faire ... Amélia ayant repris son observation silencieuse de Remus, qui faissait déjà battre son coeur plus rapidement. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:45 | |
| Un génie à Poudlard Le silence règna donc quelques temps dans le compartiment, jusqu'à ce que Remus décide de le briser. Ils n'allaient qu'en même pas garder la bouche fermée tout le temps du voyage. Il marcha donc sur ses convictions et demanda à Sirius son idée pour taquiner Severus. Aussitôt, la conversation repris autour d'un sort qu'il avait découvert dans un vieux grimoire de son père. Cela s'appellait le Levicorpus, et cela semblait être fort interessant. Amélia, qui observait toujours Remus du coin de l'oeil, releva la tête et regarda Sirius. - Z'est quoi le Levicorpuz ? À quoi za zert ? Han ? demande t-elle - Oui, vieux ! Dit ! approuve James Amélia regarda son frère avec un grand sourire. Pour une rare fois, il ne lui avait pas dit de se taire et, en plus, il était d'accord avec elle. Ho, James n'avait pas fait ça de vraiment bonne foi. C'était simplement parce que lui aussi voulait savoir. Mais bon ... Tant qu'il était gentil avec elle, Amélia s'en foutais des raisons. Sirius les regardait tous avec des yeux brillants de malice, puis il s'appuya contre le dossier de la banquette. Il prit un air de conteur de légendes et dit : - Ça fait lever la personne dans les airs et elle se retrouve la tête en bas ! Je l'ai essayé sur Kreatur et c'est génial ! - Wouha ! On le fait sur Servilius dès qu'on le voit ! s'exclame James - Mais, z'est pas zentil, vous zavez ? s'insurge Amélia - On ne t'a rien demandé ! dit James en soupirant Amélia croisa les bras et lança un regard frustré à son frère. Alors, maintenant elle devait se taire ? Elle savait que ça ne durerait pas longtemps ! Si James voulait qu'elle ne lui dise rien, parfait ! Elle allait bouder et c'était tant pis pour lui ! Il ne profiterais pas de son génie ! Elle regarda ailleurs, vers Remus en fait, et elle ne dit pas un traitre mot le reste du voyage. Bientôt, Remus se leva enfin de rejoindre le compartiment des Préfèts. Amélia le suivit des yeux pendant qu'il sortais, puis remit Alginate dans sa cage. James, Peter et Sirius lançaient des regards furtifs à Amélia. Ce n'était pas normal qu'elle se taise comme ça. Qu'est ce qu'elle avait ? Elle bougeait, donc elle n'était pas strangulée. Habituellement, quand ils lui disaient de se taire, elle faissait tout le contraire. Alors pourquoi elle se taisait ? James tendit la main et attrapa une tresse de sa soeur, avant de tirer un peu dessus. Amélia le regarda sans rien dire. - Tu est nerveuse ? Tu verras, ça va bien aller, dit James Elle souria à son frère, heureuse qu'il se préoccupe d'elle. Plus de raison de bouder ! Elle se remit donc à jacasser comme une pie, posant des questions sur le temps que ça prend pour nager jusqu'au château. Contrairement à leurs habitudes, ils répondirent à toutes ses questions, trop heureux de la faire marcher. Le train s'arrêta enfin et elle suivit les Maraudeurs jusqu'à l'extérieur. Aussitôt qu'ils furent sortie, une grosse voix cria aux premières années d'aller le voir, mais Amélia ne s'en préoccupa aucunement. Elle suivait James et n'avais pas l'intention de le laisser d'une semelle. Les gars, trop occupés à discuter du Levicorpus, ne remarquèrent pas la présence de la petite fille, qui s'arrêta avec eux près des cariolles. Elle les trouvais très jolies, mais où étaient les chevaux ? Elle allait le demander à Sirius, lorsque la voix angélique s'éleva à nouveau, la faissant rougir. - James ... je crois que tu as été suivit, dit Remus en ouvrant la porte d'une cariolle - Quoi ? dit James en se retournant Il vit alors sa soeur et fit de grands yeux. Mais, qu'est ce qu'elle faissait là ? Elle n'avait pas été voir Hagrid ? Sirius et Peter regardaient Amélia du même air ahurit, ce qui la fit sourire. Ils étaient surpris ! - Ils zont où les zevaux ? demande t-elle - Mais, on s'en fout des chevaux ! Qu'est ce que tu fait ici ? demande James - Ze vais à Poudlard, tu zait ? Tu ne t'en zouviens pas ? questionne Amélia James soupira en roulant les yeux. Mais oui, évidemment ! C'était bien un réplique de Pupuce, ça ! Il laissa ses bagages à David et prit sa petite soeur par le bras, afin de la ramener vers les barques. Ce n'était pas vrai, Merlin ! Elle n'allait pas continuellement le suivre partout comme ça. Il marcha donc rapidement, ne répondant pas à ses questions sauf pour lui dire de cesser de parler. Lorsqu'ils arrivèrent aux barques, tout les élèves de première s'y trouvais et Hagrid allait partir. - Hagrid, attend ! Ma petite soeur n'est pas embarquée, dit James - Des barques ? Han ? Comment za, des barques ? Dit ? Tu m'avais dit qu'il fallait nazer, tu zait ? Il va falloir zauter dans l'eau ? questionne Amélia James fit un petit sourire en coin et souleva sa soeur de terre. Il l'a mit dans une des barques et lui lança un regard enigmatique avant de repartir en courrant vers les cariolles. Amélia le regarda avec de grands yeux et s'assied. Lentement, la barque se mit à glisser sur les eaux, mais des milliers de questions courraient dans son esprit. Il voulait dire quoi ce regard mystérieux ? Amélia jeta un bref regard au grand homme nommé Hagrid, puis se leva. D'un long bond agile, elle sauta sur la berge et se mit à courrir à toute vitesse vers les cariolles. Celles-ci étaient déjà en marche, mais Amélia courrait très rapidement. Elle arriva donc assez facilement à leur hauteur et sauta sur le derrière de l'une d'elle. Elle s'agrippa et se laissa mener jusqu'au château. Il était magnifique ! Amélia pouvait voir les immenses tourelles et les lueurs des fenêtres. Elle ne pensait pas que Poudlard était aussi gigantesque et fabuleux. Les yeux brillants, elle ne quittait pas l'édifice du regard, un sourire enchanté aux lèvres. Lorsque la cariolle s'arrêta, elle sauta en bas et partie à la recherche de son frère. Tout le monde étant plus grands qu'elle, elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour voir. Elle devait le trouver ! Amélia marcha donc parmi les élèves plus vieux, jusqu'à ce qu'elle entende un rire particulier. Un rire qui ressemblait à « ouaf ouaf ». Elle fit un grand sourire et suivit le son du rire de Sirius, jusqu'aux Maraudeurs. - Zalut, han ! dit-elle d'un ton enjoué Sirius cessa aussitôt de rire et fit de grands yeux en se figeant sur place. À ses côtés, James faissait de même, alors que Peter regardait Amélia en clignant des yeux. Comme ils ne bougeaient pas, Amélia tendit la main et tapota sucessivement l'épaule de James, Sirius et Peter. Cette fois, plus de doute, ils n'hallucinaient pas ! - Ze zuis izi, han ! Youhou, vous m'entendez ? Dites ? Han ? James et les autres se retournèrent en roulant les yeux. S'ils l'entendaient ? Oui, malheureusement ! Ils regardèrent Amélia tout les trois avec de grands yeux n'annonçant rien de bon. - Qu'est ce que tu fait ici ? demande James du même ton que leur père. - Ze vient à Poudlard, han ! Ze te l'ai dit tantôt, tu zait ? Tu t'en zouviens pas ? Han ? dit Amélia en roulant les yeux Cette fois, s'en fut trop. James émit un genre de son ressemblant vaguement au cri du cerf, un « foui » exaspéré, et il prit sa soeur dans ses bras. Surprise, Amélia poussa un petit cri et s'accrocha au cou de son frère. Qu'est ce qu'il faissait ? Sans attendre, James se dirigea vers le lac d'un pas déterminé. On allait voir si le sort Aguagougou fonctionnait ! Puis, il l'avait dit ... il allait la noyer dans le lac ! Amélia regardait autour d'elle, en faissant des tatas à ceux qui les regardaient bizarrement. - Où on va ? Han ? Zames ? Où tu m'amènes ? Dit ? Voir une zurprize ? Z'est za ? Han ? - C'est ça, oui ! répond t-il entre ses dents Amélia souria, puis apperçut le lac. Elle fit de grands yeux et se débattie en criant à James de ne pas la lançer dans le lac, qu'elle n'avait pas bien apprit le sort, qu'elle ne voulait pas mouiller sa jolie robe, mais rien à faire. James n'écoutait pas, alors elle se mit juste à crier « haaaaaaa » d'un cri strident, afin de le rendre sourd. Peut-être qu'il allait la lâcher ? Remus, qui était plus loin avec Lily se retourna en entendant le cri perçant. Il fronça les sourcils et il courru vers le hurlement, suivit de Lily. Le spectacle qu'ils virent pourrait se décrire ainsi : Sirius sautillant un peu partout en encourageant James, qui faissait des mouvements d'élans vers le lac. Dans ses bras, une Amélia qui beuglait comme une Mandragore et Peter qui regardait tout ça sans bouger. - Potter ! dit fortement Lily en allant vers James. Pose là tout de suite par terre ! James allait lançer sa soeur dans le lac, lorsqu'il entendit la douce voix de Evans. Il se retourna donc, Amélia toujours au sec, et fit un sourire charmeur à Lily. Presque au même moment où il se retournait, Sirius se précipita sur Pupuce et lui mit la main sur la bouche. Il fallait que Lily puisse entendre James parler ! - Evans ... tu est encore plus belle qu'il y a deux minutes, mon trésor, dit James en imitant le ton enjôleur de Sirius - Potter, je ne rigole pas ... pose ta soeur au sol et tiens toi tranquille ! Et toi, Black, retire ta main de sa bouche ! ordonne Lily Sirius se contenta de faire un léger sourire provocateur et laissa sa main en place. Mais ... pas pour longtemps. On entendit un son dégoûté et Sirius retira vivement sa main. Amélia venait de lui baver dedans. La petite fille voulait être présentée, c'était pour ça ! Avec un grand sourire, elle dit d'un ton de bonne humeur. - Bonzour ! Ze zuis la zoeur de Zames, tu zait ? Dit ? Ze m'appelle Amélia, han et tu est l'amoureuzes de Zames ? Z'est za ? Lily ? Han ? Ho, il est ...
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:45 | |
| Amélia repoussa la main de Sirius qui retournait sur sa bouche.
- Il est zentil, han ! Z'est le plus zentil au monde tu zait ? Et il ...
James lâcha subitement sa soeur. Si elle pouvait se couper la langue, ça l'arrangerait ! Amélia tomba au sol, sur le derrière. Sans se démonter, elle se releva et alla vers Lily, qui la regardait d'un air ahurit. Honnêtement, elle ne savait pas comment réagir. La petite fille disait qu'il était gentil, alors qu'il allait la lançer dans le lac ? Elle jeta un léger regard à Remus, puis reporta son attention sur Amélia, qui parlait sans cesse.
- Heu ... amorçe Lily - ... et tu zait quoi ? En plus, il est mignon et il est touzours de bonne humeur et il ... poursuivit Amélia sans se rendre compte que Lily voulait parler
Les Maraudeurs, particulièrement James et Sirius, regardaient la scène avec un fort amusement. Lily faissait connaissance avec la pie bavarde et c'était hilarant. Surtout que Amélia parlait des qualités de James, ce qui ne manqua pas de gonfler l'égo de ce dernier. Remus, tant qu'à lui, devait avouer qu'il trouvais ça amusant, mais ils devaient se rendre dans la Grande Salle. Il s'avança donc vers Amélia et lui posa délicatement une main sur l'épaule. L'effet fut automatique ... Amélia se tut subitement et regarda Remus avec de grands yeux et les joues légèrement rosies.
- Pardonne moi ... mais nous devons aller au château, lui dit-il doucement
Amélia se sentie fondre sous son regard et sa voix douce. Allez au château ... Merlin, on aurait dit qu'il était son Prince quand il disait ça. Comme dans le conte Moldu, Cendrillon ! Elle hocha la tête en lui souriant et ils partirent tous vers Poudlard.
Ils entrèrent et se dirigèrent immédiatement vers la Grande Salle. Amélia était intarrisable et ne cessait de poser des questions. Personne ne lui répondait mit à part Remus, ce qui la faissait encore plus parler. Plus elle posait de questions, plus elle entendait sa voix. Le groupe finit par arriver à destination et tout le monde, sauf James et Amélia, allèrent s'asseoir. Non pas que Amélia n'aurait pas aimé aller s'asseoir à la table des Griffondor, non, non ! Mais, James la tenais fermement par un bras et la traînais vers la table des Professeurs, où Dumbledore les regardaient d'un air ébahit.
- Monsieur Potter, que fait votre soeur avec vous ? dit-il en les regardant par dessus ses lunettes - Z'ai zauté zur une carriole, vous zavez ? Dites ? Z'est vous Dumbledore ? Han ? dit fièrement Amélia - Je vois ... dit Dumbledore en souriant un peu. Hé bien oui, c'est moi ... - Pardon Professeur .. je n'ai pas put rien faire, s'excuse James avant de regarder sa soeur. Toi, reste ici et attend ! - Mais ... commence Amélia
Trop tard ... James s'éloignait pour aller s'asseoir à la table des Griffondors. Amélia fit une petite moue, puis regarda tout le monde attablés aux diverses tables. Il y avait tant de personnes, qu'elle se demandait si elle parviendrait à toutes les compter. Son regard biffurqua vers un tabouret, sur lequel était posé un vieux chapeau. Elle fit de grands yeux et alla vers le tabouret prenant le Choixpeau dans ses mains. Sirius donna un petit coup de coude à James, qui tourna la tête et apperçu sa soeur avec le Choixpeau Magique dans les mains.
- Mais, qu'est ce qu'elle fait ? dit James - Elle va discuter avec lui, peut-être ... pouffe Sirius - Miss Potter .. que faites vous ? demande Dumbledore
Amélia tourna la tête vers lui et lui fit un grand sourire.
- Ze peux le mettre tout de zuite ? Han ? Dites ? Ze peux ? Comme za, za zauvera du temps, demande t-elle - Non, ça ira miss Potter ... lui dit Dumbledore en souriant
Amélia haussa le épaules et redéposa le Choixpeau. Elle commençait à trouver le temps long toute seule en avant. Elle regarda James, Sirius et Peter avec l'envie d'aller les rejoindres. Toutefois, elle ne savait pas si elle pouvait. Afin de passer le temps, elle biffurqua son regard vers Remus. Il parlait avec Sirius et lui souriait. Ce qu'il était beau ! Non, pas beau ... sublime ! Doucement, un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Lorsque les portes s'ouvrirent elle n'en eu à peine conscience.
Minerva McGonagall s'avançait avec les premières années, lorsqu'elle vit une petite fille déjà à l'avant. Elle lança un regard intrigué à Dumbledore, qui lui fit signe que ce n'était rien. Avec un léger pinçement de lèvres elle déroula le rouleau de parchemin et débuta l'appel des noms.
- Rory Zanavir ...
Amélia attendait impatiemment son tour, se dandinant sur place. Elle était un peu nerveuse .. elle voulait tellement aller à Griffondor avec son frère. Puis, comme ça elle pourrait voir Remus plus souvent. Un petit garçon aux cheveux blonds et bouclés se pencha alors vers elle pour lui parler à l'oreille. James, qui observait attentivement sa soeur, se figea et fit de grands yeux. C'était qui ce petit blond et qu'est ce qu'il voulait à sa soeur ?
- Bonjour .. je suis Octavus, dit le garçon - Amélia, han ... murmure t-elle
James fit encore plus de grands yeux. En plus, Pupuce lui répondait ! Il jeta un regard vers Sirius qui regardait aussi le petit blondinet d'un air suspiçieux. Non, non ! Il allait arrêter de tourner autour de Pupuce celui-là !
- Octavus Pranolol, appelle McGonagall
Le dit petit blond s'avança pour aller sur le tabouret. James, Peter et Sirius pouffèrent tout bas. Octavus Pranolol ! C'était un nom idiot et en plus super laid ... comme le ti blond, qui fut répartie à Serdaigle.
- Amélia Potter ...
James fit de grands yeux et prit la main de Sirius, qu'il serra fort en murmurant : « pas avec nous ! » Pas qu'il n'aurait pas été fier, mais ils n'auraient jamais la paix. Amélia jeta un regard vers James et lui fit tata, avant d'aller vers le tabouret et de s'y asseoir. Le Professeur McGonagall mit le chapeau au dessus de la tête de Amélia et l'y déposa. La réaction du Choixpeau ne se fit pas attendre ...
- Serdaigle, annonce t-il d'un ton nasillard
Amélia regarda le Professeur McGonagall d'un air paniqué. Elle fit vivement non de la tête, ses tresses allant dans tout les sens et fit de grands yeux et s'accrochant au tabouret, comme pour empêcher quiconque de la faire se lever.
- Ze veux pas aller à Zerdaigle ! Ze veux Griffondor comme Zames, moi, han ! Le Zoixpeau z'est trompé, vous zavez ? On recommenze, han ! dit-elle - Miss Potter, vous êtes une Serdaigle ... allez vous asseoir, dit McGonagall
Amélia sautilla un peu sur le tabouret en disant non d'une petite voix, mais elle finit par obtempérer. Elle se leva et alla vers la table des Serdaigles en traînant les pieds. Avec une moue, elle s'assied à côté de Octavus et croisa les bras. Après un immense soupire, elle se décida à regarder vers son frère. Elle avait peur qu'il soit déçu, mais non ... Il la regardait avec un grand sourire et il lui montra le pouce, imité par Sirius. Aussitôt, Amélia cessa de bouder et accepta son sort ... un génie était maintenant entre les murs de Poudlard. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:48 | |
| Moi, moi, han ? Moi ? Amélia marchait dans un des couloirs de Poudlard, une tonne de livres dans les bras. Elle en portait tellement, qu'elle ne voyait presque rien devant elle. En fait, dès l'aube, elle était passée à la bibliothèque et avait parcourue les allées d'un air émerveillé. Elle avait passé le doigt sur plusieurs livres, puis les prenaient, augmentant de plus en plus sa charge. Puis, comme elle en avait trop, elle les avaient fait léviter devant elle jusqu'à Madame Pince. La bibliothécaire avait carrément refusé de tout lui prêter. Soixante livres, c'était trop ! Amélia l'avait regardé avec de grands yeux, avant de lui demander pourquoi. Apparemment, elle ne pouvait qu'en louer dix à la fois. Juste ça ?! Évidemment, elle avait défendue son point en parlant sans arrêt, si bien que Madame Pince avait conscentie à lui en prêter quinze, mais pas plus. Voici donc Amélia, dans le couloir, en direction de son premier cours. En chemin, elle croisa son frère et ses amis, qui se dirigeaient vers leur cours de Potions. Tout ce qu'ils virent d'elle se résuma à des jambes, des mains et le dessus d'une tête. Amélia, tant qu'à elle, ne les vit même pas et entra dans son cours de Sorts et Enchantements. Elle pencha un peu la tête de côté pour voir quelque chose et se dirigea vers une place libre. Doucement, comme s'il s'agissait de trésors préçieux, elle déposa les livres, puis s'assied à sa place. Elle regarda le Professeur Flitwick et souria. Il était si petit ! On aurait dit une poupée animée. Amélia l'aima tout de suite, d'autant plus qu'il était son Directeur de Maison. Elle prit trois de ses livres et les ouvrit en attendant que le cours débute. Il s'agissait de « Métamorphose avançée niveau 2 », « Les Créatures Magiques version 3 » et « Potions avançées niveau 2 », tous des livres de sixième année. Pour les manuels de cinquième, elle n'aurait qu'à voler ceux de James, comme d'habitude. - Bonjour ... dit le Professeur Flitwick de sa voix feluette Amélia referma ses livres et regarda le Professeur avec attention, en croisant les mains devant elle. Elle avait hâte de savoir sur quoi porterait le cours ... le Gerstart Gif, espérait-elle. - Le cours d'aujourd'hui portera sur le Wingardium Leviosa ... à quoi sert-il ? Amélia prit un air déconfit, mais leva toutefois la main. Le Wingardium Leviosa ? Mais, c'était un sort bébé facile ! Franchement, le Professeur Flitwick les prennaient pour des idiots ? Elle soupira et regarda autour d'elle. Personne n'avait levé la main ! Personne sauf elle ... mais voyons ! - Miss Potter ? dit le Professeur Flitwick - Le Wingardium Levioza zert à faire léviter des obzets devant zoi, afin de les déplazer, dit Amélia en baissant la main - Excellent, miss Potter ... et qui inventa ce sort ? Amélia releva aussitôt la main en sautillant un peu sur sa chaise. Elle voulait répondre, elle savait, elle voulait répondre ! Le Professeur Flitwick la regarda en souriant un peu. Cela faissait différent d'avec James Potter qui passait son temps à rêvasser en classe. Comme personne d'autre n'avait levé la main, il lui redonna la parole. Amélia rebaissa la main aussi vite qu'elle l'avait levée. - Z'est Zamuel Zanzez qui à inventé le Wingardium Levioza en 1201, han, parze qu'il voulait déplazer des cazes de Dragons plus fazilement, vous zavez ? Han ? Za lui a prit deux ans pour trouver et il a réuzzit en 1201. Vous zavez de quoi il avait l'air ? Dites ? Il avait les zeveux noirs, han, et les yeux noirs auzzi. Ze le zait, z'ai vu za photo dans un livre, une revue zcientifique parze que ze ... - Miss Potter ... dit Flitwick - ... ze zuis abonnée et Zamuel Zanzez à auzzi ... - Miss Potter ! - Quoi ? Han ? demande Amélia d'un ton surpris Amélia regardait le Professeur Flitwick avec de grands yeux. Quoi ? Elle n'avait pas dit la bonne réponse ? Mais oui, han ! Elle était certaine que c'était Samuel Sanchez qui avait inventé le Wingardium Leviosa, en 1201 en plus ! Elle ne pouvait pas s'être trompé, c'était impossible ! - Z'est Zamuel Zanzez qui .. recommence t-elle - Oui, oui .. c'est bien Samuel Sanchez l'inventeur du Wingardium Levi ... - Pourquoi vous avez dit mon nom alors, han ? dit Amélia Flitwick la regarda d'un air ébahit. Cette petite fille était ... particulière. Il lui souria, puis poursuivit son cours. D'instinct, il savait déjà qu'il valait mieux ne rien dire, afin de ne pas la faire parler sans arrêt. Il leur montra donc comment réaliser le sort et leur demanda de le faire. Amélia fit à nouveau de grands yeux. Quoi ? Mais ... elle savait faire le Wingardium depuis quatre ans ! Non, non ... les autres ne le savaient pas ? Elle regarda autour d'elle et vit des visages concentrés sur la tâche ... Octavus tenta le coup, mais sa plume restait obstinémment en place. Amélia en était presque insultée ... voyons donc ! - Octavus, han ! Z'est fazile ... tu zait pas le faire ? - Toi, tu peux ? Lui demande t-il Amélia eu un petit rire, comme s'il lui demandait si elle était une fille. Bien entendue qu'elle le pouvait, elle était un génie ! Elle regarda Octavus d'un air désolé pour lui et lui tapota l'épaule. Le pauvre était attardé ... - Regarde, han, dit-elle en tendant sa baguette sur sa pile de livres - Faut le faire sur la plume, dit Octavus - Zhut, han ! Ze me conzentre, tu vois pas ? dit Amélia Oui, elle devait se concentrer, non pas pour réussir le sort, mais pour ne pas zézéyer. Si elle prononçait « Wingardium Levioza », elle allait tout rater. Octavus se tut et la regarda d'un drôle d'air. Elle n'allait jamais réussir à le faire sur tout un tas de livres. C'était trop lourd pour débuter. Amélia prit une grande respiration et dit lentement et avec soin : - Wingardium Leviosa ... Aussitôt la pile de livres s'éleva dans les airs, flottant devant eux. Souriante, elle regarda Octavus, qui la regardait d'un air complètement ébahit, la bouche toute grande ouverte. Cela la fit sourire encore plus, caressant son égo Potter. - Tu vois ? Han ? Z'est fazile ... ze fait za depuis quatre ans, tu zait ? dit elle fièrement - Mais ... comment tu fait ? dit Octavus d'un ton admiratif Amélia n'eu pas l'occasion de répondre, que le Professeur Flitwick allait vers elle, aussi rapidement que lui permettaient ses petites jambes. Il grimpa les escaliers avec difficulté, puis s'arrêta devant elle, presque en extase. - Miss Potter ! Mais ... mais c'est merveilleux, fabuleux ! Regardez, groupe ... un sublime Wingardium Leviosa ... sublime ! Miss Potter ... j'accorde cinquante points à Serdaigle ! dit-il d'un ton enjoué, avant de repartir Le Professeur Flitwick était complètement en pâmoison. Ce qu'elle était douée cette petite Potter ! Grâçe à elle, Serdaigle allait peut-être pouvoir gagner la Coupe des Quatre Maisons ! Merlin, cette petite était une bénédiction, une bénédiction ! Le petit homme, tout heureux, poursuivit son cours en aidant les autres, et Amélia, instinctivement et sans qu'on lui demande, fit de même ... ce qui lui value dix autres points. Le cours se termina donc, Amélia ayant amassé pas moins de soixante et dix points pour sa maison, à elle toute seule et après un seul cours. Par le fait même, elle était devenue presque aussi populaire que James, les élèves de première année de Serdaigle la suivant partout et voulant absoluemment lui parler. Elle quitta donc le cours, suivit de sa horde de nouveaux fans, afin de se rendre dans son cours d'Histoire de la Magie. Cette fois, elle ne portais pas ses nombreux livres ... non, Octavus en portait une partie et un autre gars de Serdaigle, un dénommé Jordan, un petit garçon aux cheveux fonçés et aux beaux yeux noirs, portait le reste. C'est ce spectacle que virent les Maraudeurs, qui sortaient de leur cours de Potions. James se figea sur place et devint rouge cramoisit, puis blanc ... Alors, non ! Sirius suivit son regard et prit la même expression, tandis que Peter haussait les épaules et que Remus penchait la tête sur le côté d'un air légèrement amusé. James et Sirius se précipitèrent vers Pupuce et ses ... fans et leur bloquèrent le passage, Sirius foudroyant le petit blond du regard, pendant que James regardait sa soeur avec du feu dans les yeux. - C'est qui eux ? Et pourquoi ils portent tes livres ? dit James - Ouais ... Pupuce n'est pas handicapée, p'tit, elle peux porter ses livres toute seule ! dit Sirius en poussant un peu le ti blond - Ouais ! Rend les lui ! ajoute James en arrachant presque les livres des mains de Octavus, qui ne savait pas trop quoi faire Remus soupira et regarda le plafond quelques instants. Ça y est, ça recommençais ... Il rebaissa la tête et s'avança vers le groupe, regardant ses amis d'un air grave. Amélia regardait les Maraudeurs avec de grands yeux, puis se mit à parler d'un ton pas du tout heureux. - Z'est mes amis, han ! Octavuz et Zordan, tu zauras, han ... et ils portent mes livres parze qu'ils m'aiment bien, han et que ze ... - Comment ça ils t'aiment bien ! s'exclame James d'un ton énervé - Ouais ! Les ti morpions, Pupuce c'est pas touche, compris ? Que je vois un seul d'entre vous tenter de l'amener derrière les gradins de Quidditch et zou ! Je lui casse sa sale tronche de larve, compris ? dit Sirius de son ton le plus mauvais, imitant sa mère - Les gars ... ils veulent seulement être gentils, et ... amorçe Remus - Ha ouais ! Bien les seuls qui peuvent être gentils avec Pupuce c'est nous ! dit James d'un ton énervé Il sauta presque sur le pauvre Jordan et lui arracha les livres de sa soeur, pendant que Sirius faissait de même avec ceux que portaient le ti blond au nom de Botruc. Amélia fit de grands yeux et regarda son frère en marmonnant. Hey, han ! Pourquoi il n'était pas gentil avec ses amis ? Octavus et Jordan ne faissaient rien de mal ! James lança un regard noir aux petits garçons et mit vivement les livres de sa soeur dans les bras de Remus. Sirius émit un genre de grognement de chien et fit de même, Remus se retrouvant donc avec quinze livres plus les siens dans les bras. - Suit nous ! dit James à sa soeur Il tourna les talons et marcha d'un pas fâché vers la salle d'Histoire de la Magie, suivit de ses amis et de Amélia, qui le bombardait de questions. Elle ne comprennait pas ! Pourquoi James et Sirius avaient-ils été méchants avec ses amis ? Il allait falloir qu'ils s'excusent ! - Zames ? Pourquoi tu as été mézant ? Pourquoi Ziriuz et toi avez été mézant avec mes amis ? - Parce que ce sont des petits imbéciles qui vont te faire pleurer ... dit Sirius qui affichait un air tout aussi bourru que celui de James - Me faire pleurer ? Mais pourquoi ? Han ? Pourquoi mes amis me feraient pleurer ? Dites ? Z'est mes amis ! Ils portaient zuste mes livres, pour ... - Pour pouvoir mieux t'amener derrière les gradins de Quidditch ... dit Sirius en serrant les poigts - Mais pourquoi faire ils m'amèraient là ? Han ? Dit ? Pourquoi ? Il y a rien à voir zous les gradins de Quidditch, tu zait ? Dit ? Ils portaient mes livres parze que z'ai fait gagner zoizante dix points à ma maizon et ...
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:48 | |
| Amélia s'arrêta subitement de marcher, car James et ses amis venaient de faire de même. James, Peter et Sirius la regardaient d'un air estomaqué, tandis que Remus lui souriait. Amélia rougit un peu devant le sourire de Remus, sourire qu'elle lui rendit timidement, puis elle regarda son frère et les autres, qui regardaient les sabliers avec des airs de Merlan frit. Elle tourna aussi la tête vers les sabliers et souria. Ils marquaient 85 points à Serdaigle, 30 à Griffondor, 25 à Serpentard et 10 à Poufsouffle ... après un seul avant midi de cours ! Merlin, sa soeur allait faire gagner Serdaigle et les humilier ! James regarda sa soeur avec de grands yeux.
- Peux tu être moins intelligente ? dit-il - Tu me trouves intellizente ? Han ? Pour de vrai ? Dit ? Han ? Tu trouves que ze zuis un zénie ? Dit ? questionne Amélia en se dandinant sur place
James ne répondit pas et il s'en alla, suivit de Sirius et Peter. Non, il n'allait pas répondre à ça ... pas question ! Oui, il croyait que sa soeur était intelligente, qu'elle était un génie. Mais, jamais au grand jamais il allait lui avouer ! Des plans pour lui faire la grosse tête. James ne voulait surtout pas que sa soeur devienne comme lui, même s'il ne se pensait pas aussi tête enflée qu'on le disait. Il laissa donc sa petite soeur plantée là comme une Mandragore et s'éloigna. Amélia, restée seule avec Remus, regarda son frère et ses amis s'éloigner, avant de porter son attention sur Remus. Il la regardait, la tête un peu de côté. Elle lui souria, rougissant un peu à nouveau et se dandinant d'un pied à l'autre. C'était la première fois qu'ils étaient tout seuls et elle ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire. Si elle lui prennait la main, il allait l'embrasser ? Han ? Elle n'eut pas l'occasion de faire le test, Remus ayant recommençé à marcher vers la salle d'Histoire de la Magie. Elle le suivit donc, le coeur joyeux et l'âme au Paradis. Remus l'accompagnait jusqu'à son cours, il l'accompagnait ! Il aurait put lui redonner ses livres, mais non ! Au lieu de ça, le plus beau gars de l'Univers portait ses livres et l'accompagnait à son cours.
Ils arrivèrent trop rapidement au goût de Amélia et Remus l'accompagna même jusqu'à sa place. Il posa les livres de la petite fille sur sa table et lui souria. Amélia ne put s'empêcher de rougir un tantinet et elle fit de grands yeux lorsqu'il se pencha légèrement vers elle. Il allait l'embrasser, il allait l'embrasser !
- Moi, je trouve que tu est un génie, Amélia ... lui dit-il de sa douce voix rauque
Il se redressa, lui souria une dernière fois et quitta la salle de classe, laissant une Amélia aux jambes toutes molles derrière lui. Elle se laissa tomber sur sa chaise, fixant un point vague devant elle, un léger sourire rêveur aux lèvres. Pour une des rares fois de sa scolarité, Amélia ne rapporta aucun points à Serdaigle, trop occupée à dessiner des coeurs remplit du prénom de Remus sur ses parchemins. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Lun 13 Oct - 18:51 | |
| Pikpik Lentement, dans une danse paresseuse, les feuilles des arbres de la Forêt Interdite se mirent à tomber. Le mois de septembre laissa sa place au mois d'octobre, qui se fit maître des lieux, soufflant son vent frisquet sur les visages. Amélia, qui adorait cette période de l'année, passait le plus clair de son temps sous une haie de Peupliers, à lire une tonne de livres. La petite fille ne s'étais pas lasée de la bibliothèque de Poudlard et, bien qu'un seul mois c'était écoulé, elle avait déjà lu près de 225 manuels. Mme Pince se plaisait à dire au personnel enseignant, que la petite Potter dormirait dans la bibliothèque si elle ne la mettais pas dehors. Le pire, c'était qu'elle avait tout à fait raison. Secrètement, les Professeurs faissaient même des paris entre eux. À 225 livres par mois, miss Potter devrait lire 2250 livres par année ... Comme la bibliothèque de Poudlard en contenait 10 000, allait-elle passer au travers ? Selon les Professeurs Flitwick et Slughorn, assurément ! À 2250 volumes, en sept ans, cela donnait 15 750 ... il allait falloir en acquérir d'autres ! C'était à ce pari amusant qu'Irma Pince songeait en voyant Amélia Potter se diriger vers elle, ses quinze nouveaux livres flottant devant elle. Avec précautions, Amélia les fit se déposer puis souria à Mme Pince. - Bonzour Mme Pince ... vous allez bien ? Dites ? Han ? Z'ai remarqué quelque zoze, vous zavez ? - Je vais bien, miss Potter, dit Mme Pince La bibliothécaire nota le premier livre sur une fiche d'emprunt, puis regarda la jeune fille curieusement. Qu'avait-elle encore remarqué, par Merlin ? Amélia regardait attentivement le travail de Irma, puis lui souria. - Z'ai remarqué qu'il n'y a pas de revues zcientifiques izi ... que des livres, vous zavez ? Dites ? Ze zuis abonnée à la revue « Zcienzes et biozimies magiques » ... vous voulez le coupon d'abonnement ? Dites ? Han ? Pour abonner Poudlard, peut-être que des élèves aimeraient za ? dit-elle en tendant le coupon à Mme Pince. Avec un petit sourire, la bibliothécaire prit le coupon, bien qu'elle se douta que quiconque soit intéressé par la revue « Sciences et Biochimies Magiques ». Elle remercia Amélia, qui fit une mine réjouit, puis termina de noter les volumes. Il fallait surtout bien tout inscrire ... pour les paris ! Et voilà ... quinze de plus, le compte était à 240 ... et nous n'étions que le premier octobre ! Amélia, inconsciente qu'on pariais sur elle, refit léviter sa pile de volumes et sortie de la bibliothèque d'un pas enjoué. Il lui restait environ une heure et demi avant son cours de Soins aux Créatures Magiques. Elle avait donc le temps d'aller sous les Peupliers. Portant déjà sa cape, elle se dirigea vers le hall et sortie du château. Elle arrêta de marcher, prenant une grande respiration et laissant l'air frisquet lui purifier les poumons. Elle souria, tout en regardant autour d'elle. James et les autres n'étaient visibles nul part. Ils se cachaient ? Han ? Mais pourquoi ? Ils la trouvaient fatiguante ? Amélia soupira profondément et agita légèrement sa baguette. Aussitôt, ses livres se mirent à avancer et elle les suivit jusqu'aux Peupliers, où elle s'assied. Précautieusement, elle prit le premier livre et l'ouvrit, le lisant avec passion. Il s'agissait d'un livre d'astronomie assez poussé, mais elle adorait l'astronomie. Elle adorait tout les cours ! Amélia lisait maintenant depuis près d'une heure. Elle venait de terminer le livre d'astronomie et amorçait un deuxième ouvrage sur les Runes. Totalement absorbée, elle n'entendait pas le petit « couic couic » qui brisait le silence autour d'elle. C'était un léger cri, presque comme un pleurs de fée ... un « couic couic » démunie. Puis, un bruissement à ses côtés fit bouger des feuilles mortes, qui touchèrent à sa jambe. Amélia releva les yeux et regarda les feuilles avec attention. Avait-elle halluciné ? Han ? Mais non ... les feuilles bougèrent à nouveau et un léger « couic couic » se fit entendre. La petite fille fit de grands yeux et posa doucement son livre à ses côtés. Elle ne détachait pas son regard des feuilles en se mordant la lèvre inférieure. Il y avait une bête qui faisait couic et qui faisait bouger les feuilles ! Tout lentement, elle tendit la main pour retirer une feuille, mais ... couic ! Rapidement, Amélia retira sa main en faisant de grands yeux. Elle avait un peu peur ... et James et Sirius n'étaient pas là. Ils n'étaient jamais là quand elle en avait besoin ! Elle murmura pour elle même qu'elle était capable, qu'elle était un génie, puis elle re-tendit la main. Doucement, elle retira une feuille du bout des doigts et vit ... - Ho, han ! s'exclame t-elle avec de grands yeux Un tout petit bébé écureuil la regardait en clignant ses petits yeux encore aveugles. Manifestement, il était né depuis très peu de temps et son léger duvet gris se dressait sur sa minuscule tête qu'il arrivait à peine à tenir droite. Le bébé écureuil couiquait sans cesse, ouvrant sa petite bouche à la recherche de nourriture. Il était probablement tombé de son nid et était seul au monde, sans Maman pour s'occuper de lui. Amélia en fut toute émue et après avoir poussé un nouveau « hooooo », elle prit doucement l'écureuil dans ses mains. Elle le regarda d'un air attendrie, lui caressant sa petite tête du bout de l'index. - Tu est mignon, tu zait ? Dit ? Tu est perdu ? Tu n'as pas de Maman ? Han ? Ze vais m'occuper de toi, moi, han ! D'accord ? Tu veux bien ? Dit ? - Couic ! crie l'écureuil - Ze vais t'appeller Pikpik ... tu aimes ? Dit ? Tu zait pourquoi tu t'appelles Pikpik ? Dit ? Han ? Z'est parze que tes poils, han, zur ta tête, ils zont en piquants, han ... alors z'est Pikpik ton nom, d'accord ? D'accord, Pikpik ? - Couic, couic, couic ! crie Pikpik - Tu as faim ? Z'est za ? demande Amélia Amélia mit doucement Pikpik dans la poche de sa cape et se leva. Elle devait nourrir son écureuil, il était trop petit pour se débrouiller tout seul. Toutefois, elle ne savait pas trop quoi lui donner pour le nourrir. Du lait, assurément, mais du lait de quoi ? Pas de lait de vache, tout de même ! Ce serait trop lourd pour le petit estomac de Pikpik. Elle tendit donc sa baguette vers ses livres et leur lança un Wingardium Leviosa, avant de se diriger vers la clairière où aurait lieu le cours de Soins aux Créatures Magiques. Elle y trouva sa mère, qui enseignait cette matière pour la première fois cette année. Euphémia Potter avait été engagée par Dumbledore après une discussion légèrement animée avec Fleamont, son époux. Euphémia, malgré ses 72 ans, désirait encore être active, alors que Fleamont Potter, 74 ans, disait que leur fortune était faite et qu'elle pouvait rester à la maison. Mais, la vieille dame tint son bout ... Amélia entrait à Poudlard, elle allait s'ennuyer et elle voulait travailler ! Après de nombreux soupirs et quelques arguments plus intimes, Fleamont avait finit par céder au grand plaisir de Euphémia. - Maman ? Regarde ze que z'ai trouvé, han ! Regarde, regarde, han ! dit Amélia en faissant se déposer ses livres Euphémia se retourna tout en frottant ses mains sur elle. Elle était en train de préparer les Nifleurs pour le cours et s'était un peu salie. Elle souria à sa fille et lui dit tendrement : - Parle doucement, ma chérie ... Tu est capable de ne pas zézéyer, je le sait ... ré-essais, d'accord ? Dit ? - Regarde ze ... ce que j'ai trouvé, han ! redit Amélia en soupirant Amélia donna un petit coup de pied dans le vide. Elle ne faisait pas exprès pour zézéyer ! Non, c'était seulement qu'elle avait tant de choses à dire et qu'elle voulait tellement tout dire sans rien oublier, qu'elle parlait trop vite et qu'elle zézéyait. Mais, ça, c'était de la faute de son père et de James ... ils lui disaient de se taire et elle voulait tout dire avant qu'ils l'obligent à ne plus parler. Alors, elle avait prit l'habitude de tout déballer et elle zézéyait. Amélia releva les yeux vers sa mère, qui l'observait en silence. Euphémia souria à sa fille, qui cessa de bouder et fouilla délicatement dans la poche de sa cape. Elle en sortie une minuscule boule de poils, qui couiquait faiblement. - Regarde, han ! Ze ... Je l'ai trouvé sous les feuilles des Peupliers, tu zait ? Ze ... Je peux le garder ? Han ? Dit, Maman ? questionne Amélia - Hoooooo ! s'exclame Euphémia avec de grands yeux - Je l'ai appellé Pikpik, tu zait ? dit fièrement Amélia Euphémia souria puis prit Pikpik dans ses mains. Il était si petit et tout mignon ! Cependant, il ne fallait pas que Fleamont le voit ... pas qu'il n'aimait pas les animaux, mais il allait probablement dire que cette bestiole allait ramener pleins de puces. Euphémia ne pouvait pas laisser ce pauvre bébé écureuil à lui même, alors elle accepta que sa fille le garde, à la condition qu'elle ne le fasse pas entrer dans la maison. S'il restait dehors, Fleamont n'aurait probablement aucune objection. Elle redonna Pikpik à une Amélia toute souriante, puis alla prendre une pipette dans sa malette. - Tu devras le nourrir avec du lait de fée, d'accord ? C'est moins lourd que le lait de vache, il digèrera mieux, mais donne lui une seule pipette aux quatre heures pour commencer ... d'accord ? Tu as compris ? Parce que le lait de fée est plus nourrissant que le lait d'écureuil ... dit Euphémia - D'accord, han ! s'exclame Amélia en sautillant un peu Elle était contente ! Elle avait un bébé écureuil à elle toute seule ! Avec un grand sourire, Amélia prit la pipette que lui tendais sa mère, puis s'assied sur un rocher. Doucement, elle mit le bout de la pipette dans la bouche de Pikpik, qui se mit à têter gouluemment, ses petites pattes sur la main de Amélia. La petite fille souria et regarda son écureuil tendrement, d'un air presque maternel.
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 2:55 | |
| Dès que le cours de Soins aux Créatures Magiques se termina, cours qu'elle trouva tout à fait passionnant, Amélia se mit à la recherche de James et ses amis. Elle voulait leur montrer son Pikpik. Elle les chercha donc quelques instants dans le parc, puis décida d'aller voir au Terrain de Quidditch. Ils devaient être encore en train de perdre leur temps sur des balais. Voler ... complètement inutile ! Pourquoi voler, quand on pouvait lire et apprendre tant de choses interessantes ? Puis, les balais étaient dangereux ... elle le savait, elle avait manqué se tuer lors de son premier cours de vol. Peuh ! Le balais n'avait fait qu'à sa tête, d'abord, la secouant dans tout les sens. Non, Amélia n'aimait pas du tout voler. Elle s'approchait des gradins de Quidditch, pensant à tout ça, lorsqu'elle entendit un rire gloussant de fille en extase. Elle s'arrêta, regardant les gradins attentivement, puis s'en approcha, passant la tête en dessous. Sirius était là, han ! Mais, qu'est ce qu'il faissait ? Il embrassait une fille de Poufsouffle, passant la main sous sa jupe, et la fille se mit à gémir en se tortillant comme une anguille. Amélia fit de grands yeux ahurits quand la fille mit la main au derrière de Sirius.
- Ziriuz ? Han ? Qu'ezt ze que tu fait ? Dit ? Pourquoi la fille touze à tes fezes ? Han ? Pourquoi tu mets la main zous za zupe ? Han ? Han ? Vous êtes en train de faire l'amour, z'est za ? Zous les gradins ? Ta Maman, elle zait que tu fait za ? Dit ? Tu zait, faut se protézer ... tu as des prézervatifs ? Han ? Dit ? Puis, pourquoi tu me regarde comme za ? questionne t-elle d'une traite
Sirius, qui allait détacher la blouse de la petite poulette de sa main libre se figea en entendant la voix de Pupuce. Il fit de grands yeux et se retourna vers elle, pendant que la fille de Poufsouffle poussait un petit cri en se sauvant. Il rougit vivement, puis lui lança un air noir lorsqu'elle parla de sa mère. C'était vraiment pas du tout excitant de penser à sa bougraisse de mère. Il marmonna tout en replaçant son pantalon et croisa les bras.
- Qu'est ce que tu veux, han ? demande t-il d'un ton bourru - Tu as des prézervatifs ? Han ? redemande Amélia - Quoi ?! s'exclame Sirius avec de grands yeux
Ho non ! Pupuce n'avait pas besoin de ça ? Qui ? Han ? Le ti blond ? Sirius serra les poigts et grogna. Il allait lui foutre la raclée de sa vie à ce minable blondinet ! Quand James allait savoir ça !
- C'est qui ? Le ti blond ? dit Sirius froidement - Han ? Z'est Octavuz, han ... dit Amélia
Sirius fit de grands yeux et sortie précipitamment de sous les gradins. Il le savait, il le savait, han ! Pupuce l'avait confirmé, en plus ! Il devait aller avertir James ! Le ti blond tout laid au nom de Gnome avait porté les livres de Pupuce avec une idée malsaine ! Amélia le regarda partir avec de grands yeux, haussa les épaules et le suivit. Il allait la mener à James ! Elle dut presque courrir derrière lui tellement il marchait vite, puis ils arrivèrent sur le terrain de Quidditch. James, Peter et Remus s'y trouvais, de même que Lily une de ses amies. Apparamment, il y avait une pratique de Quidditch et, pour une raison obscure, les filles étaient venues voir.
- Cornedrue ! s'exclame Sirius tout énervé - Patmol, han ... enfin tu est là, regarde qui ... débute James avant d'être coupé par Sirius - Pupuce veux des préservatifs ! dit Sirius d'un ton complètement hors de lui
James se figea sur place, sous le choc. Jamais il n'avait eu d'aussi grands yeux. Amélia, qui s'était arrêté devant eux, observant Remus du coin de l'oeil, fit aussi de grands yeux et regarda Sirius d'un air estomaqué. Elle n'avait jamais dit ça !
- Ze ne veux ... débute t-elle en rougissant
James bougea d'un bond et se mit à secouer Pupuce comme un prunier, lui beuglant de lui dire qui voulait l'amener sous les gradins, pendant que Sirius sautait partout en criant que c'était le ti-blond. Assises dans les gradins, Lily se leva rapidement et descendit sur le terrain, suivit de son amie Wendy. Voyons, elle n'allait pas laisser Potter secouer la petite fille comme ça !
- Potter ! Veux tu la lâcher ?! s'exclame Lily en arrivant sur le terrain - Mais elle veux des préservatifs pour forniquer avec le ti-blond, han ! se défend James avec vivacité
Amélia, toute étourdie d'avoir été brassé comme ça, fut enfin libérée et replaça ses cheveux en lançant un regard noir à son frère. Franchement !
- Z'est pas pour moi, z'est pour Zi ...
Sirius la regarda avec de grands yeux paniqués. Il lui fit non de la tête, la suppliant du regard. Non ! Fallait pas qu'elle dise ça ! Wendy était pas mal et il ne l'avait pas encore amené sous les gradins ! Elle allait lui faire louper sa chance ! Amélia fit un petit sourire en coin et prit un air innocent. Elle regarda son frère dans les yeux et mit ses mains derrière son dos.
- Zirca ... z'est pour Zirca, ment-elle - Hé bha, cette Zirca, c'est une traînée, han ! dit James en marmonnant
Sirius fit un léger soupire et regarda Amélia d'un air reconnaissant. Il lui en devait une ...
- Tu vois, Potter ? La prochaine fois, avant de devenir dingue, informe toi avant ! dit Lily - Mais ... mais trésor ! Le ti blond à porté les livres de Pupuce ! dit James comme si cela expliquait tout - Couic ! crie Pikpik en bougeant dans la poche de Amélia - C'est quoi ça ? dit Lily avec de grands yeux
Amélia ne répondit pas ... elle regardait cette fille, la Wendy ! Cette dernière regardait Remus, les joues un peu rougies. Manifestement, elle l'aimait bien. Amélia prit un air frustré, presque un air de fauve sur le point de sauter sur sa proie. Hey ! C'était SON Remus ! Puis, cette fille était toute laide et elle était probablement aussi peu intelligente qu'une fougère ! Elle jeta un petit regard vers Remus. Il avait les mains dans les poches et regardait le sol avec attention. Il n'avait pas l'air troublé le moins du monde par la présence de Wendy et ses joues étaient normales.
- Pupuce ? questionne James
Il avait vu la poche de Amélia bouger et les couic couic devenaient de plus en plus fort. Mais Amélia ne répondit pas, observant toujours Remus d'un regard intense. Celui-ci, se sentant observé, releva les yeux et la regarda avant de lui sourire. Amélia sourit aussi et se rapprocha un peu de lui, tournant le regard vers Wendy d'un air triomphant. C'était à elle que Remus souriait !
- Pupuce ? re questionne James d'un ton paniqué - Han ? dit Amélia en le regardant enfin - C'est quoi le couic ? demande James - Hooooooooo ! s'exclame Amélia avec de grands yeux
Elle fouilla délicatement dans sa poche et en sortie fièrement Pikpik, le tenant au creux de ses mains. Il avait encore plus les poils retroussés sur sa tête, à cause du temps passé dans la cape. Avec un grand sourire, elle mit le bébé écureuil sous le nez de James, qui recula un peu.
- Z'est Pikpik, han ! dit-elle - HAAAAAAAAAAA ! hurle Lily en reculant vivement
Amélia tourna la tête vers elle, la regardant avec de grands yeux. Pourquoi elle criait comme ça ? Elle avança vers Lily, Pikpik tendue devant elle. Peut-être que Lily avait mal vue et qu'elle pensait que c'était une bête méchante ?
- Z'est zuste un écureuil et ... explique t-elle - HAAAAAAAAAAAAA ! hurle encore Lily plus fort en se cachant derrière James
Amélia s'arrêta, regardant Lily d'un air ahurit, puis fit un petit sourire en coin. Lily avait peur ? Alors, peut-être que ... Ignorant totalement James, qui lui disait d'éloigner ce truc plein de puces, elle se tourna vers Wendy. D'un air innocent, elle alla vers la fille voleuse de Remus et lui mit Pikpik subitement sous le nez. Wendy cria et se mit à courrir vers le château en battant l'air de ses bras. Amélia eu un léger sourire et ramena Pikpik contre elle, lui caressant la tête. Maintenant, Remus allait prendre Wendy pour une peureuse. Souriante, elle se retourna vers les Maraudeurs, leur fit tata, puis repartie vers le château, son joli bébé écureuil au chaud dans ses bras.
Dernière édition par Amélia Lupin le Lun 10 Juil - 21:38, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:07 | |
| Chapitre 6 : Attends moi ! Le temps était frais, mais le soleil radieux invitait au grand air. Plusieurs élèves de Poudlard se promenait donc dans le parc, bavardant et riant avec coeur. Poussés par l'insouçiance de la jeunesse, ils avaient foi en un avenir meilleur et réjouissant, inconscients que le pire était à venir. Parmi eux, James Potter et ses amis, qui avaient aussi décidé de profiter des derniers beaux moments de l'automne. Ils marchaient donc dans le parc, James jouant avec un Vif d'Or qu'il avait, disons, emprunté dans un des coffrets de Quidditch. Il allait le relâcher pour la dixième fois, lorsqu'il biffurqua de sa route, afin de s'éloigner de l'allée de Peupliers. Par une aussi belle journée, c'était évident que sa soeur était en dessous avec son Pikpik. Et, effectivement, c'était le cas. Toutefois, James ne fut pas assez rapide et la petite fille avait déjà entendu leurs voix. Elle referma donc rapidement son livre, prit Pikpik au creux de sa main et se leva, faissant léviter ses volumes devant elle. - Zames ! Za ... James, attend moi, han ! dit-elle Comme ayant attrapé le « va vite », James, Peter et Sirius accéllérènt le pas, tandis que Remus le ralentissait, se retournant pour regarder Amélia, qui se mit à courrir vers eux. Au même rythme que ses pas, un drelin sonore se faissait entendre. La fillette avait attaché un joli foulard rouge munie d'une clochette autour du cou de Pikpik, qui tombait particulièrement sur les nerfs des Maraudeurs. James roula les yeux et poussa un « foui » énervé avant de ranger vivement le Vif dans sa poche. Des plans pour que Pupuce aille dire au Professeur de Vol qu'il l'avait emprunté. - James ... Ze ... je te parle, tu entends pas ? Dit ? Han ? Qu'est ze que tu as mit dans ta poche ? Han ? Dit ? Quoi ? Où vous allez ? Han ? Ze ... Je peux me promener avec vous ? questionne t-elle en arrivant à la hauteur de son frère - Non ... dit-il - Non quoi ? Non, tu m'entends pas ? Non, tu ne veux pas me dire ze qu'il y a dans ta poche ? Non, tu ne veux pas me dire où vous allez ? Ou non, ze peux pas me promener avec vous ? Han ? demande t-elle - Non à tout ! dit Sirius en soupirant - Mais bien sûr qu'elle le peux, interviens Remus Remus regarda ses amis d'un air grave, de son « air de Préfèt » qu'ils auraient dit. Il n'aimait pas la façon dont James et les autres traîtaient la petite fille. À chaque fois, le scintillement de ses grands yeux mourrait et, pour une raison qu'il ignorait, cela lui retournait le coeur. D'accord, les questions de Amélia étaient souvent accaparentes, mais sa soif d'apprendre était si touchante ... On aurait dit une fleur qui s'ouvrait au monde. De plus, Remus ne voyait pas en quoi le fait qu'elle marche avec eux était dérangeant. James et Sirius poussèrent un profond soupire en roulant les yeux, pendant que Peter haussait les épaules. Personnellement, il s'en foutais ! Il trouvais la soeur de James complètement idiote, mais en autant qu'il puisse briller aussi en étant dans le sillage des trois autres, la débile pouvait bien les suivre. De son côté, Amélia s'arrêta subitement de marcher lorsqu'elle entendit Remus dire qu'elle pouvait les accompagner. Elle le regardait avec de grands yeux et les joues rougies, pendant qu'il s'éloignait avec les autres sans s'apperçevoir qu'elle ne suivait plus. Remus voulait qu'elle soit avec lui ! Il voulait, han ! Sirius donna un petit coup de coude à Remus et chantonna : - Pupuce et Lunard sont sur une branche et ils se bééééécoooottteee ote-ote-ote ! - Patmol ... dit Remus en mettant les mains dans ses poches Aussitôt, Sirius éclata de rire, pendant que James les regardaient avec de grands yeux. À quoi il jouait ? Han ? Il ne voulait tout de même pas que Lunard sorte avec Pupuce ?! Oui, il était pas mal mieux que le ti-blond affreux, mais han ! Pupuce n'avait que 11 ans ... Sirius pouffa devant l'air de James, le poussant légèrement, avant de se retourner. Pupuce n'avait pas réagit ... elle était tombée dans les pommes ? Mais non ... elle était plus loin, figée, et les fixant avec de grands yeux. James, qui s'était aussi retourné, soupira et fit un geste d'impuissance. Déjà que Remus voulait qu'on traîne Pupuce, il fallait aussi l'attendre ! - Tu viens, han ? On va pas t'attendre toute la journée ... un ... deux ... dit James Drelin, drelin, drelin ! En deux temps trois mouvements, Amélia et Pikpik furent à côté de James, Amélia affichant un grand sourire et Pikpik tournant la tête dans tout les sens. C'était la toute première fois que James acceptait qu'elle se promène avec sa bande ! D'un air fier, les yeux tout lumineux, Amélia prit la main de son frère et se mit à marcher. James roula les yeux en fouitant et retira sa main. Alors là, non ! Il n'allait tout de même pas tenir la main de sa soeur devant tout le monde. Et, s'ils croisaient Lily ? Il aurait l'air fin ! Hihihi, je me promènes main dans la main avec ma tite soeur, yiiiiipiiiieee ! Il aurait l'air d'un débile, oui ! Amélia regarda le sol d'un air triste, puis se déplaça pour prendre la main de Sirius. Celui-ci leva la main dans les airs, hors d'atteinte. Pas qu'il ne lui aurait pas donné ... il adorait se promener main dans la main avec une jolie fille et Pupuce n'était vraiment pas laide. Si elle n'avait pas été la petite soeur de James et ne la considèrerait pas tant comme sa propre petite soeur, il l'amènerait assurément sous les gradins, même. Mais ... il avait un plan, son sang n'étant pas vert pour rien. - Prend la main de Lunard ... c'est lui qui veux te traîner, qu'il assume ! dit-il Amélia fit de grands yeux et rougit jusqu'aux oreilles. Qu'elle fasse quoi ? Han ? Elle jeta un regard vers Remus, qui regardait le sol avec une extrême attention, les mains toujours dans les poches. La petite fille fit vivement non de la tête, pendant que James la regardait comme si elle avait un Nain de Jardin qui lui sortais du nez. Merlin ! Elle étais aussi rouge que le derrière d'une babouine ! Mais, c'était qu'elle aimait Lunard, han ! Ho han ! Alors ça, c'était une nouvelle déstabilisante ! Sa petite Pupuce c'était de l'Or, et il avait un peu de mal à accepter qu'elle put avoir ce genre de sentiments. Du coin de l'oeil, il vit le petit blond frisoté et il fit de grands yeux. James se lança ensuite sur Remus, lui tirant sur le bras. - Sort ta main de là, han, et prend celle de Pupuce ! lui dit-il rapidement - Ouais, qu'on voit combien vous êtes si mignons ! ajoute Sirius - Les gars ... dit Remus - Prend la main de ma soeur, han ! Prend la ! ajoute James en se dandinant Il ne voulait pas du tout que le ti-blond tourne autour de sa soeur. Ils avaient récemment découvert qu'il était à demi-Vélane, ce qui augmentait leurs convictions que Octavus ne voulait que profiter de Pupuce. Remus soupira, puis regarda Amélia, qui le regardait avec de grands yeux et une mine figée. S'il refusait, il allait lui faire de la peine ... mais s'il acceptait, cela allait lui donner de vains espoirs. Presque depuis le début, il s'était rendue compte des sentiments de Amélia à son égard. Comment cela aurait-il put être autrement ? L'amour de la petite fille pour lui crevais les yeux et il fallait être une taupe pour ne rien voir. Toutefois, ancré dans sa conviction qu'il n'avait pas le droit à l'amour de part sa condition, Remus ne désirait d'engagement envers quiconque. Il étais dangereux et il n'avait rien à offrir, que ce soit à Amélia ou à une autre. Il soupira à nouveau, puis sortie la main gauche de sa poche, la tendant vers Amélia. Après tout, cela ne signifiait rien et il ne désirait aucunement lui faire de la peine. Amélia fit de grands yeux, hésita, puis mit Pikpik dans sa poche. Doucement, elle prit la main de Remus et lui sourit. Sa main était si douce et si ... chaude ! Ce qu'il était absoluemment divin ! Remus sourit aussi, touché par le regard de Amélia, puis tous se remirent à marcher vers le lac. Tout aurait put sembler normal à l'oeil d'un observateur, toutefois un détail clochait. En effet, Amélia ne respirait plus. Dès qu'elle avait touché la main de Remus, sa respiration avec été coupée nette et son coeur avait cessé de battre. Ho, son coeur était bien repartie, mais pas sa respiration. Elle avait trop peur que Remus la lâche, si elle respirait. Il ne lui fallut donc pas longtemps avant de se sentir étourdie et elle chancella, avant de perdre conscience. Remus, qui la tenais toujours par la main, la retenue avant de la déposer doucement au sol. Il allait s'agenouiller à ses côtés, lorsque Sirius se lança par terre d'un air paniqué. Il souleva Pupuce et la serra contre lui, le teint livide. - Elle est mooooorrrttteeeeee ! Non, han ! Pupuuuuuceeeee ! Servilius la empoisonnée ! dit Sirius en braillant - Patmol ... débute Remus en souriant légèrement - HAAAAAAAAAAAAAAAA ! hurle James Remus leva aussitôt la tête vers James et le regarda. Il tournait en rond, les deux mains sur la tête, s'arrachant presque les cheveux et disant « elle est morte, elle est morte, han ! » sans arrêt et d'un ton paniqué. Remus dut se retenir de pouffer et regarda le gazon quelques instants, avant de se lever et d'aller vers son ami éploré. - Cornedrue ... dit-il Cessant aussitôt de tourner, James sauta sur Remus et le serra contre lui, en braillant comme un veau. - Elle est mooorrrtteeeee ! beugle t-il. Ma Puuuuupuuucceee est moooorrrttteee ! - Non ... elle est inconsciente, dit calmement Remus - Quoi ? demande James en regardant Remus - Elle est tombé dans les pommes, vieux ... reformule Remus d'une voix toujours calme. James fixa Remus en clignant de grands yeux, jeta un petit regard à sa soeur, puis lâcha Remus subitement s'essuyant les yeux à toute vitesse. Il regarda autour de lui, afin de voir si Lily l'avait vu faire un fou de lui, mais non ... Avec un « foui » énervé, il alla vers son amis, qui pleurait toujours la mort de Amélia, et lui tapa sur l'épaule. - Heu ... elle est inconsciente, han, dit-il comme s'il l'avait toujours sut - Han ? dit Sirius - Mmmmmm ... murmure Amélia Sirius fit de grands yeux en regardant Amélia qui papillonnait des yeux, puis la lâcha subitement. Amélia tomba au sol en poussant un petit cri, pendant que Sirius se levait d'un bond. Il essuya ses yeux aussi rapidement que James avant lui, puis prit une mine dégagée. Pendant ce temps, Remus regardait le ciel d'un air amusé. Après ça, ses amis allaient tenter de faire croire qu'ils ne tenaient pas à Pupuce ? Amélia s'assied alors en se frottant le visage d'une main. - Qu'ezt ze qui z'est pazzé ? Han ? dit-elle | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:14 | |
| - Tu est tombé dans les pommes, han, dit James d'un ton dégagé - Ouais ... lèves toi ! dit Sirius sur le même ton
Amélia fronça les sourcils et se leva, en secouant sa jupe. Elle vérifia que Pikpik allait bien, ce qui était le cas, puis releva les yeux vers les gars. Ces derniers s'étaient assied et discutaient entre eux. Amélia roula les yeux en ronchonnant. Pourquoi lui avoir dit de se lever, s'ils allaient s'asseoir ? Han ? Elle ramassa donc ses livres, tombés en même temps qu'elle, et les empilla soigneusement avant de s'asseoir. La petite fille lança un air vers Remus d'un air timide. Que pensait-il d'elle, maintenant ? Avec discrétion, elle se rapprocha un peu de lui et tira sur sa manche. Remus tourna la tête et lui sourit, ce qui déposa aussitôt un sourire sur ses propres lèvres.
- Tu veux un livre ? Dit ? demande t-elle avec des étoiles dans les yeux - S'il te plaît ... lui répond t-il en souriant.
En fait, il n'avait pas vraiment envie de lire, mais comme cela allait lui faire plaisir ... Amélia fit un grand sourire et fouilla dans sa tonne de livres. Elle choisit « Principes et Thèses essentiels de la Magie Élémentale » et lui tendit. Le jeune homme prit le volume et en regarda le titre d'un air surpris. Même les élèves de septième année ayant prit ce cours optionnel ne lisaient pas ce livre, en jugeant les termes trop ardus. Honnêtement, Remus était étonné de la capacité intellectuelle de Amélia. Il la trouvais intelligente, cultivée, attachante, sensible ... Il crispa un peu la machoire, tout en ouvrant le livre. Ne pas s'attacher, ne pas succomber, ne pas avoir plus de sentiments que de la simple amitié. Remus lu le premier paragraphe du volume et ne fut guère surpris de n'y rien comprendre. Il releva donc les yeux, afin de questionner Amélia sur un terme en particulier, lorsque son regard s'attarda sur ses amis. Ils étaient comme figés, regardant Severus Rogue qui marchait rapidement vers le château. Le jeune homme marchait le dos vouté, le nez baissé au sol qu'il regardait d'un air sombre, comme s'il ruminait des souvenirs trop douloureux. Amélia, qui avait suivit le regard de Remus, apperçut aussi le garçon au loin. Elle jeta un petit regard vers Remus, puis amorça la phase deux de son plan de séduction. Non, non, han ! Cette Wendy idiote n'aurait pas son Remus ! Elle prit donc un ton tendre et tout émerveillé et dit :
- Ho ... il est beau le ti-gars, han ! - Quel ti-gars, han ? dit James en regardant aussitôt sa soeur - On t'a dit de laisser le ti-blond tranquille ! dit Sirius en la regardant aussi - C'est un Gnome ... un espèce de dingue avec de grandes dents, han ... ajoute James, qui la regardait d'un air mécontent - Pas Octavuz, han ... Lui ! dit Amélia en pointant Severus
Les deux Maraudeurs regardèrent vers ce qu'elle pointait et firent de grands yeux, ouvrant et refermant la bouche comme des barbottes hors de l'eau. Quoi ? Elle trouvais Servilius ... beau ? Servi ... Ho ! Remus, qui avait aussi regardé Rogue lorsque Amélia le pointa, puis un air légèrement surpris, puis la regarda attentivement, la tête penchée sur le côté. Elle ne pouvait pas être sérieuse ... Sentant le regard de son Remus adoré sur elle, Amélia s'efforça de prendre un air éperduemment amoureux en regardant Severus, allant même jusqu'à joindre les mains devant elle en soupirant. Le jeune homme fronça un peu les sourcils ... c'est qu'elle semblait sincère. Dans ce cas, pourquoi ? Il s'était donc trompé sur les sentiments de la fillette envers lui ? Doucement, sans qu'il ne le veuille vraiment, une petite main glaçée encercla son coeur. Il baissa les yeux vers le gazon, le regardant attentivement au prise avec un questionnement et un trouble intérieur grandissant. Il avait vraiment crut que ... et inconsciemment, il se rendit compte que cela lui plaisait. Tentant de combattre son tourment, Remus ferma les yeux et serra les machoires. En entendant les soupirs répétés de Pupuce, accompagnés de ses « Hooooo », James et Sirius sortirent de leur torpeur et regardèrent Amélia avec de grands yeux.
- C'est quoi ces soupirs ? demande Sirius d'un ton énervé - Pupuce, han ... niaise nous pas, tu l'as assez fait pour aujourd'hui ! dit James - Ouais ... d'abord tu fait semblant d'être morte et ensuite, tu fait semblant d'être amoureuse de cette pourriture ! dit Sirius en lui lançant un air pas content - Z'est pas une pourriture, han ! Z'est l'amour de ma vie, vous zavez ? Ze zuis amoureuze de lui, moi ! leur dit Amélia avec coeur et conviction
À ses côtés, Remus sentie son coeur se serrer légèrement. Gardant toujours les yeux fermés, il tentait de se convaincre lui même, de se sermonner ... Non ! Non, il ne pouvait pas ... Pourquoi, subitement, il ressentais ces choses, alors que dix minutes avant il ne ressentais qu'une affection amicale pour Amélia ? Pouvait-on tomber amoureux si rapidement, sans aucun signes précurseurs ? Si c'était le cas, il devait les oublier ... enfonçer ces sentiments tellement profond en lui que plus jamais il ne les trouveraient. Il n'avait pas le droit ! Remus entendit vaguement un mélange de bruits incongrus, puis ouvrit les yeux. James et Sirius venaient de se lever vivement, regardant Amélia comme si elle était la plus tarée de la planète entière.
- Tu ne peux pas être amoureuse de Servilius, compris ? Ni de personne d'autre ! Dit James avec autorité - Sauf de Remus ... ajoute Sirius - Et encore, han ... pas avant que tu ai 20 ans ... non, han, 25 ! dit James en croisant les bras
Amélia fit un léger sourire. Si ça fonctionnait avec eux, cela fonctionnait peut-être avec Remus ? N'osant pas trop le regarder, afin de ne pas tout faire rater, elle se leva et confronta son frère et ses amis. Elle prit un air qu'elle voulait fâché et croisa aussi les bras.
- Oui, ze peux ! - Non, dit James - Oui, han ! répète t-elle - Non, on a dit ! dit Sirius - Oui, han ... redit t-elle - Oui, mais de Remus ... dit Sirius en pointant Remus du doigt
Amélia décroissa les bras et se mit à courrir vers Severus, les Maraudeurs à ses trousses. Remus la regarda partir, avala sa salive, puis se leva lentement. Devait-il la suivre ? La suivre et souffrir encore ? Parce qu'il devait se l'avouer ... il souffrait. D'un type de souffrance qui ne lui laissait aucun doute sur ce qu'il ressentais pour Amélia. Il ferma à nouveau les yeux, mit les mains dans ses poches, puis ré-ouvrit les yeux. D'un pas lent, il se dirigea vers Severus comme les autres, question de faire son travail de Préfèt.
Amélia ne prit pas de temps pour arriver auprès de Severus, freina et lui entra presque dedans. Le Serpentard redressa la tête et plongea son regard noir et vide dans celui enjoué et pétillant de la petite fille. Aussitôt, il la détesta ... elle avait l'air si heureuse, alors que lui avait si mal au fond de son âme. Il allait froidement lui dire d'aller au diable, mais elle fut la plus rapide.
- Bonzour ... tu est zoli, tu zait ?
Severus arqua un sourcil et pinça les lèvres. Cette idiote le narguais ? Tout le monde lui disait qu'il était laid, sale et répugnant. Tout le monde, mit à part sa Gwendoline, sa mère et sa soeur Sealya, bien entendu. Il fit une moue froide et répliqua sèchement.
- La ferme, pauvre tache ... - Hooooo ... moi auzzi, ze t'aime ! dit Amélia et elle l'embrassa aussitôt
Surpris, Severus ne bougea pas pendant deux secondes, puis réagit. Il poussa vivement Amélia, qui tomba sur le derrière dans une grosse flaque de boue. Elle regarda alors Severus d'un air insulté et allait lui casser les oreilles, lorsque James et Sirius arrivèrent enfin.
- Levicorpus ! hurle James
Severus s'éleva dans les airs, cul par dessus tête, n'ayant pas eu le temps de sortir sa baguette. Amélia fit de grands yeux ébahits et se leva rapidement. Le Serpentard hurlait des insultes, pendant qu'un attroupement moqueur se formait autour d'eux. Non, han ! Ce n'était pas son intention de faire que le ti-gars fasse rire de lui ... elle voulait juste rendre Remus jaloux. Parlant de Remus, celui-ci venait d'arriver et il jeta un bref regard sur Amélia, avant de porter son attention sur Severus et les autres. Au moins, après le comportement de Rogue, peut-être qu'elle allait oublier son amourette pour lui ? Pendant ce temps, James et Sirius criaient des insultes à Servilius, le traitant de tout les noms imaginables.
- Je vais te casser la gueule, espèce d'étron puant ! Tu toucheras plus à ma soeur ! dit James en frappant Rogue vivement dans le ventre - Ouais, han ! Casse lui sa sale tronche de pédé ! dit Sirius - Ouais ... et va te faire couper les cheveux maudit pouilleux ! dit James en frappant Rogue en plein sur le nez
Amélia vint les larmes aux yeux ... Non, ils battaient le ti-gars à cause d'elle ... Alors qu'elle voulait juste ... juste ... Remus tenta d'intervenir aussitôt qu'ils débutèrent à ruer Severus de coups, mais rien n'y fit. Il regarda alors, Amélia, qui était au bord des larmes, et mit doucement la main sur son épaule. Elle leva des yeux larmoyants vers lui et, la lèvre tremblante, elle lui murmura :
- Ze voulais pas qu'ils fazent mal au ti-gars ... - Je sait ... lui dit-il tendrement | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:22 | |
| Partout dans le Parc, la rumeur de la bataille se propageait comme du feu dans une botte de foin. Lily se promenat près du Lac, lorsqu'un groupe de premières années passa près d'elle en hurlant « bataille, bataille, bataille ! » Elle soupira aussitôt en roulant les yeux.
- Potter ... dit-elle en ronchonnant
D'un pas rapide, les lèvres pinçées et du feu dans le regard, elle sortie sa baguette et se dirigea vers les cris de plus en plus bruyants. Arrivées sur les lieux, elle vit Severus Rogue - qui d'autre ? - suspendue dans les airs, le visage ensanglanté, et les deux tarés qui lui criait des noms. Lily, enragée, tendit sa baguette sur Rogue.
- Finite Incantatem ! dit-elle sauvagement
Severus tomba durement au sol, directement dans la boue et se roula en boule quelques secondes, avant de se redresser en gémissant légèrement. Son nez saignait abondamment, brisé par le coup de poigt de James. Nul besoin qu'il voit tout son sang couler pour qu'il le sâches ... Il connaissait trop bien cette douleur qui grimpait au cerveau. Son père, Tobias, lui avait déjà brisé par deux fois ... le rendant crochu définitivement. Severus sentie la rage l'envahir ... une rage et une haine pure. Il s'était juré que plus jamais personne n'allait le battre, jamais ! Et voilà que ces deux Bandimons avaient posé la main sur lui ! Péniblement, il vint pour se lever, mais fut prit d'un étourdissement. Il dut donc rester au sol, comme une larve, et bouillir intérieurement.
Lorsqu'ils virent Servilius tomber, les Maraudeurs se dirigèrent aussitôt vers lui, afin de le ruer de coups de pieds, mais furent arrêtés dans leurs gestes, par une voix autoritaire qui leur dirent de ne pas oser faire ça. Le pied dans les airs, James tourna la tête et regarda Lily Evans d'un air mauvais. Il reposa le pied et se dirigea vers elle, ses yeux crachant des flammes. Il fut immédiatement imité Sirius, qui se dirigea vers elle du même air énervé.
- Il a ... débute James - Pas de « il a » Potter ! Tu est idiot ! Toi et tes foutus amis êtes des tarés, dit Lily - Mais ... dit Sirius - Surtout pas de « mais » Black ! lui dit Lily - Il a ... dit James - J'ai dit pas de « il a », Potter ! Tu est sourd ? lui dit Lily - Mais ... redit Sirius - Lequel de vous trois à casé le nez de Severus ? demande la jeune fille, d'un air plus que fâché - Pas moi, han ! dit James
Lily regarda James d'un air de Furies en quête de proie et fit un pas vers lui. Son « Pas moi, han » était un aveu clair et net. James fit de grands yeux et recula vivement de plusieurs pas. Haaaaaaaaaaaaa ! Lily allait le mutiler, han ! Elle allait lui mettre la main au collet, lorsqu'une voix froide, mesquine et légèrement nasillarde, s'éleva.
- Mêles-toi de ce qui te begarde, espèces de bale Bang-De-Bourbes ! dit Severus
Lily se figea et regarda Rogue d'un air insulté. Elle le dévisageait comme s'il était de la crotte de Nain de Jardin, exactement comme Pétunia allait regarder son fils bien des années plus tard. Severus était son ami ... son meilleur ami. Il était plus que ça. Non, il avait été plus que ça ...
- Alors, débrouille toi tout seul, Servilius ! lui dit-elle avant de tourner les talons.
Lily partie, insultée et furieuse, laissant Severus se démerder avec ses problèmes. Que les Maraudeurs le trucide s'ils le voulaient, ce n'était plus son problème ! Au lieu de ça, ils se tournèrent vers Pupuce et la regardèrent avec de grands yeux menaçants, qui la firent reculer jusqu'à Remus. Celui-ci tendit le bras et le mit devant elle, la pressant à aller derrière lui. Amélia ne se fit pas du tout prier et alla se cacher derrière son Remus, regardant son frère et Sirius par en dessous son bras protecteur.
- Les gars ... dit Remus - Te mêles pas de ça, Lunard ! dit James - Pourquoi t'a fait ça ? lui demande Sirius avec colère - Parze que, han ! Parze que ze voulais rendre Remus zaloux, vous zaurez ! Z'est lui que z'aime, han ... pas le ti-gars, pas Octavuz ... Z'est Remuz que z'aime, vous entendez ? Voulais zuste qu'il n'aime pas Wendy, han, qu'il zoit zaloux et qu'il m'aime moi ... Pourquoi vous avez fait mal au ti-gars ? Han ? Z'aime Remuz, vous entendez ? Ze l'aime, han ! dit Amélia d'une traite
Sirius leva alors les bras dans les airs, cria « Yiiiiiiiiiiiii » et se mit à faire une petite danse de la victoire. Il avait réussit ! Du moins, en partie. James fit de grands yeux et regarda Remus, qui lui affichait une expression .... estomaqué et légèrement, comment dire ... soulagé ? Amélia, se mit à pleurer comme un veau, tourna les talons et courru vers le château, laissant ses livres derrière elle. Ça y était ... elle s'était ridiculisée, han. Elle avait dit qu'elle aimait Remus devant lui ... Il allait la prendre pour une nunuche.
Le jeune homme, au contraire, la trouvais ... fabuleuse. Il mit les mains dans ses poches, regarda le sol en souriant légèrement, puis retourna auprès des livres de Amélia. Il allait lui remettre lui même ... seul à seul. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:29 | |
| Chapitre 7 : Le loup et la pie Il lui avait envoyé un hibou, lui demandant de venir le rejoindre près du Lac. Il était un peu nerveux, ce qu'il avait à lui dire n'était pas facile. Les bras chargé de livres, il regardait la petite ile au loin. C'était là qu'il avait décidé de l'amener pour lui avouer ... pour tout lui avouer. Lentement, il releva la tête et regarda les nuages, qui se défilaient dans le ciel d'automne. Pensif, Remus laissait ses pensées courrir au même rythme que les Cumulus, tentant de ne pas imaginer la réaction de Amélia en apprenant qui il était. Oui, il devait lui dire. S'il désirait, éventuellement, établir une relation avec elle, il devait être complètement honnête et sincère. Elle avait le droit de savoir dans quoi elle allait peut-être s'embarquer. Amélia, se trouvais dans la bibliothèque, lorsque le hibou de Remus était venue se poser sur le rebord de la fenêtre près d'elle. Elle l'avait regardé avec de grands yeux, avant d'ouvrir la fenêtre et de prendre la lettre à sa patte. Les joues rougies, elle s'était mordue un peu la lèvre, avant de la lire avec émotion. Après avoir serré le parchemin contre son coeur, elle s'était levé, avait ramassé ses nombreux livres, et était sortie de la bibliothèque, en direction du Hall d'entrée. Elle se trouvais maintenant à l'extérieur du château, son Pikpik fidèle au poste dans la poche de sa cape. Elle se dirigeait vers le Lac, d'un pas lent et calme, tentant de calmer les battements de son coeur. Remus, son Remus, voulait la voir seul à seul. Pressant ses livres de cours contre sa poitrine, elle marcha plus vite, pressée de se retrouver avec lui. Elle le trouva près du Lac, comme il le lui avait écrit. Il était immobile et regardait le ciel avec attention. Amélia releva aussi la tête vers les cieux, en fronçant les sourcils. Elle ne voyait rien de particulier, han ! - Qu'est ze que tu regardes ? Han ? demande t-elle d'un ton curieux Remus rebaissa la tête et se retourna vers Amélia. Elle regardait le ciel avec attention, les sourcils fronçés et les bras chargés de livre. Il sourit d'un air amusé, puis pencha un peu la tête de côté. - Les nuages ... répond t-il Amélia rebaissa aussi la tête et le regarda. Pourquoi il regardait les nuages ? Han ? C'était pas interressant, han ! Elle répondit à son sourire et vit qu'il avait ses livres. Elle fit de grands yeux et alla vers lui. - Ho, han ... tu as mes livres ? Dit ? Ceux que j'ai oublié ? Han ? Et le ti-gars, il va bien ? Ho, han, je voulais pas qu'il se fasse frapper, tu sait ? Pourquoi James et Sirius, ils l'ont frappé ? Dit ? Pourquoi ? Le pauvre ti-gars avait rien fait du tout, han ... et je voulais juste que tu soit ... dit Amélia avant de s'interrompre - Oui, je les ai et Severus se porte un peu mieux, répond Remus en soupirant. Tu sait, ton frère et les autres n'aiment pas vraiment Severus, parce qu'il est ... enfin, différent. Je ne sait pas pourquoi, mais ils ne l'ont pas aimé dès le début, termine t-il Il se mit à marcher sur le bord du Lac Noir, suivit de Amélia. Il la regarda en souriant un peu. Elle était si belle avec ses grands yeux expressifs et ses petites tresses qui battaient dans son dos. Remus regarda alors le sol, afin de ne pas se laisser trop attendrir, puis il s'arrêta devant une barque. Il releva les yeux vers Amélia, puis posa les livres dans le fond de l'embarcation. - Nous allons sur l'ile ... dit-il simplement Amélia fit de grands yeux et regarda l'ile au loin. Ils allaient sur une ile ? Une ile déserte ? Une ile éloigné d'ici, une ile où personne n'allait les déranger ? Ho, han ! Elle rougit viollament, puis lui tendit ses livres de cours, en le regardant avec un air tout brumeux. Son Remus allait l'amener sur une ile, en amoureux. Le jeune homme sourit et prit les livres qu'elle lui tendait, avant de grimper dans la barque. Il lui tendit ensuite la main en souriant. Amélia lui fit un petit sourire en coin, puis lui prit la main afin de grimper dans le petit bateau à son tour. Une fois dedans, elle regarda Remus et, sans lui lâcher la main, elle s'assied sur un des bancs. Remus lui sourit et s'assied aussi, gardant sa main dans celle de la fillette. Il n'avait vraiment pas envie de lui lâcher de toute manière. Il sortie sa baguette de son autre main, puis tapota le bord de la barque. - Navigus, dit-il doucement. Lentement, la barque se mit à glisser sur les eaux noires et cristallines du Lac. Le bruit des vagues qui se frappaient contre la coque les berçaient, tel une musique enjôleuse. Ils se tenaient toujours la main, un peu timidement il va s'en dire. Amélia n'osait plus respirer, regardant l'eau avec attention, se mordant un peu la lèvre. Remus, de son côté, regardait le fond de la barque, relevant parfois les yeux vers Amélia. Il prit un air amusé et pencha légèrement la tête sur le côté. - Amélia ... dit-il d'une voix douce - Han ? répond t-elle en le regardant - Respire ... lui dit-il d'un air amusé Amélia fit de grands yeux, puis rit un peu. C'était vrai, elle ne respirait plus encore, mais en faissant ça elle avait l'impression que le temps s'arrêtais. Elle ne voulait tellement pas que cette balade se termine. C'était si romantique ... toute seule dans une jolie barque, avec son Remus qui lui tenais tendrement la main. Merlin, elle était morte et était au Paradis. Elle le regarda en souriant, puis se permit de respirer. Après tout, elle savait maintenant qu'il ne lui lâcherais plus jamais la main. Même si elles ne se touchaient pas, elle savait au fond de son coeur, qu'elles allaient toujours être unies. Bientôt, l'embarcation arriva à l'ile, se heurtant à la berge dans un léger « poc ». Remus sourit à Amélia et se leva, lui lâchant la main pour la première fois depuis qu'ils y étaient montés. Il descendit, sautant sur le sol, puis re-tendit la main à Amélia qui l'a prit et descendit à son tour. Le jeune homme tira alors sur la barque, la montant quelque peu sur la terre ferme. Amélia le regardait en souriant. Ce qu'il était fort, son Remus ! On pouvait voir les muscles de ses bras sous le tissu de sa chemise, alors qu'il tirait sur le petit bâteau. La petite fille soupira de contentement, puis regarda autour d'elle. L'ile était acceuillante, parsemée d'arbres gigantestes et de plantes de toutes sortes. Quelques petits sentiers étaient visibles ça et là, se frayant un passage parmi la végétation. Amélia alla vers un d'entre eux et se pencha légèrement, tentant de voir au travers les branches. Elle ne voyait pas grand chose, hormis des ombres et l'apparence d'une petite cabane en contrebas. Elle se retourna alors rapidement et manqua d'entrer dans Remus, qui s'était approché d'elle silencieusement. Elle releva les yeux vers lui, rougissant comme une tomate au soleil. Ils étaient si près l'un de l'autre qu'une Noise entrait à peine entre leurs deux corps. Remus rougit aussi, puis recula de deux ou trois pas, tout en regardant un autre sentier un peu plus loin. Il n'osait pas la regarder, de peur de succomber à l'appel si pressant de ses petites lèvres. Amélia se rendit compte qu'elle ne respirait plus à nouveau, puis prit une respiration sonore, avant de se mettre compulsivement à parler. - Comment tu as sut qu'on pouvait venir ici ? Han ? Elle est à qui, la barque ? Dit ? Z'est la première fois que tu viens ici ? Han ? D'autres personnes y viennent auzzi ? Han ? Z'ai remarqué une cabane, han ... tu za ... savait qu'il y avait une cabane sur l'ile ? Dit ? Qui l'a construit d'après toi ? Han ? Puis, il y a des bêtes izi, comme dans la forêt interdite ? Non, han ... zinon tu m'aurais pas amené ... puis, dit moi, han, pourquoi il y a des zentiers ? Où ils mènent les zen ... sentiers ? Dit ? Remus ? Za .. James la connaît cette ile, han ? Dit ? Ze ... Je peux lui dire qu'on est venu ? Han ? Pourquoi il y ... Remus tourna la tête vers Amélia dès qu'elle se mit à parler. Il prit un air tendre et l'écouta parler, sans l'interrompre un seul instant. Il savait que si elle parlait comme cela, c'était fort probablement pour masquer son trouble. Lui, il regardait ailleurs ... le sol, le ciel, le sentier plus loin ... et elle, elle parlait. C'était comme ça et il ne pouvait rien y changer. Puis, honnêtement, il ne désirait rien changer chez Amélia. Il l'aimait comme elle était ... oui, il ne changerais absoluemment rien d'elle. Il la regarda donc avec attention pendant tout le vingt minutes que dura le discours effréné de Pupuce, qui parlait parlait, sans sembler vouloir arrêter. Pourtant, elle finit par le faire et le regarda avec de grands yeux avides de réponses aux questions qu'elle avait posée. Remus lui sourit et lui reprit la main, marchant vers le sentier qu'il avait regardé précédemment. - Hé bien ... dit-il. La barque est à Poudlard. C'est une de celles utilisées pour les premières années, et j'ai sut que nous pouvions y venir, car le Professeur Slughorn nous y a amené l'autre jour, afin d'y ceuillir quelques herbes - Quelles herbes ? Han ? - Du Euphobe Ésule, répond Remus en sâchant pertinamment qu'elle savait ce que c'était Amélia fit signe que oui de la tête, affichant effectivement l'air de quelqu'un qui sait parfaitement ce qu'est le Euphobe Ésule. Elle regarda Remus, lui sourit, puis entra dans le sentier avec lui. Elle lui jeta un bref regard et fronça les sourcils. Il était silencieux ... et ses autres questions alors ? Han ? Il les avaient oubliés ? - Mes autres questions ? Han ? T'y répond pas ? lui demande t-elle en le regardant d'un air suspiçieux Remus tourna la tête vers elle, affichant un air légèrement surpris. Il fallait vraiment qu'il réponde à tout ça ? Mais, il avait des choses à lui dire et ... Il finit par regarder le ciel, camouflé par les branches des arbres, puis sourit en regardant à nouveau devant lui. - Je crois que certaines personnes y viennent aussi ... je ne savait pas pour la petite cabane et je ne sait donc pas qui l'a construite. Non, il n'y a pas de bêtes ici, je ne sait pas où mènent les sentier, oui James connaît l'ile puisqu'il est venu lors du cours et oui, tu peux lui dire que nous sommes venus tout les deux, dit Remus Il réfléchit deux trois secondes en se demandant s'il avait bien répondu à tout. Tournant la tête vers elle, il vit qu'elle regardait les arbres et les plantes, en souriant un peu. Il sourit aussi et regarda le sol tout en marchant. Si Amélia ne parlait pas, c'était qu'il avait répondu à tout. Il passa la main dans ses cheveux et soupira. Maintenant, il fallait lui dire. Merlin, il n'y arriverais jamais ! Avec un soupire, il s'arrêta et lui lâcha la main. Il regardait le sol consciençieusement, cherchant un moyen pour ouvrir la discussion, jouant un peu avec les feuilles mortes du bout du pied. Pendant ce temps, Amélia le regardait avec attention, d'un regard remplit d'interrogation. - Remus ? Qu'est ze qu'il y a ? Han ? demande t-elle - J'ai des choses à te dire ... débute Remus - Bien, dit les, han ... tu as peur ? Han ? Pourquoi tu as peur de me parler ? Han ? Je rirai pas de toi, tu sait ? Non, parce que ze t' ... Amélia s'interrompit en faissant de grands yeux. Ho non ... elle avait encore faillit le dire, han ! Elle se mordit la lèvre et se mit aussi à regarder les feuilles mortes en se dandinant sur place. Remus releva légèrement les yeux vers elle et lorsqu'il la vit si mal-à-l'aise, il sourit tendrement et posa la main au creux de son dos. Doucement, il l'a fit s'asseoir sur un tronc d'arbre échoué et s'y assied aussi, regardant les arbres devant lui d'un air pensif. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:30 | |
| Amélia l'observa de longs instants, sans rien dire. Visiblement, il cherchait comment lui dire quelque chose et elle sentie son coeur se serrer. Il voulait lui dire qu'il ne l'aimait pas ... qu'il ne voulait pas sortir avec elle, parce qu'elle était trop petite ou pire, parce qu'il aimait cette Wendy au cerveau de fougère et aux dents croches. Elle baissa les yeux vers le sol, d'un air attristé et tentant de retenir ses larmes, pendant que Remus était toujours silencieux.
- Tu m'aimes pas, z'est za ? demande t-elle dans un murmure - Non, ce n'est pas du tout ça, lui répond t-il en la regardant
Le coeur de Amélia fit un bond dans sa poitrine et elle le regarda avec un immense sourire, ses larmes naissantes soudain releguées aux oubliettes. Si ce n'était pas ça, c'était qu'il l'aimait, han ! Elle se mit à sautiller légèrement sur le tronc d'arbre, se mordant un peu la lèvre et les yeux aussi lumineux qu'un ciel étoilé par une nuit d'hiver. Remus lui sourit, puis posa le doigt sur ses lèvres avant qu'elle ne se mette à poser des questions sans fin.
- Laisse moi dire ce que j'ai à dire et ensuite ... ensuite tu poseras les questions que tu veux
Amélia hocha la tête, regardant Remus dans les yeux et lui souriant aux anges. Le jeune homme retira son doigt, puis se remit à regarder les arbres devant lui en soupirant un peu. Il avala sa salive, ferma brièvement les yeux, puis se lança.
- Lorsque j'avais huit ans, j'ai été mordu par ... - Un Loup-Garou ? Han ? Oui, je sait, han ... l'interrompt Amélia
Remus se figea et fit de grands yeux, chose qu'il ne faissait jamais. Elle était au courrant ? Qui le lui avait dit ? Certainement pas un de ses amis, il avait pleinement confiance en eux. Qui, alors ? Avait-elle surpris la conversation d'un des Professeurs, ou pire un des élèves était-il au courrant ? Il tourna lentement la tête vers elle et la regarda avec attention. Amélia le regardait calmement, un léger sourire aux lèvres. Rien dans son apparence ou son attitude démontrait une peur. Bien au contraire, son aura transpirait la tendresse et l'amour. Elle l'aimait, peu lui importait qu'il soit un Loup-Garou ! Il était son Remus, son amour, son existence même. Doucement, un sourire se dessina sur les lèvres de Remus, qui pencha un peu la tête sur le côté.
- Qui te l'a dit ? demande t-il d'un ton rauque - Personne, han ... je l'ai deviné toute seule, tu sait ? Han ? Le mois passé, han, tu est partie pendant la Pleine Lune, z'ai ... j'ai remarqué, tu sait ? Puis, quand tu est revenu, han, tu avais l'air zi fatigué, han, tu avais des cernes sous les yeux, han, puis tes mains étaient blessées et, en plus, tu marchait avec difficulté, han ... alors, ze ... je me suis posé des questions, tu sait ? Dit ? Puis, j'ai zurveillé et ce mois-zi aussi, han, tu est partie dans la Pleine Lune et tu est revenue en auzzi mauvais état, han ... alors j'ai vu que z'avais raison, han ... Ze ... je suis un génie, han, c'est pour ça que j'ai tout découvert zi vite, tu sait ? Han ? explique Amélia d'un ton fier
Remus la regardait dans les yeux d'un air attendrie. Elle savait depuis presque le tout début qui il était et malgré cela, elle l'aimait. Elle l'acceptait entièrement, sans se poser une seule question, ce qui dans les faits était une preuve d'amour extrême. Toutefois, il devait s'assurer qu'elle connaissait les conséquences de son amour pour lui. Remus tendit lentement la main et, sans la quitter du regard, lui caressa doucement la joue gauche. Amélia fit de grands yeux et cessa aussitôt de respirer, le coeur battant à cent mille tours minutes.
- Respire ... murmure Remus
Amélia sourit et se remit à respirer, ne le lâcha pas des yeux une seule seconde, son coeur battant toujours aussi rapidement. Remus avala sa salive et murmura d'un ton rauque.
- Amélia ... tu sait ce que cela implique que tu ... que tu m'aimes. Je suis condamné à un vie de reclus, une vie de pauvreté ... - Tu ... amorçe Amélia - Je t'en prie ... laisse moi terminer, dit Remus d'un ton douloureux.
Amélia se tut, prenant un air attristé. Son Remus semblait avoir si mal ! Mais, pourquoi ? Han ? Elle l'aimait ... et jamais elle ne le laisserais tomber. Les larmes aux yeux, elle hocha un peu la tête. Remus sourit tristement et poursuivit.
- Je ... je ne pourrai te donner ce qu'un homme normal pourra te donner, Amélia ... pas de belle maison, pas de beaux vêtements, pas ... pas d'enfants. Je n'ai rien de bon à t'offrir ... rien, dit-il en regardant le sol
Amélia le laissa terminer, puis fit non de la tête à plusieurs reprises. Ce qu'il disait était faux ... sur toute la ligne, han ! Elle tendit la main et la posa sous son menton, qu'elle releva afin de le forçer à la regarder. Elle plongea ses grands yeux dans les siens et lui sourit d'un sourire tendre et amoureux. Un sourire remplis de promesses ...
- Remus ... écoute moi. Tu ne seras pas pauvre, voyons, han ... tu as toujours la possibilité d'ouvrir une boutique, tu sait ? Han ? De devenir ton propre patron, han, comme ça pas de problème de réclusion, han ... Puis,je travaillerai, moi ... Tu ne seras pas tout seul pour subvenir à nos besoins, tu sait ? Dit ? Puis, la maison, han, pas besoin qu'elle soit si belle que ça, han ... en autant qu'on ai un chez nous, tu sait ? Puis, les vêtements, je m'en fout et les bébés, je ... je vais inventer une Potion Tue-Loup, tu verras, han ... comme ça, tu ne te transformera plus, les morts en couches seront terminées, han, et ont aura tout les enfants qu'on veux, alors, han, et tu pourras avoir le travail que tu veux, d'accord ? Han ? Je vais tout arranger ça, moi, han ... dit-elle d'un ton plein de convictions
Remus soupira et fit non de la tête à son tour. Il allait lui répondre, lorsqu'elle parla d'une Potion Tue-Loup, qu'elle allait inventer pour lui. Il la regarda quelques secondes, puis sourit légèrement. Ce qu'elle était merveilleuse ! Il savait qu'elle allait réussir ... il avait entièrement confiance en elle. Il lui caressa à nouveau la joue et avança vers elle, approchant ses lèvres à quelques centimètres de celles de Amélia. Il désirait l'embrasser ... il désirait l'aimer, plus que tout au monde. Amélia fit de grands yeux en le voyant s'approcher, puis les ferma, sa bouche effleurant celle de Remus. Elle le sentie soupirer contre ses lèvres, puis lorsqu'il parla, elles s'éffleurèrent encore plus
- Respire ... murmure t-il - Ze ... amorçe t-elle
Elle ne put terminer sa phrase, Remus ayant posé sa bouche contre la sienne. Tendrement, il passa le bras autour de son cou, lui caressant les cheveux, puis il l'embrassa doucement, comme s'il avait peur de la briser. Amélia sentie son âme explosé en un million de petits feux d'artifices, puis se blottie contre lui, répondant amoureusement à son baisé. Son premier vrai de vrai baisé, han ! Sur une petite ile isolé, entourée d'arbres et de plantes, berçée par le chant des oiseaux et dans les bras de son Remus adoré. Leurs bouches restèrent unies plusieurs minutes, puis se détachèrent avec difficulté. Remus posa alors le front contre celui de Amélia et lui sourit.
- Princesse ... murmure t-il d'une voix rauque - Quoi ? murmure t-elle tendrement - Peut tu m'attendre encore quatre ans ? Je ... je t'aime ... je t'aime, mais dans quatre ans, l'écart d'âge paraîtra moins grand et ... dit-il en soupirant un peu
Amélia se détacha de lui, le regardant avec sérieux. Elle comprenait ... elle n'avais que onze ans et lui en avait quinze. Cela faissait un peu bizarre ... lorsqu'elle en aurait quinze et lui dix-neuf, les gens les jugeraient moins. Personnellement, elle n'en avait rien à faire des quand dira t-on, mais si c'était important pour lui. L'essentiel, au fond, c'était qu'il l'aimait autant qu'elle pouvait l'aimer. Amélia sortie doucement sa baguette de la poche de sa cape et prit la main de Remus dans la sienne. Toujours en le regardant dans les yeux, elle tendit sa baguette sur leurs mains réunies et murmura :
- Amora Fidelitas
Une lueur rosée s'échappa de sa baguette, enveloppant les deux mains et répendant une douce chaleur autour d'eux.
- Je t'attendrai toute ma vie s'il le faut Remus ... toute ma vie, murmure t-elle tendrement
Remus ne répondit rien ... il se pencha plutôt vers elle, unissant ses lèvres aux siennes à nouveau. La lueur rosée, comme happée par leur amour, les enveloppèrent entièrement, créant une bulle d'intimité autour d'eux, pendant que dans les arbres, les oiseaux chantaient une douce symphonie. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 3:50 | |
| Chapitre 8 : Critères d'admiration Un soleil radieux éclairait des visages survoltés. Aujourd'hui même avait lieu le premier match de Quidditch de l'année, opposant Griffondor à Serpentard. Les rencontres entre les deux équipes étaient toujours marquées d'action, de soulèvement époustoufflants et de coups pas toujours légaux. Une certaine fébrilité règnait donc dans la Grande Salle où étaient attablés les Maraudeurs. Comme toujours, une horde de personnes étaient autour d'eux, demandant à James ses impressions pour la partie. James, gonflé par toute cette attention, affichait un air de coq de basse cour et clâmait à qui voulait l'entendre, qu'il allait attraper le Vif d'Or sous le gros nez crochu de Servilius ... Facile, son nez était tellement énorme et monstrueux, qu'il lui cachait toute la vue. C'était pour ça qu'il lisait le nez écrasé dans ses livres. Des éclats de rires moqueurs résonnèrent de partout ... De partout ? Non ! Un peu plus loin, des soupirs se firent entendre. Lily venait de pousser des soupirs d'exaspération et regardait James comme s'il était le plus idiot de la planète entière. Loin de s'en préoccuper, le garçon continuait de se moquer de Rogue, imité par Sirius qui mimait un Severus tout perdu et fermant et ouvrant la main comme un débile. Amélia entra dans la Grande Salle sur cet entrefait. Elle portait toujours ses éternelles tresses et sur son visage était peinturé les couleurs de Griffondor. Elle avait même de jolis frousfrous dans les mains, aux couleurs de la maison de son frère. Pour courroner le tout, elle portait une immense pancarte sur laquelle était inscrite : - Citation :
- Vas-y, Jamie, han ! Tu vois ma pancarte ? Dit ? Han ? Han ? Attrape le Vif, han ... faut l'attraper, tu sait ? James, c'est mon frère, vous savez ? Dites ? Vas-y Sirius, han ! Toi aussi, il faut que tu marques des buts, tu sait ? Han ? Pas juste aux autres Poursuiveurs de compter, tu sait ? Han ? Vas-y Peter, han ! Arrêtes les Souaffles, han ... tu sait, tu est capable, han ? Han ? Dit ? Vas-y mon Remus, han ! Je t'aime, tu sait ? Han ? Comptes pleins de buts aussi, han ... GO GRIFFONDOR, HAN !
Bien évidemment, le texte était beaucoup trop gros pour n'entrer que sur une pancarte. Amélia avait donc ensorçellé le tout, afin que chacune des phrases d'encouragement s'inscrive une à une, à tour de rôle, et flashant de milles feux rouge et or. La petite fille, toute radieuse et souriante, se dirigea aussitôt vers l'attroupement. Elle se mit sur la pointe des pieds, tentant de voir ce que tout le monde regardait. Toutefois, elle ne parvenait à ne rien voir ... ils étaient trop grands et trop nombreux. Elle se mit donc à sauter sur place en se tordant le cou pour voir. - Qu'est ze que vous regardez ? Han ? Dites ? Z'en ... J'entend la voix de mon frère, han ... Za ... James ? James, han ? C'est toi ? Un gars de cinquième qui était devant Amélia, se retourna pour la regarder et éclata de rire. Elle était si chou, la petite fille au visage tout beurré. Il se poussa pour la laisser passer et Amélia se faufilla jusqu'aux Maraudeurs, poussant un peu les gens en leur disant : Excusez, han ... faut que je vois mon frère, vous zavez ? Han ? Za ... James est mon frère, han ! Elle parvient enfin à se tailler une place et se planta devant son frère, affichant un immense sourire de petite fille ultra fière de son accoutrement. - Salut, han ! Tu as vu ? Han ? Tu as vu mon beau maquillage ? Je l'ai fait toute seule, tu sait ? Han ? Et regarde mes frousfous, han ! dit-elle en lui montrant les froufrous. Ça aussi, je les ai fait moi même han ... et tu sait quoi ? Dit ? Elle posa la pancarte flashante sur la table et agita les frousfrous avec un grand sourire. Les frousfrous se mirent alors à faire des frrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiittttt en lançant des petites étoiles rouges et ors. Amélia se mit à sautiller sur place, énervée et riant comme une fourmie qui se fait chatouiller par une Limace. - Tu as vu ? Han ? Les petites étoiles ? Dit ? Et, ça fait frrriiiiittt, han ! Tu entends ? Dit ? Han ? Je les ai enzorzelés moi même, han ! dit-elle toute heureuse et en mettant les frousfrous dans les mains de David. Essais les, han ! secoue les frousfrous James, han ! James et Sirius roulèrent les yeux aussitôt qu'ils entendirent la voix de Amélia. Ça y était, il fallait qu'elle vienne les déranger au milieu de leurs inombrables partisans. Ils se tournèrent tout les trois vers elle, affichant un air passablement torve, lorsqu'ils se figèrent sur place. Pupuce avait le visage tout peint ! Tout un côté rouge et l'autre tout doré ... même ses dents étaient peintes à moitié des deux couleurs. James ouvra et ferma la bouche deux ou trois fois, pendant que Sirius avaient de grands yeux de poissons morts. Peter, lui, regardait la soeur de James comme si elle sortais d'une mauvaise comédie, pendant que Remus la regardait d'un air tendre et amusé. - Oui, oui ... on a vu ton maqui ... amorçe James avant de rouler les yeux Évidemment, sa soeur ne le laissait pas parler ... et en plus, elle lui mit un tas de froufrous sous le nez. Il se recula, afin de ne pas les avoir en pleine figure. Il leva la main pour les enlever de là, mais passa dans le vide. Pupuce les avaient déjà enlevés et les agitaient dans l'air. Lorsque les frousfrous se mirent à faire des frrrriiiiittttt en lançant des étoiles, avouons le, très jolies, James fit de grands yeux ébahits. Sa petite soeur avait crée tout ça ? Han ? James jeta un bref regard vers ses amis. Peter regardait Amélia comme si elle était directement sortie du Zoo, pendant que Sirius semblait en état de catatonie complète. Lorsque Amélia se mit à rire comme une souris, il la regarda en roulant les yeux. - Oui, oui, han ... j'entend le friiiittt, han ... difficile de ne pas entendre et ... J'essais pas ces trucs, han ! dit James en posant les frousfrous sur la table - Pourquoi ? Han ? Dit ? Z'est ... c'est amusant, tu sait ? Han ? Za fait de zo ... jolies étoiles et ça fait friiiittt, han ! dit Amélia d'un ton déterminé Mais, James ne répondit pas. Il regardait la pancarte avec de grands yeux, la fumée lui sortant presque des oreilles. Pupuce avait fait apparaître « Jamie » ! Il détestait ce surnom pour les gamins ! Il lui avait dit un million de fois, en plus, de ne pas l'appeller Jamie ! Il souffla fort par les narines et regarda Amélia d'un air mécontent en pointant la pancarte du doigt. - C'est quoi ça, han ? lui demande t-il - Z'est une pancarte, han ... z'est ... c'est pas assez évident ? Je peux la faire plus grosse, tu sait ? répond Amélia James fit un son de cerf sur le point de ruer et il prit la pancarte qu'il mit à deux doigts du nez de Amélia. En plus, elle se moquait de lui ! Devant tout le monde, elle le faissait passer pour un idiot ! Certain qu'il savait que c'était une pancarte, han ! Il n'étais pas crétin ! - Non, han ! Qu'est ce qui est écrit là ! dit-il d'un ton énervé - Vas-y Peter, han ! lit calmement Amélia James se pencha de côté et regarda Amélia par un des coins de la pancarte. Il fit un son de cerf à nouveau, descendit la pancarte et en regardant le texte qui changeait sans dire un mot. Lorsqu'il lu : « Vas-y mon Remus, han ! Je t'aime, tu sait ?», il fit de grands yeux, mais ne dit rien. Il avait des choses plus importantes à règler ! Le texte défila, jusqu'à la phrase : « Vas-y Jamie, han ! » et il le pointa du doigt. - ÇA ! Ça, han, c'est quoi ça, han ! dit-il d'un ton encore plus énervé - Vas-y Jamie, han !, lu Amélia - Non, han ! Non, non, m'appelle pas Jamie, han ! Je te l'ai dit un million de fois, pourquoi tu n'écoutes jamais rien ? Han ? M'appelle pas comme ça, j'ai dit, han ! dit James en remettant vivement la pancarte sur la table - Mais, c'est un joli petit nom d'amour, tu sait ? Han ? Parze que ... explique Amélia - Tu vas changer ça pour James, han ! Tout de suite ! dit James entre ses dents Amélia le regarda d'un air insulté. Ha, il n'aimait pas son petit nom d'amour ? Han ? Il voulait qu'elle change « Jamie » pour « James » ? Han ? Sans un mot, elle sortie sa baguette et la tendit sur sa pancarte. Elle sourit légèrement et pensa fort à son nouveau texte. Elle agita sa baguette et dit : - Texto Mobiliae Aussitôt le texte se figea, puis se remit à se dérouler. Sous les yeux des Maraudeurs et de leurs nombreux fans, on pouvait maintenant lire : - Citation :
- James, han ! Tu vois ma pancarte ? Dit ? Han ? Han ? J'espère, parce que, si tu la vois pas, ça veux dire que tu est un coq-l'oeil et que tu verras même pas le Vif, han ! Je t'encourages pas, tu sait ? Dit ? Parce que tu est un méchant ti gars, han, qui veux même pas essayer mes frousfrous, han, et qui à un prénom de vieux mon oncle, han ! Vas-y Sirius, han ! Toi aussi, il faut que tu marques des buts, tu sait ? Han ? Parce que, tu sait, James le pas gentil attraperas pas le Vif ! Han ? Vas-y Peter, han ! Arrêtes les Souaffles, han ... tu sait, tu est capable, han ? Han ? Dit ? Vas-y mon Remus, han ! Je t'aime, tu sait ? Han ? Comptes pleins de buts aussi, han ... GO GRIFFONDOR, HAN !
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:04 | |
| Dès que les nouveaux mots apparûrent des éclats de rire se firent entendre. Les partisants se retournaient vite contre leurs idoles, apparamment. James et Sirius fixèrent les mots avec des grands yeux, puis James poussa un gros ronchonnement, avant de se tourner vers Amélia, lui lançant un regard très fâché. La petite fille fit de grands yeux et recula de deux pas, entrant dans une fille de sixième année, une certaine Élodie, qui ne cessait de regarder Sirius en battant des cils comme les ailes d'un papillon.
- Quoi ? Han ? demande Amélia d'un air innocent - Comment ça, quoi, han ? rétorque James en se levant. Tu vas remettre les mots comme ils étaient, han ... sans le Jamie ! - Hey, poupée ... après le match, qu'en pense tu si toi et moi, on ... drague Sirius à Élodie, en lui faissant un clin d'oeil - Patmol ! dit James - Han ? Han ? Ha oui ! Pupuce, les mots comme ils étaient ... dit Sirius en reluquant toujours Élodie qui se mit à glousser comme une poule sans tête - Il a zuste à ezayer mes frousfrous, han ! dit Amélia d'un ton buté
James roula les yeux en fouitant bouillonnant d'énervement. Non, non, il n'allait pas agiter ces petits frousfrous de fillette dans l'air. Pas question ! Il n'était pas une majorette, lui ! Il croisa donc les bras et fixa Amélia en respirant fort par le nez. Si un Cognard pouvait la frapper accidentellement, elle arrêterais peut-être de faire sa petite tête de Golem ! Non, il n'allait certainement pas le faire. James avait raison sur un point ... Amélia Potter avait vraiment une tête de Golem. Elle croisa donc aussi les bras et le fixa du même air assasin tout en tapant du pied. Ho que oui, han, il allait essayer ses frousfrous ! Elle avait passé la nuit à les faire ... avec la jolie pancarte. Au lieu d'étudier ou de lire, elle avait fait de belles choses pour les encourager, alors James allait les essayer ! S'il ne le faissait pas dans trente seconde, elle allait lui donner un coup de pied, même !
À l'autre bout de la table, Lily ne pouvait s'empêcher de regarder la scène. Lorsqu'elle vit James et sa petite soeur se confronter, elle roula les yeux et se leva, faisant signe à son amie Eve de la suivre au passage. Sirius, qui ne se préoccupait que de draguer, tenait Élodie sur ses genoux et la jeune fille continuait de glousser comme une dinde. Eve croisa les bras et regarda le couple d'un air blessé.
- Black ... dit-elle
Sirius fit de grands yeux et cessa de bécoter Élodie dans le cou. Il se leva vivement, envoyant par le fait même sa conquête sur le derrière au sol. Élodie poussa un léger cri de gribiche et prit un air insulté, pendant que Sirius avançait vers Eve, se confondant en vagues excuses.
- Ma bibiche, mon étoile, mon coeur, mon trésor de mes rêves ... ce n'est pas ce que tu crois, mon ange ... elle ... elle s'est blessée à la cheville et la pauvre fille, imagine toi donc, qu'elle avait besoin de se reposer la jambe et ...
Eve roula les yeux et ignora totalement Sirius, qui tournait autour comme une abeille autour d'un pot de miel, tentant de poser son bras sur l'épaule de la jeune fille, qui le repoussait à chaque fois. L'arrivée subite des deux filles avait, évidemment, mit un terme à la mini confrontation entre James et Amélia. James avait perdu son air fâché et regardait Lily avec un air tendre et légèrement imbus de lui-même. Elle était venue l'encourager ... ho, si c'était gentil de sa part !
- Tu est venue m'encourager, mon sucre d'orge, han ? demande James à Lily - T'encourager à crever, oui ! rétorque Lily en croissant les bras - Mais je suis mort le jour où j'ai posé les yeux sur toi, mon ange, lui dit James d'un ton enjôleur
Lily roula les yeux en soupirant. Mais oui ! Potter et ses phrases toutes préconçues. La jeune fille le regarda d'un air foudroyant, air que James ne semblait pas du tout remarquer. Au contraire, ce dernier se passait la main dans les cheveux et lançait des regards qu'il voulait envoutants, vers l'élue de son coeur.
- Essais ses frousfrous, lui dit Lily - Quoi ? dit James avec de grands yeux ahurit - J'ai dit ... essais les frousfrous de ta soeur, répète Lily - M'appelle Amélia, han ! dit Amélia avec un immense sourire - Essais les frousfrous de Amélia, dit Lily
James fit des yeux de chouette, puis finit par ouvrir et refermer la bouche comme une truite. Qu'il ... qu'il quoi ? Après un instant de choc, il fit vivement non de la tête, en prenant un air bûté.
- Suis pas une majorette, han ! dit-il - Elle a fabriqué toutes ces choses pour vous, alors tu vas les essayer ! dit Lily avec vivacité - Non, han ! rétorque James d'une voix de petit garçon récalcitrant
Cette fois, Lily en eu marre. Elle avança vivement vers James et l'agrippa par le devant de sa chemise. Elle plongea son regard de braise dans ceux du jeune homme et lui dit d'un ton n'invitant aucune réplique.
- Essais les frousfrous ! Tout de suite !
Elle relâcha alors James, qui avala difficilement sa salive. Hiiiii, Lily était probablement dans son sydrôme pré-menstruel, han ! Il jeta un regard vers Sirius, qui rigolait comme un dingue. Ha, il trouvait ça marrant ? James lui fit un air torve et regarda Lily d'un air piteux.
- J'essais, si les autres le font aussi, han - Quoi ? s'exclame Peter; Non, non ! - Ho que oui, Pettigrew, dit Lily
Peter regarda Lily avec de grands yeux, tout en faissant non de la tête. Sirius, tant qu'à lui, regardait la jeune fille d'un air figé, puis doucement, il se mit à reculer en sifflotant. S'il avait de la chance, il allait pouvoir se sauver avant ! Mais, pas de veine, Remus l'attrapa par le derrière de la chemise et le retint d'un air fort amusé. C'était maintenant au tour de James de rigoler et il fit un air espiègle à ses amis. S'il était obligé d'avoir l'air dingue, eux aussi ! Après un bref regard vers Amélia, qui le regardait fixement, il soupira et prit les frousfrous. Très rapidement, il les agita le temps d'un « fri », le son du i étant à demi émit, avant de donner vivement les frousfrous à Peter.
- Je l'ai fait, bravo, han, ingénieux ... dit-il rapidement en croisant les bras
Peter regarda les frousfrous, puis James, puis Pupuce, puis Lily, puis encore les frousfrous, avant de reporter son attention avec hésitation vers Sirius. Il avait super envie de lui lancer les frousfrous et de se sauver en courrant ! Lily fit un petit sourire en coin devant l'hésitation du jeune homme et dit :
- Ai-je vraiment besoin de le dire ?
Peter fit un petit cri de souris -- il ne voulait pas que Lily lui saute dessus comme avec James -- et battit les frousfrous dans l'air, le temps d'un « fri » avec le i complet, puis passa rapidement les machins débiles à Sirius, qui se marrait. Évidement, il cessa aussitôt de rire, en les recevant, puis eut un sourire malicieux. Alors, ils voulaient qu'il fasse sa majorette ? Ils allaient être servie ... puis les petites poulettes aimaient le sens de l'humour ! Aussitôt, il leva les deux bras dans les airs et se mit à beugler :
- Go Griffondor, han ... GO GO GO, HAN !
Frrrriiiiiitttt frrrriiiiiiitttt friiiiiiittt firent les frousfrous, qui dégagèrent pleins d'étoiles rouges et dorées. Sirius grimpa alors debout sur la table et se mit à sauter dessus, en agitant les frousfrous frénétiquement. Hé, mais c'était passablement amusant ! Frrrrriiiiiittttt fffrrrrrriiiiiitttt ! Amélia fit de grands yeux en le voyant faire, puis se mit à rire en tapant des mains. Ho, Sirius avait l'air d'aimer ses frousfrous, han ! Ce qu'elle était contente ! Avec un sourire éblouissant, elle retendit sa baguette sur la pancarte et après avoir prononçé la formule, elle remit le texte original. James avait essayé ses frousfrous, ainsi que Peter et Sirius en prime. Ça valait bien le changement. Toute revigorée, la petite fille repris sa pancarte et enleva les frousfrous des mains de Sirius à l'aide d'un Accio. Sirius en eu l'air légèrement déçu ... il s'amusait ! Amélia leur sourit, puis repartie vers la table des Serdaigles, en agitant ses frousfrous, qui fritèrent vigoureusement envoyant des étoiles partout.
Le dinner passa dans un vent de frénésie, puis tout le monde se dirigea vers le terrain de Quidditch. Bien entendu, Amélia s'y rendais accompagnée de Octavus. La petite fille rayonnait et elle marchait en agitant ses frousfrous tout le long du trajet. Une fois rendue aux gradins de Quidditch, elle monta les escaliers quatre à quatre, laissant son ami derrière elle, et arriva tout en haut. Avec un grand sourire, elle contempla le stade et attendit l'arrivée des joueurs.
Elle n'eut pas à attendre bien longtemps avant que le foule se mit à gronder. Les portes des vestiaires venaient de s'ouvrir, laissant passer les joueurs des deux équipes ennemies. Amélia brandit alors sa pancarte haut dans les airs, les mots d'encouragement brillants de mille feux. Elle se mit à sauter en criant des « Va-y, James, attrape le Vif, attrape le Vif, han ! » et ce avant même que les boules soient mises au jeu. Ce n'était qu'un mince détail, elle encourageait son héros ! | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:10 | |
| James, qui volait déjà tout autour du terrain, roula les yeux et regarda en direction de sa soeur. Elle sautais comme une puce, toute énervée avec sa pancarte. Il ne put s'empêcher de sourire ... sa soeur l'admirait. Il se redressa sur son balai et fixa son regard sur Severus Rogue, l'Attrapeur de Serpentard. Avec un malin sourire il vola vers lui, freinant à ses côtés.
- Hey, Servilius ... j'espère que ton nez va mieux, dit-il - Ferme là, Potter, siffle Rogue en le fixant froidement - Ouuuuhhhhh, mais tu as le sens de la répartie, maintenant ! ricane James - Tu n'est qu'un petit ... débute Severus d'un ton lent - Tourlou ! dit James en s'éloignant sans avoir fait un geste obscène vers Rogue
Severus le suivit du regard, d'un air froid et mauvais. Ce Potter ... cet espèce d'idiot allait le lui payer cher un jour ou l'autre. Lui et sa bande d'amis dégénérés ! Sa soeur, Sealya, lui avait fait miroiter les plaisirs de Poudlard ... ici, pas de coups, pas de méchanceté, pas de peur d'être abusé ... et des amis ! Des AMIS ! Merlin, le petit garçon en lui, le petit être tremblant et appeuré, aspirait à ce bonheur ... des amis, pour lui seul. Un havre de paix, loin des coups, des agressions, des méchancetés et des railleries. Mais, au lieu de ça, il subissait les mauvais traitements de ce Potter et de ces imbéciles ! Severus pinça les lèvres et serra légèrement les mains sur le manche de son balai. Ça oui ... un jour Potter serait humilié de ses mains. Il fixait toujours son ennemi, lorsqu'une douce voix lui parvint à l'oreille. Gwendoline Koric, sa petite amie, venait de le rejoindre.
- Sevy ... je t'en prie, ne perd pas ta concentration pour cet idiot ! lui dit-elle en plaçant sa batte sur son épaule - Il paiera ... murmure Severus d'un ton lent - Oui, mon coeur ... oui, je sait, répond Gwen en passant la main dans ses cheveux.
Sur ce, l'arbitre siffla le début de la rencontre, et Gwendoline fila comme l'éclair vers les Cognards, déterminée à faire perdre la tête aux bourreaux de son Sevy chéri. Pendant ce temps, le Sevy chéri se mit aussi à silloner le terrain, scrutant ce dernier d'un air vif et intense. Il allait humilier Potter à son propre jeu ... il allait lui voler le Vif sous le nez.
L'action fut rapidement en faveur de Griffondor. Sirius filait comme le vent, attrapa le Souaffle et fit la passe à David, un de ses coéquipiers. Aussitôt, celui-ci se dirigea vers les buts, fit une feinte et passa à Remus, qui était mieux plaçé. Remus tira dans l'anneau de droite et marqua. La foule laissa éclater sa joie, pendant que le commentateur cria :
- Magnifique jeu de Black, Peller et Lupin ! 10 à 0 Griffondor !
Dès que Remus marqua, Amélia se mit à sauter comme une folle dans les gradins, agitant ses frousfrous qui firent frrrrrriiiiiitttt convulsivement. Son Remus, son Remus juste à elle avait compté un but ! Frrrriiiiitttt frrrrriiiiittt émirent les frousfrous pendant que les étoiles s'envolaient vers le ciel.
- YIIIIIIIIIIIIII ! REEEEEEMMMMUUUUUUZZZZ REEEEEEMUUUUUUSSSS, HAAAAAANNN ! YIIIIIIIIIIII ! hurle Amélia
En passant devant les gradins, Remus jeta un petit regard vers Amélia et lui sourit, avant de repartir à la conquête du Souaffle, qui était maintenant en possession d'un des Poursuiveurs de Serpentard. Celui-ci fit une passe à un autre, qui biffurqua et lança vers Peter. Avec des gestes empôtés, Peter tenta de faire l'arrêt, mais rata son coup. Sirius frappa contre son balai, frustré.
- Queudver ! Merlin, arrêtes de jouer comme un pied ! lui dit-il du ton Black - Ouais ... fait un peu attention ! ajoute David. Fait la passe ! - 10 à 10 ! hurle le commentateur
Peter marmonna quelque chose qu'ils ne comprirent pas, puis passa le Souaffla à David. Le jeune homme fila en direction des buts de Serpentards, évitant un Cognard de justesse, puis passa à Sirius qui marqua avec une facilité déconcertante. Cette fois, les cris de la foule furent manifestement plus féminins, certains sonnant même comme des hiiiiii d'évanouissements. Parmis les cris, ont entendit encore des friiiiittt frénétique. Amélia n'en démordait pas d'agiter ses froufrous et ses yeux brillaient de bonheur. Ce qu'ils étaient doués ! Elle regardait la partie avec extase, puis fit un grand tata de la main à James qui passait près des gradins. James fit un léger sourire et rendit le tata à sa petite soeur. Ils menaient 20 à 10, alors il était de bonne humeur. Il se remit à surveiller le terrain, pendant que Remus, Sirius et David filait encore vers les buts de Serpentard. C'est trois là formait une équipe du tonnerre ! Cette fois, Remus passa à Sirius, qui freina et fit une vrille avant de passer à David. Celui-ci lança et ....
- Cooooommmppptteeeee ! hurle le commentateur. 30 à 10 pour Griffondor ! Merveilleux but de Peller, vraiment les Griffondors sont en feu !
Amélia poussa un cri digne d'une Furie qui à mal aux dents, puis mit rapidement ses frousfrous entre ses jambes. Elle prit sa pancarte et la brandit dans les airs, en se dandinant comme si elle avait envie de pipi, puis elle donna la pancarte à Octavus avant de reprendre ses frousfrous. Aussitôt qu'elle les eu en mains, elle les agita en chantant à pleins poumons :
- Si tu ai-mes les Griffondors, tape des mains ( friiitt friiit firent les froufrous quand elle tapa des mains ), si tu ai-mes les Griffondors, tape des mains ( friiiittt friiitttt ! ), si tu ai-mes les Griffondors, si tu ai-mes les Griiifffooonnddoooooorrsss, si tu ai-mes les Griffondors, sautes, han !
Sur ce, elle se mit à sauter en agitant ses frousfrous. Ce qu'elle était heureuse, han ! Elle sauta, sauta et sauta encore, sans se rendre compte qu'elle approchait de plus en plus du bord des estrades. Octavus tendit la main, mais trop tard ... Amélia avait sauté une fois de trop et venait de passer par dessus la rembarde, tombant dans le vide. Elle cria, regardant le sol avec de grands yeux appeurés pendant que ses frousfrous, qu'elle avait toujours aux mains, faissaient frrrrrriiiiiiit dans le vent, les étoiles s'élevant au dessus d'elle. Pupuce avait maintenant l'air d'une comète filant vers la Terre.
- Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! hurle t-elle
James entendit le cri de Pupuce ... un cri qui n'avait strictement rien à voir avec ses cris d'encouragement. Il tourna les yeux vers sa soeur et se figea. Pupuce tombais, elle allait se tuer en s'écrasant au sol ! Cette fois, plus de doute qu'elle allait mourrir. James ne fit ni une ni deux et il vola le plus rapidement qu'il le pouvait vers sa soeur, qui se rapprochait de plus en plus du sol meurtrier. Son coeur battant à toute vitesse et le sang lui battait aux tempes. Il ne fallait pas que sa soeur se tue ! James évita un Cognard, tendit le bras et il attrapa sa soeur à quelques mètres du sol.
- Je te tiens, je te tiens, han ! lui dit-il en la serrant contre lui - Zaaaaammmeeesss ! répondit Amélia en pleurant
James descendit immédiatement vers le sol et se posa. David, Sirius et Remus, qui avaient aussi vu la scène se précipitèrent aussi au sol, oubliant totalement la partie qui se déroulait toujours. David et Sirius sautèrent en bas de leurs balais et courrurent vers James et Amélia. Pendant ce temps, Remus atterie aussi et se dirigea aussi vers eux, les jambes molles. Sa Princesse ... il avait faillit perdre sa Princesse.
- Pupuce, Pupuce, han ! dit James le teint blême - Tu as mal, tu as mal, han ? Pupuce, réponds ! dit Sirius qui affichait un air terrorisé - Princesse ... murmure Remus - Comment ça, Princesse ? Han ? Dit aussitôt James en cessant de caresser le dos de sa soeur
Remus rougit légèrement et regarda le sable du terrain sans rien dire. Il ne savait pas trop comment annonçer la nouvelle à James et aux autres. Alors qu'il relevait lentement les yeux vers ses amis, le commentateur hurla :
- Rogue à attrapé le Vif, Rogue à attrapé le Vif ! Serpentard l'emporte 160 à 30 ! - Quoi ? dit Sirius en regardant le ciel
Effectivement, Severus Rogue avait le Vif d'Or bien en main et les fixait d'un air malicieux. Il avait battu Potter ... Potter était humilié. C'était une légère revenge, mais une revenge assez douce à son coeur. James poussa un juron et lâcha sa soeur. Merlin, si elle ne s'était pas aussi énervée aussi ! Il marmonna quelques propos injurieux, pendant que David donnait un coup de pied dans le vide. Ils avaient perdus ! Battus par Servilius en plus ! Et grâçe à qui ? Han ?
- Vous ... vous avez perdus ? Han ? demande Amélia en hocquetant - Ouais, Einstein, han ! rétorque James en s'éloignant enragé
Sirius et David le suivirent en marmonnant aussi des jurons. Amélia regarda alors le sol tristement. À cause d'elle, son frère avait perdu, et elle savait combien c'était important pour lui de gagner. Elle vint aussitôt les larmes aux yeux. Maintenant, c'était certain qu'elle n'avais plus de chances qu'il veuille qu'elle soit avec lui. Remus, qui était resté auprès de Amélia, s'avança vers elle et la serra contre lui. Il posa la tête sur la sienne et ferma les yeux.
- Ce n'est pas grave, lui murmure t-il - Oui, han ... répond t-elle
Remus soupira et ouvrit les yeux. Il plaça les mains de chaque côtés du visage de Amélia et se pencha légèrement vers elle. Il la regarda dans les yeux, d'un regard profond et sincère. Amélia riva son regard à celui de Remus et sentie immédiatement son coeur battre plus rapidement. C'était toujours la même chose dès qu'elle le regardait. Il était si beau et si merveilleux. Elle lui fit un léger sourire, que Remus lui rendit tendrement.
- Tu est en vie ... c'est tout ce qui importe, Princesse
Doucement, il se pencha un peu plus vers elle et déposa ses lèvres sur celles de Amélia. Il l'embrassa avec tendresse, mais plus rapidement et sobrement que sur l'ile. Il lui sourit, lui caressa la joue, puis alla rejoindre les autres dans le vestiaire, laissant une Amélia aux joues beignées de larmes derrière lui. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:28 | |
| Chapitre 9 : La Salle des Maraudeurs Amélia marchait sur la pointe des pieds, regardant autour d'elle comme une voleuse. Elle ne devait pas se faire voir ! Sinon, James allait la chicaner. Elle regarda derrière elle et ne vit personne, puis reporta son regard en avant. Elle arrêta de marcher et se cacha derrière un mur. James et les autres venaient de s'arrêter aussi. Lentement, elle risqua un regard en se mordant la lèvre inférieure. James était en train de se passer la main dans les cheveux en rigolant, pendant que Peter faissait mine de marcher comme un Troll, suivit par Sirius qui semblait imiter un ... un éléphant ? Han ? Un quoi ? Ho, han, d'ici elle ne pouvait pas savoir pourquoi il agitait le bras comme ça ! Amélia roula les yeux et se demanda pourquoi ils ne parlaient pas plus fort. Comme ça, elle pourrait entendre ! Elle tourna le regard vers Remus, qui avait les mains dans les poches et qui regardait les autres d'un air amusé. Aussitôt, Amélia se sentie fondre et dut se retenir pour ne pas soupirer fortement. Elle se dandina sur place quelques instants, luttant contre l'envie de sortir et d'aller serrer son amour contre elle. Dans sa poche de chemise, un léger mouvement se fit et Pikpik sortie sa petite tête. - Couic ! Amélia fit de grands yeux et recacha son oeil et le bout de son nez avec le reste de son corps. Elle regarda Pikpik avec de grands yeux et lui fit signe que non en mettant l'index devant sa bouche. Couic, fit encore Pikpik. James et Sirius cessèrent de faire les pitres, et regardèrent le bout du couloir avec de grands yeux, pendant que Remus regarda le sol en souriant. - Vous avez entendu ? Han ? demande James - Ça fait couic ... Ho non, Pupuce et son Pikquimouche nous on encore suivit ! dit Sirius - Pupuce, han ... sort de ta cachette, dit James Amélia, toujours cachée, fit signe que non avec de grands yeux, puis regarda Pikpik avec des yeux de Maman pas contente. Pikpik l'écureuil la regarda en clignant ses petits yeux, nettoya son nez avec ses pattes avant et replongea dans la poche de sa Maman, quérir les arachides qui s'y trouvaient. Amélia roula les yeux tout en retenant sa respiration. Être une Maman, ce n'était pas facile ! Sans bouger, elle espéra que James et les autres aient crut halluciner ou je ne sait trop quoi. Ils inventaient toujours des trucs dingues de toute manière. - Pupuce ... je compte jusqu'à trois. Si tu n'est pas ici avant le trois, je t'accroche à la Tour d'Astronomie par les tresses, han ... dit James - Un ! dit Sirius - Deux ! dit Peter d'un ton que nous pourrions qualifier d'excité - Tr ... allait dire James, lorsqu'un nouveau couic se fit entendre derrière eux Ils se retournèrent tous avec de grands yeux et virent Peeves qui les regardaient d'un air moqueur. Quoi ? C'était Peeves qui faissait couic pour se moquer d'eux ? Amélia, qui avait aussi entendu le couic, risqua à nouveau un oeil et apperçu l'esprit frappeur de Poudlard. Elle fit un léger sourire, tout en observant attentivement la scène. James et Sirius avaient prit un air insulté et regardaient Peeves avec des airs assasins. - Couic ! dit Peeves - Ho, la ferme ! dit Sirius Peeves éclata de rire et passa au travers un mur. Sirius marmonna en croissant les bras. Cet espèce de faux fantôme même pas drôle s'était moqué d'eux ... pffff ! James roula les yeux et il fit signe aux autres de se remettre à marcher. Inutile de perdre leur temps sur le cas de cet ectoplasme ambulant. Les Maraudeurs se remirent donc en route, marchant en se bousculant légèrement. Amélia les épia jusqu'à ce qu'ils ai tourné le coin, pour se mit encore à les suivres à pas feutrés. Une fois à l'autre bout du couloir, elle s'arrêta et regarda de nouveau. Ils étaient là, plantés devant une statue de Sorcière à un seul bras. Mais, qu'est ce qu'ils faissaient là à la regarder ? Elle n'était pas si belle que ça, cette statue ! Elle était toute craquée et ... Amélia fit de grands yeux. Sirius venait d'appuyer sur le bras de la statue et un pan de mur derrière elle venait de s'ouvrir. Un passage secret ? Ho ! Elle dut se retenir à deux mains pour ne pas se montrer en demandant où il menait. Si elle voulait être dans la bande de son frère, elle devait rester dans l'ombre et se cacher. Sinon, elle ne pourrait jamais être une Maraudeur. James et Sirius ne voudraient jamais ! Peter s'en foutrais, elle le savait, et Remus allait accepter, mais les deux autres absoluemment pas. Amélia préférait donc être dans l'ombre, plutôt que de se faire rejeter par deux des personnes qu'elle aimait le plus dans le monde. Les deux dites personnes regardèrent autour d'elles, entrèrent dans le passage, suivit par Remus et Peter. Amélia attendit encore quelques minutes, au cas où ils ressortiraient, et lorsqu'elle vit que ce n'était pas le cas, elle marcha calmement jusqu'à la statue. Elle était tellement défraîchie que personne ne devait jamais la regarder ! D'un geste déterminé, Amélia appuya sur l'unique bras et le pan de mur s'ouvrit aussitôt. Elle sourit et avança vers le passage, regardant un peu à l'intérieur. Il faissait noir ! Une chance qu'elle n'avais pas peur du noir, elle, han ! Amélia entra dans le passage et le mur se referma aussitôt derrière elle. Souriante, elle sortie sa baguette, tout en tirant sur sa chemise. Si elle faissait le Lumos comme ça, ils risquaient de voir la lueur de sa baguette. Elle passa donc sa baguette sous sa chemise et murmura : - Lumos Le bout de sa baguette s'alluma immédiatement, la lumière tamisée par le tissu. Parfait ... comme ça, elle voyait suffisamment, sans crainte d'être vu. Amélia fit un petit sourire, imbue de sa propre intelligence supérieure, et se mit à marcher silencieusement. Le couloir sombre était long et sinueux, remplit de toiles d'araignées et de cafards, mais la petite fille n'en faissait pas de cas. Elle n'avais peur de rien, elle ! Si elle avait été à Serdaigle, c'était seulement parce qu'elle était plus intelligente que courageuse. Elle l'avait compris, après la déception de sa répartition. Amélia ralentie le pas, lorsqu'elle entendit la voix de James, qui lui provenait en écho. Elle fut donc plus prudente jusqu'à ce qu'elle arrive à une immense porte en bois sculptée qui semblait très lourde. Par chance, les gars l'avaient laissé entre-ouverte ... s'ils savaient le sort pour l'ouvrir et la fermer toute seule, évidemment ! Avec précautions, elle se pencha un peu et regarda par la porte. Les Maraudeurs se trouvaient dans une assez grande salle, qui manifestement était la propriété de vrais gars. Le sol était jonché de papier de bonbons, de plumes et de parchemins épars. Ici aussi, les toiles d'araignées règnaient en Maître, partageant la vedette avec la poussière qui s'étalais sur l'âtre de la cheminée. Dans celle-ci, un feu avait été allumé et éclairait la pièce d'une lueur dansante. Sur les murs, aucun tableau ni rien ... Zéro pour la déco, han ! Amélia roula les yeux. Franchement, ils pourraient faire le ménage ! Et mettre de jolis rideaux à la fenêtre crasseuse, qu'ils pourraient aussi laver un coup partie ! Ils pourraient aussi mettre de jolis vases de fleurs, des bibelots d'anges et tout le reste ! Ils avaient une salle juste à eux, et ils ne s'en occupaient même pas ... Amélia fit signe que non en se retenant de soupirer. Lentement, la petite fille s'assied sur le sol et s'adossa au mur. Elle fouilla dans la poche de sa jupe et en sortie un mirroir, qu'elle tint de façon à pouvoir voir ce qui se passait dans la salle. De cette manière, elle pourrait voir si un des gars allait sortir. Si c'était le cas, elle allait s'enfuir ... sauf si le gars était Remus. Remus n'allait pas dire qu'il l'avait vu et allait la laisser être avec eux. Remus l'aimait, lui ! Pas comme James et Sirius, qui ne voulaient jamais d'elle ! Juste parce qu'elle leur avait fait perdre un tout petit match de Quidditch l'autre jour ! Ce n'était même pas une raison, d'abord ! Sentant les larmes lui monter aux yeux, Amélia les essuya et observa ce qui se passait dans son mirroir. James était assied de travers sur un fauteuil, les jambes sur un des bras. Peter, lui, était assied par terre et jouait avec un emballage de Bertie Crochue. Remus, tant qu'à lui, était adosé au mur tout près de la cheminée et regardait Sirius qui cherchait dans la fente d'un mur. Il chercha quelques secondes, puis s'exclama : - Je l'ai ! | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:36 | |
| Sirius sortie alors un livre noir qui avait visiblement été souvent feuilleté. Avec un air charmeur, il regarda les autres en faissant des beaux yeux, ce qui les fit tous rire. D'un geste théatral, il ouvrit alors le livre et tousotta avant de prendre une voix de don juan.
- Alors, mes amis ... le compte cette semaine est de vingt, dit-il avec un grand sourire - Vingt ?! demande James avec de grands yeux - Ouais, vingt vieux ... dit Sirius d'un ton fier. J'ai battu mon record de trois
Amélia fronça les sourcils. Vingt quoi ? Livres ? Han ? De quoi il parlait ? Elle dut se mordre la lèvre pour ne pas poser les questions tout haut et continua d'écouter attentivement.
- Yoooouuuu ... et tu les as toutes ... ? demande Peter en rougissant un peu - Bha ouias ! Pour qui tu me prend, beau brun ? dit Sirius en haussant les sourcils comme un macro - Toutes quoi ? Han ? se questionne mentalement Amélia
James se plaça mieux dans le fauteuil et regarda Sirius d'un air interressé. D'eux tous, Sirius était le seul à ne plus être puceau. Bon, il n'avait pas de chance avec Lily et hors de question qu'il en drague d'autre. Peter ... Peter, bien ... Peter n'avait aucun charme, le pauvre. Et Remus refusait obstinnément toutes les avances des filles qui l'approchait. Était-il homosexuel ? James regarda Remus d'un air interrogateur et fit signe que non. Non, non, han ... pas Remus ! Non, il devait juste ... être plus ... plus secret.
- Raconte, han ! Et en détails ... dit James - Ouais, ouais ... hum ... dit Sirius en regardant ses notes - On veux tout savoir ... dit James
Dans le couloir, Amélia se dandina. Oui, oui, han ! Elle aussi voulait savoir, elle aussi ! Ho, han, espionner son frère était si interessant ! Elle regarda à nouveau dans le mirroir et écouta encore avec plus d'attention.
- Coralyne Magnolia ... annonce Sirius - Hooooouuuuuu ... dit Peter - Pas celle avec les gros seins ? demande James - Ouais, celle avec les gros seins, dit Sirius, les yeux brillants
Amélia fit de grands yeux et ouvrit la bouche. Des gros seins ? han ? Coralyne Magnolia ? Qui s'était ? Ho non ! Sirius n'avait pas encore ammené de filles sous les gradins ! Elle lui avait dit l'autre jour de ...
- Une suçeuse incroyable ... dit Sirius. Elle ... - QUOI ? hurle Amélia dans le couloir
James et Peter se levèrent d'un bond tandis que Sirius fermait vivement le livre. En ce qui à trait à Remus, il se décolla du mur et regarda vers la porte de la salle, affichant un air légèrement confus. Amélia allait penser qu'il était un pervers à écouter ces histoires. James n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche, que sa petite soeur entrait dans la salle, allant directement vers Sirius, qui recula de trois pas. C'était que la petite fille n'avait pas l'air de bonne humeur et qu'il ne voulait pas avoir de coups de pied.
- Tu as laissé la fille mettre ton pénis dans sa bouche ? Han ? C'est ce que tu as dit ? Han ? J'ai compris ? Han ? Dit ? Pourquoi tu as fait ça ? Han ? C'est par là que tu fait pipi, han, tu t'avais lavé avant ? Dit ? Parce que ... - Pupuce ! dit James en affichant un air estomaqué. - ... tu sait que tu as put lui donner pleins de microbes, han, si ton pénis n'était pas propre ? Han ? Et tu ... - Dit pas le mot pénis ! dit James avec de grands yeux - ... peux lui avoir donner des feux sauvages, ou je ne sait pas quoi, han ... et tu as mit ta bouche sur son vagin aussi ? Han ? Dit ? Han ? Parce que si oui, han, toi aussi tu peux avoir des feux sauvages, tu sait, han, et même de l'Herpes et ... - Dit pas vagin, han ! dit James en allant vers sa soeur - ... et tu as prit des préservatifs ? Han ? Comme je te l'ai dit l'autre jour ? Han ? Parce que si tu as fait l'amour avec vingt ... VINGT filles dans ta semaine, han, et que tu ne te protège pas, han, tu sait que tu peux attraper la Syphillis ? han ? Ça chauffe, ça, han ! Ou encore la Gonnorhée, han ... ou pire, han, tu peux attraper des Champignons tout gluants et ...
James mit vivement la main sur la bouche de sa soeur et regarda Sirius d'un air ahurit. Celui-ci était rouge comme un nez de clown et semblait en état de choc. Pupuce disait des mots sexuels ... et elle avait entendu qu'il ... qu'il, ho han ! Mais, Amélia n'en avait pas terminé avec Sirius, ça non ! James pouvait lui mettre la main sur la bouche six fois s'il le voulait, elle allait finir de dire ce qu'elle voulait dire ! Elle bava donc royalement dans la main de son frère, qui eut un mouvement de recul et émit un son dégouté avant de retirer sa main dégoulinante.
- ... et qu'est ce que tu feras, han, si tu mets une fille enceinte ? Han ? Ou pire, deux han ! Ou six ou douze, han ? Dit ? Han ? Tu y as pensé ? Han ? Comment tu vas f ...
James venait de prendre son courage à deux mains et venait d'en remettre une sur la bouche de Pupuce. Non, elle n'allait pas parler comme ça, elle avait seulement onze ans, comment il se faissait qu'elle savait des choses comme ça ? Elle lisait ce genre de livres ? Han ? Sirius referma la bouche, probablement après avoir mangé trois araignées, puis regarda Remus. Il avait fait un peu expres pour pousser Remus vers Amélia, lui disant combien la petite fille était belle et intelligente ... Remus avait ... il avait avec Pupuce et c'était pour ça qu'elle parlait comme ça ? Remus regardait le sol, encore plus rouge que Sirius pouvait l'être. Il ne se doutait pas que Amélia était aussi ... aussi informée et dégourdie sur le sujet. Il sentie son coeur battre légèrement plus rapidement et dut faire un effort pour éloigner les pensées osées qui lui défilaient dans l'esprit. Seul avec Amélia ... sur l'ile ... Non, non, il ne devait pas penser à ça, il lui avait demandé d'attendre quatre ans et voilà qu'à cause qu'elle parlait de fellation, il se sentais tout ... tout fébrile. Remus releva les yeux vers Sirius, sentant son regard peser sur lui et fit légèrement non de la tête, pendant que James criait, venant de recevoir sa part de bave.
- Réponds, han ! ordonne Amélia à Sirius - Qu'est ce que tu fait ici ? Han ? Et comment ça se fait que tu dises pénis ! C'est le ti-blond qui t'a montrer ces choses ? Dit James d'un ton de colère - Je veux pas que Sirius attrape des bibites, han ! dit Amélia en tapant du pied. Puis, c'est Remus que j'aime, han ! Pas Octavus !
James fit de grands yeux et regarda Remus fixement. Sirius, lui, regardait le plafond en sifflotant. Il ne voulait pas être mêlé à ça, non, non ... Remus leva les mains devant lui et fit signe que non.
- Vieux .. dit-il - Tu as montré ton pénis à ma soeur et demandé qu'elle le mette dans sa bouche ? demande James d'un ton protecteur - Non ... non, pas du tout ... dit Remus en rougissant encore - Je le ferais s'il demandait, han ... dit Amélia d'un ton de défi
James laissa donc Remus tranquille et se tourna vivement vers Pupuce. Celle-ci affichait un air satisfait et croissait les bras. C'était parfaitement ce qu'elle voulait, qu'il laisse son Remus tranquille. Même s'il avança vers elle, elle ne broncha pas. Seul ses yeux s'agrandirent un peu.
- Non, tu feras pas ... dit James - Oui, han, répond t-elle - Non, tu feras pas ... dit James - Oui, han ! répond encore Amélia - Non ! dit James - Oui ! dit Amélia - Non, han ! Pas avant tes trente ans et ... dit James - Je fait ce que je veux, han ... dit-elle - Non, han ! dit James - Oui ! - Cornedrue ... dit Remus - Si je veux mettre ton pénis dans ma bouche, ça me regarde, han ! dit-elle | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:42 | |
| Remus regarda Amélia et rougit encore plus si possible. Il regarda alors le sol, le souffle légèrement saccadé. Ça y était, l'image qu'il ne voulait pas avoir, bien il l'avait ! James sauta presque sur sa soeur, l'attrapa par les épaules et la secoua comme un prunier. La petite fille tourna la tête vers lui et le regarda avec de grands yeux, tendant de lui donner un coup de pied, mais il avait prévue le coup et mit ses jambes trop loin.
- Je vais dire à Maman que tu veux faire ça à Remus, han ! la menace t-il - Je ... vais ... dire ... à ... Maman ... que ... tu ... écoutes ... des ... histoires ... de ... cochon ... han ! réplique t-elle entre deux secousses
James fit de grands yeux et lâcha subitement sa soeur, comme s'il s'était brûlé dessus. Il ouvra et ferma la bouche, puis regarda Sirius et Peter qui étaient sidérés. Peter fit non de la tête. Non ! Si elle le disait à Madame Potter, c'était clair qu'elle allait le dire à sa mère ! Peter fit un air paniqué et la regarda d'un air qu'il voulait sévère.
- Non, tu diras pas ! dit-il - Ho que oui ! le défie Amélia. Même que je vais lui dire que James cache des revues pornos sous son matelas et que toi, Sirius et lui, vous les regardez toujours, han !
Sirius fit un son ressemblant à quelqu'un qui manque d'air et se mit à se dandiner sur place. Comment elle savait ça ? Puis, il roula les yeux. Évident, elle les avaient espionnés ! Peter devint soudain blême, imaginant la réaction de sa mère si elle savait ça. Il jeta un bref regard à James, qui regardait sa soeur fixement, comme si une Gorgone l'avait changé en statue de sel. Comme un automate, il ouvrit la bouche, la referma, puis dit sans vraiment réfléchir :
- Si tu fait ça, les Chats Maringos vont te manger, han
Sirius prit un air surpris et regarda James d'un air intrigué. C'était quoi cette histoire ? Peter, de son côté, fit un air légèrement appeuré et recula un peu. Il n'aimait pas les bestioles qui pouvaient manger un humain. Remus, lui, releva enfin la tête et sortie de ses pensées pour regarder James d'un air suspect. Qu'allait-il encore inventer ? Quand elle entendit les mots « Chats Maringos », Amélia prit un air interessé. Elle ne connaissait pas ces créatures magiques, han ! Immédiatement, sa soif d'apprendre fut aguichée. Elle se mit à sautiller sur place en se dandinant en même temps.
- Des Chats Maringos ? Han ? C'est quoi ? Dit ? Je n'ai rien lu la dessus, moi, han ... je ne suis peut-être pas encore rendue là à la bibliothèque, han ... c'est quoi ? Dit ? Han ?
James fit alors un air satisfait et croisa les bras. Il la tenait ! Il tenait enfin une histoire pour s'assurer de la faire taire et avoir un moment de répit sans elle. Enfin, il espèrait qu'elle allait le croire. Il jeta un petit regard vers Sirius et dit d'un ton effrayant :
- Les Chats Maringos sont un croisement entre un chat et un maringouin, han - Oui ! dit Sirius en sautant sur l'occasion. Ils sont sauvages et sanguinaires ... - Ouais ... ils ont de grandes dents pointus et acérées ... ajoute James - Et des yeux rouges injectés de sang ... dit Sirius - Des ... des yeux rouzes pleins de zang, han ? demande Amélia d'une petite voix - Ooooouuuuuuiiiiii, dit Sirius d'un ton bas
Amélia fit de grands yeux effrayés. Ho, c'est créatures avaient l'air dangereuses, han ! Elles ... et elles mangeaient des gens ? Han ? Des petites filles ? Remus regarda Amélia, puis regarda ses amis d'un air mécontent. Ils lui faissaient peur ! Il allait leur dire de cesser ça, lorsque James en rajouta :
- Personne ne sait à quoi ils ressemblent vraiment, han ... - Non ... parce que tout ceux qui en ont vu ne sont jamais revenus vivants pour le dire ... dit Sirius d'un ton effrayé - Puis ... on ne retrouve que leurs corps tout déchiquetés et pleins de bave verdâtre ... dit James - Les gars ... débute Remus - Et en plus ... dit Sirius d'un ton tremblant. Ils préfèrent manger les petites filles super intelligentes, han ! Ce sont leurs corps à elles qu'on retrouve le plus ! - Les g ... re-tente Remus
Il ne put terminer sa phrase. Amélia venait de crier comme une demeurée, avait tourné les talons et était sortie de la salle en hurlant comme un cochon qu'on égorge. Les Chats Maringos, les Chats Maringos allait la manger ! Elle devait ne rien dire, han ! Elle courru à toute vitesse dans tout le couloir, criant sans arrêt. Dès qu'elle arriva au pan de mur, celui-ci s'ouvrit devant elle, et la petite fille courra en hurlant jusqu'à sa Salle Commune, où elle se cacha dans son lit, sous les couvertures et tremblant comme une feuille.
Pendant ce temps, dans la Salle des Maraudeurs, James et Sirius se féliçitaient à grandes tapes dans le dos, pendant que Peter était presque caché sous le fauteuil. Remus soupira, regarda le plafond, puis termina d'écouter les « histoires de cochon » de Sirius ce qui, au nombre de « chanceuses », prit au moins deux heures. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:46 | |
| Chapitre 10 : Pourquoi ? Minerva McGonagall était assise à son bureau, en train de corriger les devoirs du cours sur le Feraverto. La plupart des devoirs étaient, comment dire ... passables. Toutefois, celui de la petite Amélia Potter était phénoménal. Non, soyons parfaitement honnête, son devoir était gargantueste ! Alors qu'elle avait demandé un rouleau de parchemin, Amélia lui en avait écrit ... quarante-cinq ! Si ce n'était que ça ... c'était recto-verso en plus ! La petite fille avait accomplit un travail de recherche extraordinaire, qui avait dut lui prendre des heures. Le Professeur McGonagall hésitait donc à lui retirer des points pour longueur excessive. Merlin, il y avait des informations là-dedans qu'elle ignorait elle-même ! Au début, elle croyait que Amélia les avaient inventés, mais après vérification, les données c'étaient avérées véridiques. Il s'agissait d'informations Allemande, Roumaine, Grecque ... des informations que la petite fille avait trouvé Merlin seul savait où ! Minerva allait donc écrire la note parfaite lorsqu'on frappa à la porte. Elle releva les yeux et allait dire à la personne d'entrer, lorsqu'elle entendit une voix qu'elle aurait aimé mieux ne pas entendre. - Professeur McGonagall ? Han ? Dites ? Vous êtes là ? Han ? Vous êtes dans votre bureau ? Han ? Je veux vous parler, vous savez ? Han ? J'ai des questions, moi, han ... dit Amélia en frappant à la porte McGonagall pinça les lèvres, hésitante. Si elle laissait entrer Miss Potter, elle en aurait pour des heures de questions interminables et insolubles. Et si elle lui posait une question connue des Hollandais seuls ? Elle aurait l'air idiote de dire qu'elle n'en savait rien, alors qu'elle était supposé être une experte en Métamorphose ! Minerva soupira donc et ne répondit pas. Peut-être que Miss Potter allait s'en aller voir Flitwick ! De l'autre côté de la porte, Amélia regardait la porte avec insistance. Elle se dandina légèrement d'un pied à l'autre, puis colla son oreille contre la porte. Le Professeur dormait peut-être ? Elle était vieille et, parfois, les vieux s'endorment sans raison. Elle n'entendait pas un son ... Amélia fronça les sourcils et décolla son oreille de la porte. Elle décida de frapper encore ... peut-être que le Professeur n'avait pas entendu ? Les vieilles personnes sont parfois sourdes. - Professeur ? Han ? Youhou ! Vous m'entendez ? Dites ? Han ? Vous êtes endormie ? Han ? Je frappe à la porte, han ... vous entendez ? Dites ? Vous êtes là ? Minerva émit un léger soupire en entendant Miss Potter frapper à nouveau, puis pinça un peu les lèvres quand elle demanda si elle était endormie. Franchement ! Elle n'avait que 55 ans, elle n'était pas une petite vieille qui s'endormait partout ! Elle fit signe que non et murmura : - Oui, vous frappez à la porte, je sait ! Non, je suis pas là ... McGonagall nota finalement la note parfaite de Amélia Potter et poursuivit sa correction. N'obtenant aucune réponse, Amélia se mit à taper du pied. Il était 13h40 ... le Professeur McGonagall était toujours dans son bureau à cette heure là ! Elle le savait, han, elle avait vérifié les horaires. Ce n'était pas gentil, le Professeur faissait exprès de ne pas lui répondre ! Elle le savait, han ! Insultée, la petite fille se remit à cogner à la porte, mais cette fois sans arrêter. Le Professeur allait ouvrir, han ! Pour qui elle la prenait ? Pour une idiote ? Amélia savait bien qu'elle était dans son bureau. Alors, elle frappa, frappa et frappa encore, au moins pendant trois minutes, lorsque la porte s'ouvrit enfin. Elle leva les yeux vers le Professeur McGonagall et la dévisagea. - Pourquoi vous répondiez pas ? Han ? Je savait que vous étiez dans votre bureau, han ... vous y êtes toujours à 13h40, han. Je le sait, j'ai vérifié, vous savez ? Vous voulez pas que je vous parle ? Dites ? Pourquoi ? Han ? C'est votre travail de répondre à mes questions, han, et ... - Entrez, miss Potter ... dit Minerva en la laissant entrer Amélia entra alors dans le bureau, en continuant à gronder son Professeur. Ce n'était pas gentil ce qu'elle avait fait ! Elle le savait ? La petite fille s'assied et croisa les bras, lançant un regard accusateur à une Minerva qui se sentais vaguement coupable. Le Professeur soupira et alla s'asseoir à sa place. Elle retira les lunettes de son nez, se frotta les yeux, puis regarda Amélia calmement. - Que puis-je pour vous, miss Potter ? - Avez-vous corrizez mon devoir ? Han ? Dites ? Z'ai ... J'ai eu combien ? Han ? Han ? demande Amélia en frétillant sur sa chaise Le Professeur McGonagall sourit un peu. Si miss Potter ne voulait que sa note, Merlin serait loué ! Elle prit les parchemins de Amélia et lui tendit. La petite fille tendit la main et reprit possession de son devoir, qu'elle regarda avec un grand sourire. Une note parfaite, han ! Un Optimal de plus ... son dixième depuis septembre. En fait, elle n'avait eu que des Optimal depuis le tout début. Et non seulement des simples « O », mais des sans fautes. Elle hocha la tête, comme si tout cela allait de soi, et redonna son travail à son Professeur, avant de fouiller dans son sac à dos. Minerva la regarda avec une certaine curiosité, se demandant ce qu'elle cherchait. Elle fut stupéfaite de la voir sortir un nouveau paquet de parchemins, tout remplit de l'écriture de la jeune fille. - Qu'est ce que c'est ? demande McGonagall - Z'est ... C'est le reste de mon devoir, han ! dit candidement Amélia. - Le reste de ... - Z'ai ... j'ai pensé, han, que quarante-zinq parzemin se serait trop, han ... alors, j'en ai gardé trente, han, puis ze me suis dit que j'allais vous les donner après avoir eu ma note, vous zavez ? Han ? Alors, je vous les donnes, han ... z'est une recherche qui m'a prit deux heures, vous savez ? Han ? Ho, je savait la plupart des zoches, han ... alors ça n'a pas été zi compliqué, mais z'ai dut ... - Deux ... deux heures ? dit Minerva Amélia hocha la tête, à nouveau comme s'il s'agissait d'un fait accomplit équivalent à 1+1=2. Elle continua à parler, regardant autour d'elle comme si c'était la première fois qu'elle venait voir le Professeur McGonagall. Pourtant, c'était la troisième fois aujourd'hui. Mais, on ne savait jamais ... le Professeur avait peut-être quelque chose de nouveau. Toutefois, cela ne semblait malheureusement pas être le cas. Elle la regarda donc et lui sourit. Minerva tenait les trente parchemins, sans sembler ne savoir qu'en penser. Elle le posa donc sur son bureau en pinçant légèrement les lèvres. - Vous ne lizez pas ? Han ? Ça ne vous interesse pas ? questionne Amélia - Oui, je ... je le lirai après ma correction, miss Potter, dit McGonagall - Ha ... z'ai des questions, vous savez ? Han ? Le Professeur McGonagall fit un air comme si elle s'attendait à recevoir cette mauvaise nouvelle depuis le jour de sa naissance. Elle regarda Amélia en soupirant un peu, tentant de se concentrer sur les questions que la petite fille lui posait, question qui s'écoulaient de sa bouche tel un torrent de lave. - Pourquoi le couloir ouest des Donjons est fermé ? Han ? Il est en rénovation ? Dites ? Pourquoi il fait si froid aussi dans les Donzons ? Dites ? On ne peux pas mettre le zauffage un peu ? On gèle, vous savez ? Han ? Ze n'est pas bon pour la concentration, han, pas que moi j'ai des problèmes avec za, han, parce que ze zuis un zégie, vous savez ? Pourquoi les cours de vols sont nézessaires ? Dites ? Z'est dangereux et en plus ce n'est pas du tout utile, han ... À quoi ça zert ? Han ? Si je veux me déplacer, han, je vais prendre la Poudre de Zeminette, han ... et s'il n'y a pas de cheminée, je vais prendre un Portoloin ou encore ze vais transplanner, han ! Pas bezoin de voler sur un balai, han ... les balais, z'est fait pour ramasser la pouzière et ... - Miss Potter ... tente d'interrompre McGonagall - ... pourquoi le soleil brûle dans l'espace, han, z'il n'y a pas d'Oxygène ? Han ? Dites ? Za prend de l'Oxygène, vous savez, pour faire que le feu brûle, han ... zinon il étouffe et meurre, han. Pourquoi il y a eu des gaz dans l'Univers, han ? Tout d'un coup ? Dites ? Qui z'est qui les à mit là, les gaz ? Han ? Qui ? Ce n'est pas arrivé tout zeul, comme ça ? Han ? Pourquoi il y a des bibites zous les Mandragores ? Han ? Vous savez, les Moldus ils ont pas de bibites sous leurs Mandragores, alors pourquoi nous, oui ? Pourquoi les Runes, ce n'est pas intégré dans le cours de Divination ? Dites ? Han ? Comme l'Arythmancie aussi, han ... Parce que les Runes et l'Arythmancie, ze zont des branches de la Divination, vous savez ? Et ... Minerva McGonagall ferma les yeux en soupirant. Hé voilà ... elle avait la migraine ! Elle se frotta le visage et remit ses lunettes, gardant les yeux fermés obstinnément. Ce que l'on ne voyait pas ... n'existais pas ! Miss Potter n'était pas du tout dans son bureau. Non, elle était sur le bord d'une belle plage, avec Albus en maillot de bain. Elle allait s'endormir, lorsque miss Potter lui tapota la main. - Vous dormez ? Han ? Vous vous êtes endormie pendant que ze vous parlait ? Han ? | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:47 | |
| Minerva fit un air étrange, comme si elle venait de recevoir une porte en plein visage. Merlin, mais elle allait s'endormir ! Elle était vieille ! Afin de reprendre contenance, elle pinça un peu les lèvres et prit un air plus sévère, en faissant signe que non.
- Bien sûr que non, miss Potter ! Je réfléchissait à vos questions ... - Alors ? demande Amélia - Alors quoi ? répond Minerva - Bien, mes réponses, han ! dit Amélia en roulant les yeux. Quand on poze des questions, vous savez, z'est que l'on veux des réponses, han !
Minerva se frotta à nouveau les yeux et remit ses lunettes. Elle ne se souvenait pas du trois quart des questions et elle savait qu'elle allait se le faire dire. Avec un léger sourire en coin, elle regarda Amélia et décida de passer le flambeau à un de ses collègues. Après tout, il le lui avait fait le coup la veille même ! Cela lui apprendra à ne pas lui jouer un de ces mauvais coups !
- Vous devriez aller demander au Professeur Cario. C'est lui le Professeur d'Astronomie, il sera plus à même de répondre à vos questions, fort interessantes, miss Potter - Alors, je vais vous pozer mes questions sur la Métamorphoze, han, ce n'est pas grave ! réplique Amélia
McGonagall n'eu pas le temps de répliquer quoi que ce soit, que Amélia avait déjà commençé à la questionner sur la Métamorphose. Merlin, cette enfant était infatiguable ! Comment ses parents faissaient-ils pour survivre ? Le Professeur McGonagall vint pour tenter de la faire taire, à tout le moins le temps qu'elle réponde à une question, mais on frappa à sa porte. Elle se retourna vers celle-ci et dit à la personne, son sauveur en fait, d'entrer.
La porte du bureau s'ouvrit lentement et le minuscule Professeur Flitwick entra. Il venait porter quelques livres que Minerva lui avait demandé recemment. Il jeta un petit regard à Miss Potter, qui le regardait d'un air interessé et lui sourit. Tout en se dandinant, Flitwick alla donner les divers volumes à Minerva qui les posa sur son bureau.
- Bien ... vous êtez occupée, je vous laisse, dit Flitwick de sa petite voix en se dépêchant de sortir du bureau - Non, non, justement Professeur ... dit Minerva rapidement. Justement, vous êtes le meilleur pour répondre aux questions d'une élève de votre Maison
Flitwick s'arrêta, un de ses petits pieds dans les airs et fit un air d'un Nain prit dans un piège à Magyar. Zut ! Il n'était pas sortie assez rapidement ! Maintenant, il devrait répondre à Miss Potter, alors qu'il se cachait d'elle depuis la matinée. En effet, immédiatement après le cours de Sorts et Enchantements, la petite fille s'était mise à lui poser toutes sortes de questions à la vitesse de l'éclair. Il lui avait répondu à quelques unes, puis simulé un mal de ventre carabiné, afin de s'en débarrasser. Si ce n'était que ça ! Il avait dut passer une heure trente enfermé dans une cabine des toilettes, tout ça parce que Miss Potter avait décidé de l'attendre patiemment dans le couloir. Flitwick avait donc dut attendre qu'elle parte pour son cours de Métamorphose, l'observant par la petite fente de la porte de la cabine. Flitwick toussota et se retourna lentement. Amélia Potter était déjà debout et le regardait avec un grand sourire. Il jeta un petit regard à Minerva, qui affichait un léger sourire taquin.
- Suivez-moi, miss Potter ... dit-il d'un ton légèrement découragé
Amélia regarda le Professeur McGonagall et lui fit tata, avant de sortir de son bureau en suivant le Professeur Flitwick. Il était enfin sortie des toilettes, han ! Ho, cela avait dut être un énorme mal de ventre, parce qu'il était resté longtemps enfermé. Elle le regarda avec un air tout attentionné, un peu comme quand elle regardait Pikpik. Le Professeur Flitwick était un peu comme son écureuil, han ! Il était petit, marchait vite, avait des petits cheveux en piques et en plus sa voix faissait un peu le bruit de Pikpik. Un son tout aigu et minuscule.
- Vous n'êtes plus malade ? Dites ? Vous zavez, ze vous ai attendu longtemps, han ... dit-elle - Non, non ... je vais très bien, répond Flitwick - C'était quoi tout les livres que vous avez apporté au Professeur McGonagall ? Dites ? Ze ... je peux le savoir ? - Des livres de Sorts et Enchantements, dit simplement Flitwick - Oui, mais des livres sur quels Zorts et quels Enchantements ? Han ? dit Amélia en soupirant
Merlin, mais il fallait vraiment tout leur dire ? Parfois, Amélia croyait que ses Professeurs devraient retourner à l'Institut Supérieur d'Enseignement. On dirait qu'ils en savaient moins qu'elle, han ! Tous, sauf peut-être le Directeur Dumbledore. Lui, han, il savait presque tout. Il était même quasiment aussi un génie qu'elle, il ne lui en manquait vraiment pas beaucoup. Avec un petit effort, il allait y arriver, han ! Elle lui avait même dit, l'autre jour ... et il en avait rit. Pourquoi ? Ce n'était pas drôle, pourtant ...
Avec un haussement d'épaules, Amélia entra dans le bureau du Professeur Flitwick. Tout était minuscule dans cette pièce. Les meubles, adaptés au petit enseignant, ressemblaient à du mobilier d'une maison de poupée. Amélia adorait venir dans ce bureau ! Elle se sentais comme Alice au Pays des Merveilles, un conte Moldu. Avec un immense sourire, elle sortie Pikpik de sa poche et s'assied sur une petite chaise, les genoux presque remontés dans le front. Elle suivit du regard son Professeur préféré, qui s'assied en face d'elle en lui souriant un peu.
- Alors, ces questions ? demande t-il de sa petite voix - Pourquoi le couloir ouest des Donjons est fermé ? Han ? Il est en rénovation ? Dites ? Pourquoi il fait si froid aussi dans les Donzons ? Dites ? On ne peux pas mettre le zauffage un peu ? On gèle, vous savez ? Han ? Ze n'est pas bon pour la concentration, han, pas que moi j'ai des problèmes avec za, han, parce que ze zuis un zégie, vous savez ? Pourquoi les cours de vols sont nézessaires ? Dites ? Z'est dangereux et en plus ce n'est pas du tout utile, han ... À quoi ça zert ? Han ? Si je veux me déplacer, han, je vais prendre la Poudre de Zeminette, han ... et s'il n'y a pas de cheminée, je vais prendre un Portoloin ou encore ze vais transplanner, han ! Pas bezoin de voler sur un balai, han ... les balais, z'est fait pour ramasser la pouzière et pourquoi le soleil brûle dans l'espace, han, z'il n'y a pas d'Oxygène ? Han ? Dites ? Za prend de l'Oxygène, vous savez, pour faire que le feu brûle, han ... zinon il étouffe et meurre, han. Pourquoi il y a eu des gaz dans l'Univers, han ? Tout d'un coup ? Dites ? Qui z'est qui les à mit là, les gaz ? Han ? Qui ? Ce n'est pas arrivé tout zeul, comme ça ? Han ? Pourquoi il y a des bibites zous les Mandragores ? Han ? Vous savez, les Moldus ils ont pas de bibites sous leurs Mandragores, alors pourquoi nous, oui ? Pourquoi les Runes, ce n'est pas intégré dans le cours de Divination ? Dites ? Han ? Comme l'Arythmancie aussi, han ... Parce que les Runes et l'Arythmancie, ze zont des branches de la Divination, vous savez ? Et pourquoi il y a deux Sorts pour faire de l'eau ? Han ? Aguamenti pour l'eau, han et Gletsjer pour la glaçe ? Dites ? Pourquoi on ne peux pas zuste penser qu'on veux de la glaçe et faire le Aguamenti ? Han ? Il y a juste le Incendio pour le feu, han, un seul aussi pour le vent, han ... alors pourquoi deux pour l'eau ?
( ouf ! )
Le Professeur Flitwick regardait son élève comme si elle était une extra-terrestre sortant de la Forêt Interdite. Mais, comment elle pouvait poser autant de questions sans reprendre son souffle ? Elle avait des poumons de Boutefeu ou quoi ? Il fit légèrement non de la tête, puis espéra ne rien oublier, sâchant pertinemment que cela allait être le cas.
- Pour le couloir des Donjons, c'est que de petits plaisantins ont décidés d'y faire apparaître une marre pleines de Limaces. Vous ne sauriez pas de qui il s'agit ? dit Flitwick
Amélia fit de grands yeux. Une marre pleine de Limaces ? Han ? Hooooo ... ça, ça ressemblait à James, Sirius et David. Ça ne pouvait qu'être eux et elle savait que le Professeur Flitwick comptait sur sa grande vollubilité pour en avoir confirmation. Amélia tourna donc la langue dans sa bouche et fit vivement non de la tête, toujours avec de grands yeux.
- Vous en êtes certaine ? demande Flitwick
Les grands « non » de Amélia se transformèrent aussitôt en grands « oui » vifs. Non, elle n'allait pas vendre son frère et ses amis, non, non, non ! Tourne la langue, han, tourne la langue, pense t-elle. Flitwick, qui s'attendait relativement à cette réaction, sourit un peu, puis répondit aux autres questions.
- En ce qui concerne le froid des cachots, c'est tout simplement à causes des pierres qui retiennent le froid et l'humidité. Nous ne pouvons pas y changer grand chose, mit à part avec un bon feu ou un Sort de Chaleur. - Un Calor ? Han ? - Oui, c'est cela, confirme Flitwick
Le petit homme réfléchit un peu. Quel était la question suivante, déjà ? Merlin, par chance il avait toujours eu une mémoire phénoménale. Il sourit à Amélia d'un air amusé. Ha oui ! Les cours de Vol ! Le Professeur Harris lui avait parlé des difficultés de la petite Potter avec les balais. Ceux-ci devenaient comme fou presque immédiatement après que la fillette avait le derrière dessus. Le Professeur Harris avait beau lui expliquer comment faire, lui dire de ne pas trop serrer le manche du balai et surtout, surtout de ne pas sautiller dessus, mais sans aucun résultat concret. Amélia fonçait dans les estrades de Quidditch, dans les arbres, dans les murs de Poudlard, s'écrasait au sol ... Une fois, elle s'était même échouée sur le toit d'une des Tours, son balai se fracassant au sol. Il lui avait fallut des heures pour la convaincre de monter sur le balai sur lequel il venait la chercher.
- Pour les cours de vol ... vous savez, miss Potter, les déplacements plus physiques, comme la Poudre de Cheminette et le Transplanage demande une énergie magique considérable. Enfin, plus pour transplanner que pour la poudre, mais bon ... le corps est donc soumis à des contraintes difficiles et nous ne pourrions pas toujours les utiliser sans en être malade. Puis, les Portoloins sont certes très utiles mais ... que ce passerait-il si un Moldu y touchait ? - Les balais, c'est dangereux, han ... puis stupide ! dit Amélia en croisant les bras
Le Professeur Flitwick sourit en voyant l'air que prenait son élève. Intérieurement, il plaignit le Professeur Harris de tenter d'enseigner le vol à une élève aussi bûtée que Amélia Potter. Il prit deux minuscules tasses de thé et les remplit à ras le bord avant d'en tendre une à son élève. Amélia regarda la tasse, puis son Professeur, puis la tasse. Elle finit par sourire légèrement et la prit dans sa main. Comme elle était mignonne et toute petite ! Une toute petite tasse de fée.
- Pour le fait que le soleil brûle sans oxygène, il faut savoir qu'il règne près de 10 millions de degrés dans le centre du soleil. Chaque seconde, 1038 réactions de fusion se produisent dans sa cour, soit 100 milliards de milliards de milliards de milliards de réactions ! Quelque 4 millions de tonnes d'hydrogènes sont convertis en hélium toutes les secondes ! Le soleil est donc une centrale thermonucléaire. Pas besoin d'oxygène pour la fusion ! dit Flitwick - Oui, mais ... amorçe Amélia - Je sait, je sait ... pourquoi il y a de l'Hélium et divers autres gaz, mais pas d'Oxygène. Quant à la raison de ce phénomène, il faut demander à Dieu ou au hasard, comme vous préférez ... dit-il
Amélia fit une moue boudeuse et posa la tasse sur une petite table. Comment ça, demander à Dieu ? Mais, Dieu, elle n'allait pas le voir tout de suite, han ! Il y avait forçément une raison tout simple. Elle allait la trouver, ho oui, han ! Hors de question qu'elle reste avec cette réponse nunuche de demande à Dieu ! Pas le temps pour les autres questions, même ... Elle devait absoluemment répondre à celle des gaz avant tout. Sinon, elle allait toujours y penser et ne pourrait pas se concentrer sur ce que lui dirais Flitwick. Après l'avoir remerçié, elle remit Pikpik dans la poche de sa chemise et sortie du bureau. Elle se dirigea alors vers la bibliothèque, déterminée à trouver réponses à tout ses Pourquoi. | |
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| Sujet: Re: Amélia Potter 1 -- Un génie à Poudlard Ven 5 Déc - 4:59 | |
| Chapitre 11 : Génie incompris Il n'y avait pratiquement personne dans les couloirs de Poudlard. À cette heure, cela aurait été surprenant ! Le couvre-feu était presque atteint et la plupart des élèves se trouvaient donc dans leurs Salles Communes respectives. Seuls quelques retardataires, la plupart des Serdaigles revenant de la bibliothèque, se hâtaient à retrouver leurs quartiers. Parmi eux, Amélia Potter qui n'était pas trop contente. En fait, elle était complètement désillusionnée. Sa mère lui avait pourtant dit, que Poudlard allait être un havre de connaissances, un endroit où elle allait apprendre pleins de nouvelles choses. Pourtant ... la petite fille n'apprennait rien ! Rien du tout ! Bien ... elle apprennait bien deux ou trois petits détails, mais sans plus. En cours, Amélia levait continuellement la main, donnant des réponses qui faissaient parfois rougir ses Professeurs d'embarras. C'était toujours elle qui levait la main, toujours ! Toujours elle qui la levait la première, toujours elle qui savait tout et qui se faissait regarder comme si elle était une Martienne ! Pourquoi ? Pourquoi les autres ne savaient-ils rien ? Et elle, tout ? Amélia marchait donc dans le couloir, un faciès frustré sur son petit visage pourtant doux. Elle en avait marre ! S'il fallait qu'elle s'étiole intellectuellement dans un endroit pour les idiots, alors elle voulait s'en aller ! Oui, oui, han ! Hors de questions de rester à Poudlard, si Poudlard ne lui apportait rien. Amélia allait donc partir d'ici et aller elle ne savait trop où encore. Dans une école pour génies, peut-être ... elle allait s'informer. Ce n'était pas du tout agréable de se sentir diminuer comme ça ... puis elle s'ennuyait dans les cours. Au début, elle trouvais ça amusant de voir les autres la regarder avec admiration, mais là, elle aussi voulait apprendre ! Décidée, la petite fille marchait donc rapidement en direction de la salle de vol. Elle allait prendre un balai et l'utiliser pour retourner chez elle. Même si elle n'aimait pas ces machins dangereux, comment faire autrement ? Elle n'était tout de même pas pour marcher jusqu'à la maison ? La nuit ? Toute seule ? Avec les Chats Maringos ? Non, non, non, han ! Elle aimait mieux voler sur un balai, même si cela risquait de lui prendre dix jours pour y arriver. Son plan était simple ... emprunter un balai immédiatement, aller le cacher derrière le foyer de la Salle des Maraudeurs, retourner le chercher à l'aube et partir à la maison. Amélia n'était pas la seule dans les couloirs. Un peu plus loin, en sens inverse, les Maraudeurs se dirigeaient vers elle, invisibles sous la Cape d'Invisibilité de James. Remus, d'abord réticent à sauter le couvre-feu, avait tenté de les convaincres de rester au Dortoir, mais peine perdue. Alors, il avait décidé de les accompagner, afin de les contrôler au besoin. Il aimait mieux être présent, que de les laisser à eux-mêmes pour faire Merlin savait quoi ! Les Maraudeurs marchaient donc en direction de Pupuce et, bien entendue, ils la virent se diriger vers eux. James s'arrêta, ce qui obligea les autres à faire de même. Ils regardaient Amélia, qui avait l'air ... furax ? Non ... pas furax, elle avait l'air déçue et déterminée. Intrigué, Peter murmura : - Qu'est ce qu'elle a ? - Je ne sait pas, vieux ... murmure Remus James observa Amélia, puis fit trois ou quatre petits pas de côtés, afin de se rapprocher de Sirius et des autres. Sa cape avait beau être grande, quatre en dessous c'était un peu juste ! Il tendit légèrement la main sous la cape et toucha quelqu'un. En fait, il toucha Peter, qui poussa un léger cri de souris quelques secondes, le temps que Sirius lui mette la main sur la bouche. Amélia fit de grands yeux et s'arrêta de marcher. Elle avait entendu « iiiiiiiiii ». Qui avait fait « iiiiiiiii » ? Han ? Elle regarda autour d'elle d'un air intrigué. Il n'y avait personne ... alors qui avait fait « iiiiiii » ? Pikpik faissait « couic » pas « iiiii » ! Doucement, elle tira un peu sur la poche de sa chemise et regarda Pikpik. Le bébé écureuil releva la tête vers sa Maman, battie un peu sa queue comme un chien, heureux qu'il était de la voir. Il fit « couic » et sortie sa petite tête. Amélia sourit et se pencha vers son écureuil, qui lui donna une liche sur le nez. Elle rit un peu, puis regarda encore autour d'elle en haussant les épaules. C'était probablement une porte mal huilée qui avait fait « iiiiiii » en se fermant. Amélia se remit donc à marcher, se dirigeant droit sur son frère. James, qui observait sa petite soeur en silence, fit de grands yeux en la voyant aller vers lui. Il marcha vite de côté, entraînant Sirius, Peter et Remus avec lui. Ce faisant, il entra dans Remus et Sirius lui marcha un peu sur le pied. Remus se poussa aussi de côté et tout les Maraudeurs furent enfin hors du chemin de Pupuce, qui passa de justesse sans les toucher. Ils avaient eu chaud ! Ils la regardèrent s'éloigner d'eux, puis James murmura : - Où elle va ? Han ? La Salle Commune de Serdaigle n'est pas par là ... elle saute le couvre-feu ? - Impossible ... murmure Sirius avec de grands yeux. Pupuce ne sauterais jamais le couvre-feu - Suivons là .. dit James Les Maraudeurs se mirent donc à suivre Pupuce silencieusement. Qu'est ce qu'elle avait encore en tête ? La petite fille tourna le coin du couloir et ils durent courrir un peu, afin de ne pas la perdre de vue. Ils la virent alors s'arrêter devant l'entrepot de balais du Professeur Harris. James fronça les sourcils. Sa soeur se pratiquait en secret ? La pauvre petite avait tant de difficulté à voler. Toutefois, il ne savait pas que cela la blessait autant. Il murmura à Sirius : - Elle se pratique en secret ? La pauvre petite, han ... - Ouais ... on devrait peut-être l'aider ? murmure Sirius - Elle n'écoutera rien, han ... murmure James. Passe son temps à sautiller sur le manche Sirius allait répliquer qu'elle le serrait trop aussi, lorsqu'il vit Pupuce tendre sa baguette sur le placard. Il la regarda faire et fit de grands yeux en la voyant utiliser le Alohomora comme s'il s'agissait de la chose la plus simpliste du monde entier. Il regarda James, qui affichait aussi le même air, puis il haussa les épaules. Amélia regarda autour d'elle, ne vit personne, puis prit un balai en grimaçant. Elle referma ensuite la porte du placard et partie vers la Salle des Maraudeurs, tenant le balai à bout de bras, comme s'il aurait put lui cracher dessus. Les Maraudeurs se remirent à la suivre et furent estomaqués de voir qu'elle se dirigeait vers leur salle au lieu d'aller dehors. Mais, qu'est ce qu'elle faissait ? Elle n'avais pas l'intention de voler dans le château ? Elle allait se frapper partout contre les murs ! Ils marchèrent plus vite et attendirent qu'elle pousse le bras de la statue. Quand ce fut fait, ils la suivirent dans le couloir jusqu'à leur Salle. La petite fille ne se sentais pas du tout suivie et si c'était le cas, elle n'en fit pas un drame. Elle marcha lentement vers la Salle et arriva devant la porte. Depuis la dernière fois, son frère et les autres la tenaient fermée et ils avaient lançés un Sort Anti-Intrusion. Amélia regarda la porte de haut en bas, puis déposa le balai qu'elle appuya contre le mur. Elle sortie sa baguette et la tendie sur la porte. James jeta un petit regard malin à Sirius et Peter. Jamais Pupuce n'allait réussir à contourner leur Sort. Il regarda Remus, lui fit un clin d'oeil, puis reporta son attention sur Amélia. - Alohomora dit-elle Évidemment, la porte demeura obstinément fermée. James et Sirius se retinrent de pouffer, tandis que Amélia prenait un air contrarié. Ils avaient lançés un Sort Anti-Intrusion ? Han ? Pour l'empêcher d'entrer ? Pourquoi ? Pourquoi ne voulaient-ils pas d'elle ? Han ? Pourquoi ne l'aiment-ils pas ? Les yeux pleins de larmes, Amélia donna un coup de pied dans le vide, puis regarda la porte d'un air assasin, comme si son regard seul allait suffir à l'ouvrir. Ho, ça ne se passerait pas comme ça ! Elle avait son plan et ce n'était pas un petit sortilège qui allait l'empêcher de le réaliser. D'un air déterminé, elle re-tendit sa baguette vers la porte et dit fortement : - Trekt Indringersterug James, Sirius et Peter firent un air de constipé. Mais ... qu'est ce qu'elle baragouinait ? Trekt Indrin machintruc ? Pupuce était probablement possédée par un démon qui la faissait parler une autre langue incompréhensible. Ils virent pour sortir de sous les capes, lorsque la porte de leur salle s'ouvrit lentement. Laissant leur air de constipé pour un air de Merlan frit, ils ouvraient et fermaient la bouche figés sur place. Pupuce avait réussit à lever leur Sort Anti-Intrusion ? Comme ça, en claquant des doigts, presque ! Hey, ils avaient mit trois jours à trouver ce sort et Pupuce arrivait, tralalère, et elle le levait aussi facilement qu'on soulevait une plume ? Ils étouffèrent un son râlant, tout en suivant Amélia dans la pièce. La petite fille avait reprit le balai qu'elle avait volé et regardait autour d'elle. Puis, elle se dirigea vers la cheminée, afin de le cacher derrière. Sirius, qui affichait un air morne, fit de grands yeux. Elle n'allait pas prendre son livre noir ! Subitement, il sortie de sous la cape en tentant de se dépêtrer du tissu. - Pupuce, Pupuce ! Va pas là, va pas là, han ! dit-il - Pourquoi ? Han ? demande Amélia en se retournant Elle regardait Sirius sans surprise, comme si cela allait de soi qu'il soit avec elle. Puis, elle regarda James, Peter et Remus, qui venaient aussi de sortir de sous la cape. Ils l'avaient suivit ... bon et alors ? Elle haussa les épaules, puis reporta son attention sur Sirius, qui s'était précipité et qui se tenait maintenant entre elle et l'âtre. | |
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