Amélia Potter 3 :: Le cri de la sirène ::

Chapitres

Chapitre 1 : Le lac carré
Chapitre 2 : L'année de la fin des temps
Chapitre 3 : Quand le cerveau va, tout va !
Chapitre 4 : À l'attaque !
Chapitre 5 : Trick or Threat
Chapitre 6 : Le cri de la sirène
Chapitre 7 : Efforts, sueurs et déceptions
Chapitre 8 : Et sonnes les cloches
Chapitre 9 : Sous la neige frivole
Chapitre : 10 : Amitié ou amour ?
Chapitre 11 : L'aventure de Pikpik l'écureuil
Chapitre 12 : Chikatabra
Chapitre 13 : Les ailes d'un ange
Chapitre 14 : Moi + Toi = Éternité
Chapitre 15 : Jasiter
Chapitre 16 : Fleurs de pommier
Chapitre 17 : Le couronnement
Chapitre 18 : Les secondes sont comptée
Chapitre 19 : Regards indiscrets
Chapitre 20 : Soirée à Poudlard

Stay tune for the others chapters :p

Je m'y remet !!! Merci à Cissy pour m'avoir redonné le goût de me replonger dans le projet


Le mois de juin de l'année 1977 venait à peine de débuter, que déjà les experts s'entendaient pour dire que l'été à venir serait l'un des plus chauds depuis une vingtaine d'années. Le temps allait leur donner raison ! C'était disons une situation inhabituelle quand nous connaissions la fâcheuse tendance à l'erreur des météorologistes ! Quoiqu'il en soit, nous étions le 6 juillet 1977 et il faisait une chaleur étouffante. La plupart des commerçants Moldus étaient en rupture de stock de climatiseurs et les entreprises faisaient des affaires d'or. Pour ce qui étaient des Sorciers, ils n'avaient de cesse de rafraichir leur maison avec des sorts de climatisation.

Amélia Potter, âgée de 13 ans, était littérallement écroulée sur son lit. Ses cheveux mouillés étaient en bataille malgré ses tresses et ils collaient lamentablement à la peau humide de son cou. Vêtue seulement de son maillot de bain, la jeune fille tentais de se concentrer afin de lire l'immense manuel de Gonzo Harrison intitulé '' Vaincre l'infini : nouvelle approche de la théorie de la gravité '', mais elle n'y arrivais pas. Malgré sa remarquable intelligence, elle venait de lire la même phrase pour la sixième fois. Soupirant, Amélia referma le livre avant de poser son menton sur son matelas. Il faisait chaud et elle n'avait rien à faire. Quoi de plus embêtant ? Il faisait trop chaud pour lire, trop chaud pour faire une Potion -- tout simplement impensable -- trop chaud pour aller se balader, même trop chaud pour se faire bronzer ! Elle pourrait peut-être aller se baigner ? Non, même ça ce n'était pas rafraichissant. Elle était passé à la piscine la veille et l'eau était presque aussi chaude que l'air ambiant. Rien de bien intéressant, en somme. Alors ? Elle allait faire quoi ? Soupirant à nouveau, Pupuce tourna les yeux en direction de Pikpik. L'écureuil était couché à même le plancher et ne bougeait pas hormis les vas-et-viens de son ventre mue par la respiration. Lui aussi avait horriblement chaud. Pauvre petit ! Lentement, Pupuce laissa tomber la main en bas de son matelas et agita un peu la couverture, ce qui fit immédiatement réagir Pikpik, qui remua très légèrement la queue. ''Maman, fait chaud !'' semblait-il dire. Oui, han ... elle le savait. Si ça continuais, ils allaient fondre ! Même si elle savait que c'était une chose impossible, Amélia était sur le point d'y croire.

Alors qu'elle allait se décider à se lever pour prendre un éventail pour s'aérer un peu, la jeune fille entendit quelque chose d'étrange. Des murmures, pour être exact. Des murmures qui semblaient provenir du couloir devant sa chambre. Han ? Amélia tourna la tête vers la porte et porta une attention particulière aux sons ambiants. Oui, c'étaient des murmures. Pupuce se leva donc et parcouru la distance qui séparait son lit de sa porte. Ce n'était pas bien loin, mais elle avait l'impression qu'elle venait de perdre dix kilos tellement la chaleur était accablante. Posant la main sur la poignée, la jeune Serdaigle ouvrit sa porte et se retrouva presque nez à nez avec James et Sirius. Les deux Maraudeurs tentaient, en fait de passer devant la porte de Amélia sans faire de bruits. Ils marchaient donc sur la pointe des pieds et ils avaient vraiment pensé que Pupuce n'entendrait pas leurs murmures. Bha, visiblement, c'était raté ! Amélia les regarda avec de grands yeux. Ils allaient où ? Ils avaient des sacs à dos, étaient vêtus pour la marche, avaient des chapeaux et tout ça ... ho, ils avaient même une tente ! Mais han !

-Vous allez en camping ? Han ? Au Lac Carré ? Dites ? C'est ça ? Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ? Vous vouliez ne pas faire de bruit pour ne pas que je me rende compte que vous partiez ? C'est ça ? Vous voulez pas que je vienne avec vous ? Si mon Remus y va, han, j'y vais ! Et, même si Remus y va pas, j'y vais pareil, vous savez ? Il fait trop chaud et l'eau d'un lac est toujours fraîche et han ... attendez-moi, vais faire mon sac !
- Non, tu viens pas ! Dit James
- Oui, je viens ! dit Amélia
- Non, tu viens pas, réintègre James
- Oui, je viens ! réplique Pupuce
- Non, tu ...
- Maaaaaammmaaannnnnn !!!! Hurle Amélia

Non mais, pourquoi son frère était toujours en train de la contredire ? Dites ? Si elle disait qu'elle allait avec eux, elle allait avec eux ! Ce n'était pourtant pas compliqué à comprendre ! Vous trouvez que c'était compliqué ? Dites ? Pas Amélia ! En entendant sa petite soeur hurler à leur mère, James roula les yeux en soupirant. Bon sang ! Elle ne pouvait pas se contenter de l'écouter et de rester à la maison ? Pour une fois dans sa vie ? Cet été était important ! Il s'agissait de leur dernier été avant ce qu'ils considéraient comme l'âge adulte. En effet, après Poudlard viendraient les études dans les Instituts Supérieurs de Magie. Ils n'auraient plus vraiment le temps pour s'amuser, entre les examens et les divers stades. Ensuite, ils auraient un métier ... au revoir les plaisirs de la vie ! Ces plaisirs innocents et si doux. Amélia n'était pas pour venir ruiner ces derniers moments avec ses paroles incessantes ! Non, non et non ! James marmonna entre ses dents tout en regardant Sirius qui lui fit un signe de la main. Il avait un plan !

- D'accord, Pupuce ... va faire ton sac, on t'attends en bas, dit Sirius

James regarda son ami d'un air interloqué pendant que Amélia poussait un petit cri de joie avant de tourner subitement les talons pour repartir en trombe dans sa chambre. Elle allait au Lac Carré, han ! Soudainement, il faisait un peu moins chaud, vous savez ? Quand la joie nous transportait, on était toujours bien. Alors que la jeune fille sortais son sac à dos de son placard comme une dégénérée et qu'elle la remplissait de vêtements de manière tout aussi énervée, Sirius fit signe à James de se dépêcher. C'était un peu méchant, mais ils allaient partir vite fait avant que Amélia ait terminé ses bagages. Comme elle ne savait pas où se trouvais le Lac Carré, ils auraient la paix ! Un coup bas, vous dites-vous ? Oui. N'oubliez pas que Sirius Black avait du sang de serpentard dans les veines, bien qu'il fusse un Griffondor et qu'il renie ses origines du plus profond de son être. Les deux jeunes hommes se hâtèrent donc de descendre les escaliers du manoir Potter et, dans leur précipitation, ils se bûtèrent contre Jane Potter.

- Pourquoi Amélia hurle t-elle, James ? demande Madame Potter

(suite plus tard ^^ je suis très inspirée, mais je n'ai plus le temps. Bon début de lecture)

James stoppa net, un air de désolation sur le visage. Il fallait qu'ils tombent sur sa mère ! Pourquoi est-ce que le ciel s'efforçait toujours de lui mettre des bâtons dans les roues ? Pourtant, il menait une bonne vie ! Le jeune homme lança un regard morne en direction de Sirius avant de se tourner lentement vers sa mère. Il lui fit un sourire innocent -- vous savez le sourire innocent des Potter -- avant de lui dire :

- Sais pas, han
- James, je ne plaisante pas; dit Jane Potter
- Mais ... j'sais pas ! Han, vieux, qu'on ne sait pas ? dit James
- Nan, m'dame Potter ... on n'en sait rien; acquièse Sirius

Jane Potter regardait son fils et son ami d'un air suspicieux. Habituellement, quand sa fille criait, ça avait toujours à voir avec James. Il était donc manifeste que son fils lui mentais. Rien de nouveau. La femme soupira avant de croiser les bras. S'il pensait qu'il allait s'en tirer ainsi, il se trompais ! James, qui venait de remarquer l'air que venait de prendre sa mère, laissa échapper un soupire. Bon sang, elle ne les croyaient pas. Des plans pour qu'elle leur interdise d'aller au Lac Carré ! Mais, attendez ... ils étaient majeurs, han ! Ils pouvaient y aller sans permission ! James allait ouvrir la bouche pour expliquer que Pupuce avait dut crier parce qu'elle s'était pris le doigt dans la fenêtre; quelle excuse bidon; quand il entendit des pas précipités dans les escaliers. (suite plus tard)