Drago Malefoy

Mise en situation : La nuit commence à tomber et vous vous rendez tranquillement à la maison. Plus vous avancez et plus vous avez l'impression que quelqu'un ou quelque chose vous observe. Les bruits ambiants semblent bien inquiétants. Vous n'auriez pas dut sortir de chez vous ... avec tout ce qui se passe entre les Vampires et les Loups-Garous ! Alors que vous tournez le coin de la rue, quelque chose surgit de l'ombre et ... vous saute dessus ! De quoi s'agit-il ? Un des vampires Saabs, ces être sanguinaires qui s'attaquent à tout le monde actuellement ? Un Loup-Garou en manque de chair fraîche et vous prenant pour un ennemi Vampire à exterminer ? Ou ... simplement les Mangemorts qui, frustrés de la mort de leur Maître, ont décidés de faire un coup d'éclat ?


Test rp :



C'était les vacances, plus que deux semaines avant la rentrée. L'été avait été doux cette année, c'est pour cela que j'avais profité de cette journée ensoleillée pour sortir du manoir familial afin de libérer mes pensées près d'un grand parc où mes parents m'interdisaient souvent d'aller.

La nuit finit par tomber, l'air était devenu légèrement plus frais, je décide alors de rentrer, à pied, car je n'étais pas très loin de chez moi. Pendant ma marche et à plusieurs reprises, le sentiment d'une présence non loin de moi me fit me retourner, sentent que quelqu'un ou quelque chose était en train de me suivre. Mes yeux se plissèrent, froussard que je suis, je presse donc le pas en espérant arriver le plus vite possible au manoir qui ne se trouvait plus qu'à environ cinq-cent mètres. Connaissant un raccourcis, je décide de le prendre, m'engageant dans une ruelle étroite, éclairée par une simple lumière d'extérieur qui clignotait, il devait y avoir un léger court circuit, ce qui rendait l'atmosphère de plus en plus lourde.

Après avoir fait quelque pas en avant, j'entends un long bruit, le genre de bruit qui glace le sang, sourd, se rapprochant peu à peu de ma personne jusqu'à ce qu'une fumée noir surgisse au dessus de ma tête. Je recule alors d'un coup, cette épaisse fumée s'écrasant au sol avant de laisser apparaitre  un homme, son visage été très abîmé, déformé, c'était Fenrir Greyback, ce bon vieux  loup-garou, qui a, à ce que j'avais entendu dire, un faible pour le sang des sorciers, surtout celui de jeunes enfants. Je l'observe alors un instant, avant de me redresser en empoignant, au cas ou, ma baguette.




- Greyback, que me vaut cette rencontre inattendue ? Dis-je, le regard lourd.




- Ton père, Drago. Il m'a envoyé te chercher. Dit-il sans grande conviction, un léger rictus au bord des lèvres.





Un long soupire s'échappe d'entre mes lèvres, j'étais certain que ce malade de Fenrir était surtout affamé et qu'il espérait surement pouvoir s'attaquer à moi sans que personne ne puisse intervenir ni se douter de quelque chose. J'ajoute donc, d'une voix claire.

- Je connais assez bien mon père pour savoir qu'il ne te demanderai pas à toi d'aller surveiller mes faits et gestes. N'êtes vous pas en conflit en ce moment ?


Le loup-garou, déjà bien agacé de voir que son mensonge ne m'atteignait pas comme il l'aurait voulu, bombe son torse, son front barré d'un pli sévère il semblait s'appêter à me sauter dessus pour me vider de mon sang à tout moment.


- J'irai le voir et je lui dirai que je t'ai trouvé, là, étalé au sol, que j'ai essayé de te défendre contre de malfaisants Détraqueurs venus se nourrir de tes peurs les plus profondes. Qu'en penses-tu, Drago ?


Il avait toujours ce sourire malsain, ce dernier regard qu'il adresse à ses "victimes", mais je n'en était pas pour le moins perturbé, prêt à contre-attaquer à tout moment, ce qui ne tarda pas à se produire. Les canines allongées, le visage plissé, Fenrir fit un pas lourd vers moi puis lorsqu'il fut prêt à bondir, je tends le bras d'un mouvement sec, affligeant au monstre le sortilège de Descendo, le faisant ainsi s'abaisser face à moi, jusqu'à ce que ses genoux touchent le sol.


- Je vois que tu sous-estimes toujours le fils Malefoy. Mon père aura ouïe dire de ton comportement. Dis-je en le regardant de haut, ma baguette toujours pointée vers lui.


Je le contourne alors sans relâcher ma vigilance, mettant ainsi fin au sortilège, s'en suivi d'une phrase prononcée par le loup-garou.


- Tu n'est rien sans ton père, Drago. Il ne sera pas toujours là pour sauver ton petit minois.


Il disparait finalement comme il est revenu, son épaisse fumée noire traversant mon corps en me laissant une étrange sensation de malaise, avant de remonter vers le ciel. Je range ma baguette dans la poche intérieur de ma veste, reprenant ma route en restant attentif à ce qu'il se passe autour de moi, au cas ou cet homme horrible venait à refaire surface.